CHAPITRE 29 : POMPIER
[ISEULT]
Les secours encerclent le corps gisant de mon ami. Il a été dans l'impossibilité de respirer, il a perdu conscience et dans sa chute, il s'est cogné contre le lavabo. Les pompiers déclarent qu'il a énormément de chance d'être encore en vie. Mais même si il est encore vivant, son corps est toujours inanimé. Un masque à oxygène lui recouvre le visage. Son souffle calme et serein nous rassurent tous mais mon cœur est totalement noué même si désormais, il est entre de bonnes mains.
[NDLR : discussion traduite de l'anglais]
MOI : Pourquoi ne pouvait-il plus respirer ?
UN POMPIER : Nous ne savons pas encore, mais tu as bien fait d'avoir le réflexe de nous appeler.
MOI : Quand je l'ai vu, je n'ai pas réfléchi.
LE POMPIER : As-tu effectué des gestes de premiers secours.
MOI : Oui, j'ai suivi les instructions de la fiche accroché dans les toilettes «En cas d'arrêt respiratoire». J'ai eu vraiment de la chance qu'elle soit ici.
LE POMPIER : Ton ami a eu de la chance sur plusieurs points : sur le fait que la chute ne l'ai pas tué, qu'il est toujours en vie grâce à toi et à cette affiche mais aussi que tu ai eu les bons réflexe.
MOI : J'ai eu très peur.
LE POMPIER : Mais ne t'inquiète plus maintenant, ton ami est en sécurité, et en plus tu pourras te venter d'avoir sauver une vie.
MOI : Pour l'instant...
Je ne termine pas ma phrase car Liv arrive en courant à la porte des toilettes.
LIV : ANTONIN !
Un pompier l'arrêté brusquement. Liv repousse les bras du pompier qui lui fait barrière.
LIV : C'est mon frère !
Le pompier retire ses mains et la laisse s'approcher.
LIV : Que lui est-il arrivé ?
Le pompier lui explique toutes la mésaventure et le bonheur et la chance de retrouver Antonin en vie.
LIV : Je comprends...
LE POMPIER : Sais-tu pourquoi il ne respirait plus ?
LIV : ...
LE POMPIER : Liv, tu es sa sœur et si tu sais quelque chose sur la santé de ton frère, pour son bien, s'il te plaît, dis-le-nous.
LIV : Je ne suis pas autorisé à divulguer des informations privées sur mon frère. Mes parents en parleront si ils veulent, mais à l'hôpital.
LE POMPIER : Je comprends mais si tu as...
LIV : Ne comptez pas sur moi.
Le pompiers se lève et rejoint ses collègues. Ils soulèvent Antonin, toujours inanimé, pour le déposer sur un brancard. Liv et moi commençons à les suivre.
UN POMPIER : Désolé mesdemoiselles, mais seul un responsable légal est autorisé à monter dans l'ambulance.
LIV : Mes parents ne sont pas encore là.
LE POMPIER : Je sais, mais ton frère est un cas d'urgence. Nous ne pouvons pas encore attendre 1/2 heure. Nous avons appelé tes parents et il rejoindrons ton frère à l'hôpital.
LIV : C'est complètement injuste ! .
Les pompiers. accompagnés de quelques secouriste, et Antonin, allongé sur le brancard, prennent l'ascenseur et descendent en direction de l'ambulance.
Quand à nous, nous restons plantés là, dans couloir. Liv pleure. D'un pas mélangeant la tristesse et l'énervement, elle descend rapidement les escaliers. Je la suis.
MOI : Liv, attends...
LIV : Il n'est pas question que je regarde le départ de mon frère à l'hôpital par la fenêtre.
Nous arrivons en bas. Tous les élèves sont au fenêtre à regarder le spectacle.
Liv me prend la main et me regarde.
LIV : Je suis désolée de m'être énervée contre toi, alors que tu as sauvé la vie de mon frère.
MOI : C'est rien...
LIV : Non, ce n'est pas rien. Si un autre personne de ta classe aurait accompagné Anto à l'infirmerie (du moins au toilettes), il ne serai sûrement plus parmi nous à l'heure qu'il est.
MOI : Mais je ne comprends pas pourquoi...
Elle reprend ma main et me tire à part.
LIV : Mon frère a une infection des alvéoles pulmonaires. Il risque la mort chaque secondes de sa vie.
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Sydney's dream
Teen Fiction«Ce n'est qu'un parmi tant d'autre, chérie, et arrête de dire que c'était l'amour de ta vie, tu as 15 ans»... Pourtant, Iseult ne vit pas une amourette classique : le garçon qu'elle aime, suite à un accident, tombe dans un oubli total et ne la recon...