Chapitre 13 : La rentrée

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CHAPITRE 13 : LA RENTRÉE

[LIV]

Mon réveil sonne. J'aime pas les réveils. C'est un des nombreux point commun qu'on a avec Iz. Je vais dans une école franco-australienne. Elle regroupe tous les français habitant à Sydney ! J'adore le concept !

Je suis prête pour partir. Ma mère ne peut pas m'emmener. Et il est trop tard pour prendre le bus. Je décide donc d'appeler un taxi.

Le véhicule arrive quelques minutes plus tard.

TAXIMAN : Pour ?

MOI : Lafayette School

TAXIMAN : Comme l'autre demoiselle, ça m'arrange bien !

... : Liv ?

MOI: Iz ! Qu'est-ce-que tu fais là ?

IZ : Je vais à l'école.

MOI : Tu vas à Lafayette School ?

IZ : Oui !!

MOI : C'est génial !!

[ISEULT]

J'en reviens pas, Liv et moi, dans le même taxi, dans la même école, on est voisine et on parle français. J'ai un superbe pressentiment par rapport à elle. Mais je me rend compte que si je la vois souvent, son frère aussi. Je devrais supporter Antonin tous les jours ! Je ne comprends pas, mais tous ce qui se passe dans ma vie se rattache de près ou de loin à ce crétin.

MOI : Et Antonin, il n'est pas avec toi ?

LIV : Non, il est parti plus tôt et il a pris le bus.

MOI : C'est pas contre lui, mais, il est pas un peu...

LIV : Bizarre, étrange, flippant, spécial... Oh si !

Et on continue à discuter pendant tous le trajet.

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Nous voilà dans la cour ! Nous, la masse de petit français perdus. En haut du balcon, le directeur entame déjà sa 20ème minute de discours. Je n'écoute même pas. Mais...

LE DIRECTEUR : Bon, assez de blablas, nous allons procédé aux partages des classes.

Alors, le directeur appelle chaque élèves par classe au micro. On dit mon nom à la fin.

LE DIRECTEUR : «ISEULT LAFOREST !»

Je monte les marches d'un pas hésitant, et me dirige vers le groupe qui désigne ma classe. Je passe devant Liv, qui malheureusement, ne s'y trouvait pas.

J'observe discrètement ma classe. Je ne connais personne, juste...ANTONIN !

C'est un cauchemars, un cauchemars. Pas lui, pas ce crétin, non !

Le rang se dirige vers notre classe. Je n'ose parler à personne. Et personne ne me parle de la journée. À part peut-être un garçon qui me demande : «T'es nouvelle ?» (il s'appelle Quentin).

Je pensais que ma rentrée se passerai comme dans tous les films : on serai tous de suite venu me voir, et j'aurai tous de suite eu des amis. Mais la vie, ce n'est pas un film, les films, c'est pas la vie. Et ça, Antonin le sait.

Je passe le reste de ma journée seule. Liv reste avec ses amies et je n'ose pas m'imposer.

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Le soir, je m'endors sans aucun bonheur, sans aucune trace de joie, juste la solitude qui envahit mon cœur, jusqu'à mes plus triste rêves.

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