Les bureaux du Monde, 15/09/16, 13h30
Point de vu Elena:
Cela faisait deux semaines que Claire m'avais mise sur l'affaire. Et je dois dire que plus j'en apprenais sur ces meurtres plus j'avais du mal à retenir mon sang-froid. C'est la première fois que je suis à la trace un tueur en série aussi méticuleux.
Bon certains journaux s'étant emparés de l'affaire en premier, en ont profité pour faire paniquer tout le monde.
Le culte de la peur a une grande influence...
J'ai de la chance dans le fait que j'ai un laisser passer avec la brigade de la crim'.
Je travaille dans la bonne rubrique. Et je compte bien faire mon boulot.
Aujourd'hui j'ai décidé de sauter mon déjeuner pour me rendre au quai des Orfèvres. C'est à l'autre bout de la ville. Et j'ai été appelée pour suivre les enquêteurs en charge de l'affaire.
J'étais heureuse de reprendre les enquêtes au plus près de l'action.
J'aime cette ambiance de recherche et de justice qui règne dans l'air. Et le sérieux déployé par les enquêteurs.
Je fermais mon ordinateur et attrapait mon casque et ma veste.
Une fois dehors, je chevauchais mon scoot et partais en direction de la crim'.
Quai des Orfèvres, 14h20
J'avais oublié à quel point j'aimais la façade extérieure du bâtiment... C'était un de mes quartiers préférés. Proche de Châtelet, du parc du Luxembourg aussi.
Des endroits où j'avais passé mon adolescence avec mes meilleurs amis.
Ça me rappelait à quel point je chérissais cette ville.
La ville lumière, et la simple raison pour laquelle j'habitais Montmartre est que depuis le Sacré Cœur, on ne peux rater aucun coucher de soleil. Et ça c'est mon petit plaisir. J'adorais les observer depuis la plage étant enfant et en grandissant la plage est partie mais mon amour pour les coucher de soleil est resté et c'est amplifié.
Je sentais mon téléphone vibrer dans la poche avant de mon jean. Je le sortais et vis un appel entrant.
Il n'y avait aucun nom.
Juste un numéro qui s'affichait. Je répond rarement aux numéros que je ne connais pas.
Mais on est en journée, je suis en plein boulot et de surcroît journaliste. Alors je fis un effort concernant cette méfiance constante à la limite de la paranoïa.
Je décrochais et regrettais aussitôt mon geste en entendant la voix de mon interlocuteur:
«-Elena?
-Oui? C'est qui?
-Tu ne te souviens pas?
-A vrai dire pas vraiment...
-Bon... On a couché ensemble il y à deux jours. On c'est croisé au bar. Tu sais la rhumerie? Je t'ai trouvé superbe tu étais avec une amie à toi. Et tu m'as proposé qu'on continue la soirée dans un autre endroit et je t'ai suivie et on a atterris chez toi.
-Aaaaah oui c'est vrai je m'en souviens maintenant. Et donc?
-Ben je sais pas je me disais qu'on pourrait se revoir...
-Désolé mais j'ai beaucoup de boulot, et je ne couche jamais avec la même personne plusieurs fois.
-Je vois, donc relation sérieuse tout ça c'est même pas envisageable?
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Le tueur à la rose blanche
General FictionDeux filles. Une flic et une journaliste. Un tueur. Un psychopathe qui laisse des roses à chaque personne qu'il tue. Un mari disparu. Un meilleur ami. Des relations enchaînées. Ils sont tous liés et vont tous s'allier pour arrêter le tueur à la rose...