Chapitre 40 : Calling

181 15 2
                                    

CHAPITRE 40 : CALLING

[ISEULT]

Chambre. 23h28.

En ce moment ça va mieux. En parti parce que mon attention est surtout sur la rédaction sur Louis et sur Liv-Eloi. C'est vrai qu'avec toutes ces distractions, je pense moins à Antonin. Mais la vérité, c'est que tous les soirs, j'ai peur de m'endormir, car tous les matins, je me réveille avec joie pensant que je retrouverai mon ami. Et chaque matin, je me rappelle qu'Antonin n'est plus là. Qu'il s'efface petit à petit de ma mémoire et que je suis dans le besoin de reconstituer de nouveaux souvenirs avec lui, car les anciens sont trop lointain. J'ai besoin de lui dans ma vie. De son sourire, que je croyais. De ses yeux, dans lesquels je me perdais en pensant à chaque fois à cette phrase «deep Brown eyes». De ses lèvres qui frôlait ma joue, lors de notre bise matinale. De tous ce qui composait jadis, l'Antonin que j'aimais.

Je suis accrochée à son souvenir. Je ne l'aime plus lui, tel qu'il est maintenant. Mais j'aime son souvenir. J'aime son ancien lui. Je crains qu'il ne revienne plus.

Sans m'en rendre compte, une larme perlait sur ma joue. La sonnerie de mon téléphone me fait sortir de mes rêveries.

<<<<<<<<<<MARION>>>>>>>>>>

MOI : Allo ?

MARION : Coucou c'est moi.

MOI : Ça va ?

MARION : Non.

Elle pleure, elle aussi.

MOI : Qu'est ce qu'il y a ?

MARION : S'il te plaît ne me déteste pas !

MOI : Pourquoi je te détesterai ?

MARION : Antonin est venu tout à l'heure...des fleurs à la main. Il m'a demandé de sortir avec lui.

J'eus la sensation d'un coup de couteau dans le dos. De sentir la vie et l'espoir s'envoler de moi, le sang couler de mon échine.

MARION : Je n'ai jamais rien fait pour que ça arrive.

MOI : Tu n'y es pour rien.

MARION : Mille fois pardon...

Depuis des semaines, j'avais espéré que tous redeviennent comme avant, mais rien ne sera plus jamais pareil. Mon amie est belle, intelligente, gentille. Sans compter que c'est elle qu'il aime. Je ne fais pas le poids.

Au moment où l'on pense que les choses s'arrangent, le destin frappe un nouveau coup, pour montrer qu'il est bien là, qu'on ne doit pas l'oublier et qu'il ne faut pas qu'on se repose sur nos lauriers.

[MARION]

Évidemment, j'ai dis non. Pour Iz. Je ne suis pas amoureuse d'Antonin, mais je ne peux m'empêcher de repenser à son visage qui, d'abord si joyeux, a perdu toute sa couleur, toute forme d'espoir et de raison de vivre lorsque ma réponse s'était prononcé. J'ai peur de l'avoir détruit.

[ANTONIN]

Elle m'a détruit. C'est tous. Je repense à la lettre de Iz, et à la réponse de Marion. J'aime Marion, elle non. Iz m'aime, moi non. Pourquoi doit-on toujours tous compliquer ?

-----------------------------------------------------

Continuez bien à
- voter si ça vous plaît
- commenter ce que vous pensez
- partager sur les R.S. pour atteindre l'objectif des 200 votes et des 3K de vu 😘
Merci pour votre soutien.

Sydney's dreamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant