Boys can dance too

Chapitre 18

– A bientôt mon chéri.

– Salut maman.

Yuri prit sa mère dans ses bras, puis étreint son père et son grand père.

– T'as l'air bien impatient d'y retourner, fit ce dernier.

– Hum... ouais. Prend bien soin de Potya grand père. On se voit en mars pour le concours !

Il monta dans son train tout en continuant à faire au revoir de la main. Dix minutes plus tard le train s'ébranla et sortit de la gare pour quatre heures de route.

Son grand père avait vu juste, i lavait plus que hâte de retourner au lycée... Non pour être honnête il avait hâte de revoir Otabek. Depuis ce message il était sur un petit nuage. Il avait plus souri en une semaine qu'il n'avait souri de toute sa vie. Même sa famille l'avait regardé bizarrement quand il était rentré à la maison ce jour là.

Lui même ne se reconnaissait plus. Il s'était plusieurs fois surpris à réfléchir à la signification de ce message et à ses futurs agissements envers Otabek. Peut-être qu'il a écrit ça juste pour être gentil ? Ou que c'était une blague ? Ou même que ce n'était pas à lui que ce message était adressé. Puis il s'était donner un coup dans le front pour essayais de faire sortir toute cette niaiserie qui s'était installée en lui. Rien à faire

Puis maintenant qu'il avait réalisé qu'il était... enfin qu'il avait...il n'arrivait même pas à se le dire à lui même. Comment devait-il se comporter devant lui ? Yuri n'avait jamais éprouvé ce genre de chose auparavant. Il ne pensait même pas que c'était possible que ça lui arrive. Alors même si il avait l'impression de flotter à chaque fois qu'il relisait ce message, ça l'effrayait. Toutes ces émotions l'effrayait et la panique s'emparait de lui. Plus le temps qui le séparait de son arrivée au lycée se rapprochait plus son stress augmentait. Encore une fois il se frappa la tête.

En tout cas une chose était sûr : Hors de question de l'avouer à Otabek. Car une seule issue était possible s'il le faisait : le rejet. Oui après tout ils étaient deux garçons hein ? Quelle chance avait-il qu'Otabek soit de ce bord là ? Sûrement aucune. Puis comment réagirais son père et tout son entourage ? Il ne voulait pas gâcher sa réputation et sa relation avec son père était déjà assez tendue comme ça. Puis leur amitié en pâtirais. Pas question de perdre le premier vrai ami qu'il n'avait jamais eut.

Alors il devait juste faire comme si de rien était, rester impassible. D'autant plus qu'il devait continuer à garder ses distances avec lui quand Diana est dans les parages. Les choses ne faisaient que se compliquer et ça le fatiguait.

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Yuri du faire face à ses préoccupations bien plus tôt qu'il ne l'avait pensé. Il se stoppa à quelques mètres du portail : Diana était là. Elle lui fit signe de s'approcher avec un petit sourire suffisant. Essayant de garder contenance, il la rejoint en soutenant son regard.

– Qu'est-ce que tu fous là, t'a pas encore compris que ce n'était pas ton lycée ?

– Tu le sais très bien, je suis venu voir mon Beka, et vérifier que tu tenais bien tes engagements.

– Je ne me suis engagé à rien du tout, rétorqua Yuri.

– Tu veux vraiment jouer à ce petit jeu avec moi ?

Oh oui qu'il aurait aimé joué à ce petit jeu comme elle disait, si seulement il n'y avait pas le futur d'Otabek comme enjeux.

– Tu le ferais vraiment, je veux dire, balancer Otabek.

– Évidemment, si ça peux l'éloigner de toi.

Il comprenait beaucoup mieux quel était son but maintenant. Elle aimait Otabek, et elle avait sûrement remarqué qu'il se rapprochait de lui de façon qui pouvait être perçu comme pas seulement amical (il ne voulait pas l'admettre mais elle avait eut une bonne intuition). Elle voulait éliminer la concurrence. Même si cette dite concurrence avait mis du temps à réaliser qu'elle en était une. Ok il n'avait probablement aucune chance avec Otabek, mais ça ne voulait pas dire qu'il allait le laisser sortir avec cette fille. Bien qu'il doutait qu'il soit assez bête pour se laisser séduire par cette idiote.