CHAPITRE 11 : ON EMMÉNAGE...
[THOMAS]
Elle est partie. Ça crée un énorme vide dans ma vie. J'hésite à l'appeler. J'ai tellement peur de sa réaction par rapport à la lettre que je lui ai écrite. Celle où je lui dis que je l'aime. Mais après tous, c'est à elle de m'écrire, non ?
Je le n'a reverrais peut-être plus? Il est temps que je l'oublie et que je tourne la page.
[ISEULT]
Cette nuit, on a dormis à l'hôtel et là, on est à la «maison». Je vais avoir du mal à l'appeler comme ça, mais ce qui est fait est fait, je dois me faire une raison. N'empêche que la maison est très jolie. C'est un grand appartement, avec une immense terrasse. De là, on peut même y voir une petit plage.
MON PÈRE : Iz, on va s'occupé de tous. Tu peux aller faire un tour de quartier si tu veux.
MOI : Bonne idée, merci Papa !
J'embrasse mon père.
Je sors de la maison. La quartier est super sympa même si la rue ne semble pas trop agitée. Je crois qu'on n'est pas vraiment dans la ville elle-même.
Je me dirige en direction de l'escalier de la plage. Cette dernière est cachée d'une côté par une falaise, de l'autre par des buissons. Je descends les escaliers qui m'y mène. C'est magnifique. Ce sable blanc, parfait, sans aucune trace de passage, une mer bleu azur, personne. C'est le seul endroit sur Terre que je qualifierais de paradis, si mes amis s'y trouvaient. Eux aussi, adoreraient cet endroit, et eux aussi auraient, pour la première fois, vu la splendeur et la douceur du Pacifique.
Je m'assieds sur le sable, au bord de l'eau. Avec mon doigts, je caresse la mer. Sa tiédeur parfaite, la bonne température. Je glisse me pieds dans le sable doux, réchauffé par le soleil. Cet endroit est mon endroit. Il n'y a personne, rien que moi, et la mer.
Je m'adosse à un rocher, et bercée par les vagues qui s'affalent avec grâce sur la plage, je m'endors.
Une lumière solaire m'éblouit. À contre-cœur, j'ouvre les yeux. Combien de temps ai-je dormis ? Quelle heure est-il ? Je regarde ma montre. L'aiguille ne tourne plus. L'eau a dû l'endommager.
Je me lève. À l'extrémité de la petit plage, je vois un homme, du moins un garçon. C'est peut-être l'occasion de me faire un ami. Je me décide donc à ravaler ma timidité, et à venir lui parler.
MOI : Hi ! Euh... What time's it, please ?
LE GARÇON /en marmonnant/ : L'heure de partir d'ici.../plus fort/ 3h15PM
MOI : Tu veux vraiment que je parte ? Suffisait de le dire...poliment.
LE GARÇON /faisant les gros yeux/...
MOI : Oui, je suis française.
LE GARÇON : A mano da allora !
MOI : Italien par dessus le marché ? Non, je ne partirai pas, désolé, en tous cas, pas temps que tu m'auras dit ton nom ?
LE GARÇON : You speak French and Italian ?
MOI : And English, but just a little bit.
Le gars se lève.
LE GARÇON : Moi, c'est Antonin, franco-italien habitant à Sydney.
MOI : Moi, c'est Iz, franco-franco déménageant en ce moment-même en Australie.
ANTONIN : Je suis désolé, mais j'aime pas qu'on vienne sur ma plage.
MOI : J'adore cet endroit, désolé...
ANTONIN : Non, c'est rien, mais promet-moi de ne parler à personne de cet plage. C'est tellement beau que les touristes s'y risqueraient si on parlait d'elle.
MOI : Compte sur moi. Ce qui fait la beauté de cette plage, c'est bien son calme.
ANTONIN : Merci.
Et il part, sans un regard. Il a l'air vraiment odieux, mais il semble très seul. Ça nous fait au moins un point commun. Je vais retourné aider mes parents.
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Sydney's dream
Genç Kurgu«Ce n'est qu'un parmi tant d'autre, chérie, et arrête de dire que c'était l'amour de ta vie, tu as 15 ans»... Pourtant, Iseult ne vit pas une amourette classique : le garçon qu'elle aime, suite à un accident, tombe dans un oubli total et ne la recon...