Ne servirait à rien

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J'exécute. 

Au moment où je passe le seuil de la porte, mes poils se dressent, j'ai la chair de poule, l'intérieur de l'appartement est éteins. J'allume. Je me tourne vers lui, la lumière rend son visage blanc,il s'approche de moi doucement sans vouloir me brusquer. Encore est t'il suffisamment conscient pour prendre soin de moi?  Son regard vide et noir me fais peur, la façon dont il m'a tenue et parlé toute à l'heure me font encore peur.  J'avance alors dans le halle d'entrée, pose mon sac dans la chambre et m'assois sur le canapé. Lorsqu'il fait de même, je me sens tétanisé, impossible de bouger tel une proie devant son prédateur. Mais Mathias est mon copain mais Mathias me fais peur.

Après l'avoir observé du coin de l'œil gauche, je regarde la fenêtre, la nuit s'est alors installée. Je décide de briser ce silence. Vous savez, ce silence qui fait froid dans le dos. 

-Mat, je vais dormir, j'en ai besoin. A demain.

"Attend moi" me dit-il en se levant

- Je regrette, tu dors sur le canapé cette nuit

Il me répondit brusquement "Non, tu restes la, avec moi"

-Non je ne veux pas.

"J'ai dis que tu restais la" me crie t-il en s'avançant vers moi.

Je me retourne en direction de la chambre, et ferme cette dernière à clef. Ambiance glaciale. Pas un mot durant un long moment. Au moment où je recouvre mon corps avec la couette, j'entends du verre se briser sur le carrelage.  Suivi quelques temps après d'autre objets se cassant sur le sol. J'ai de plus en plus peur. Un scénario me trotte dans la tête en me demandant ce qu'il serait capable de faire de pire. 

Je met alors mes écouteurs et lance la musique. J'augmente le son au maximum pour ne pas l'entendre geindre. Sur une musique apaisante, je sens mes yeux qui se ferme et ma journée qui se termine pour faire place à celle de demain.

2 heures 20. Je me réveille en sursaut, transpirante, je m'assois et cale mon crâne sur la tête de lit. Ma mère, mon père, mon frère, mes études, l'hôpital, Mathias. Dans quelle direction prends ma vie. 

Il m'est alors impossible de me rendormir, je fais alors le point sur la vie que je mène. Et si j'avais fais les mauvais choix. Je serais qui actuellement si j'avais pris d'autres chemins que celui que j'ai emprunté? Ah puis refaire l'histoire ne servirait à rien.

SANS LIMITESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant