tous pressés d'ailleurs

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Comment vous dire que travailler dans un bar tabac, ça ne m'a jamais vraiment brancher mais si ça peut me permettre de ramasser un peu d'argent pour vivre alors ça me va. mon rendez vous est à 10h40 précisément. je fais le nécessaire pour être convenable au niveau habits et maquillage. Alors je fais simple et relativement sobre.

Je prend pas le petit déjeuner quand j'ai vue l'heure, j'ai un peu paniquer, je connais pas du tout le lieu de la rencontre mais comme toujours depuis mon arrivée dans cette ville j'ai toujours trouver le moyen de me sortir les doigts, si vous permettez. Alors comme toujours j'ai demander à deux, trois passants et tous ont su m'indiquer, mais c'etait une question de vérrification. 

J'arrive devant "La Coupole", des types assis en terrasses, des femmes genres biker, je prend un peu peur quand l'homme debout les bras croisés m'interpelle.  Je commence vraiment à me demander ce que je fou ici, ou même pourquoi j'ai accepter un job qui ne me plaira pas. Enfin...

L'Homme me propose un café et me dis de m'assoir, sa voix ne m'inspire pas vraiment confiance, son visage et ses gros bras tatoués non plus à vrai dire.

Bon je ne vous explique pas l'entretiens mais je vous garantie que c'était une catastrophe, malgrès ça il m'embauche et espère me revoir lundi. C'est pas vraiment la meilleure nouvelle mais ça me permettra de vivre et d'économiser pour un appartement ici ou ailleurs peut-être. 

Le fait de penser appartement me rappelle quand mon frère et moi on etait petits on vivait dans un appartement completement pourri parce que la maison avait brulée. Je crois que papa n'avait pas eteint le four ou une connerie du genre. Papa, mon cher papa, que dirais- tu si tu voyais ce que je deviens, je me débrouille et je vais travailler, tout ce en quoi tu ne croyais plus pour moi. simplement un avenir. Et maman, que deviens t-elle? Et mon cher frère Romain? Je crois que vous avez tous oubliés mon existence mais ça me laisse indifférente. Et moi comme une pauvre fille je m'adresse à eux comme si ils étaient en face de moi.  Bref passons vite avant que ça me mette de mauvaise humeur.

J'ai une heure environ devant moi pour faire quelques boutiques et pour aller manger. Mon compte bancaire est quasi à sec, je sais pas où je vais manger ni où j'ai envie d'aller, je suis perdue entre m'amuser et l'envie d'être stable.

J'ai appeler Mathias pour venir manger avec moi, mais lui, il bosse, lui il a un emploi depuis plusieurs mois, alors il ne peut pas.

Je sors du dernier magasin, mon ventre gargouille, je m'installe alors à la première terrasse que je vois, et commande un verre de rosé, qui m'est refusé car je ne suis pas majeure.Super, je me rabat alors sur un diabolo fraise, rien de plus enfantin n'est- ce pas. Regarde les gens passés, putain tous pressés d'ailleurs.

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