Puis la sonnette se fit entendre

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Un semaine que je n'ai eue aucune nouvelles de mes entretiens d'embauche. Une semaine également qu'on croule sous des galères d'argents, à se restreindre un maximum, à nous privés de loisirs etc. Une semaine que Mathias devient distant. 

Vendredi matin alors que je perds tout espoirs,  je reçois un message signé Mme Depam m'indiquant que sans mon expérience je ne pourrais pas avoir le travail sans une formation mais cependant elle acceptait tout de même un essai car elle souhaitait m'aider dans cette situation délicate. Je suis partagée entre joie et peur. Joie de pouvoir peut-être changer les choses et peur de devoir faire une formation et de ne pas avoir l'argent suffisant pour la faire. On verra bien quand ma période d'essais commencera, c'est à dire Lundi.

Mathias n'est pas dans le lit, il n'est pas non plus dans le salon-cuisine, l'appartement ne contient pas sa présence. J'essaye de le joindre mais tombe immédiatement sur son répondeur, je lui envois un bref message qui restera sans réponse jusqu'à la fin de la journée.

J'ai passer ma journée au lit avec une tasse de chocolat dont le résidu est désormais sec et un bol de céréales dont le lait à cailler. A regarder une série débile qui parle d'amour et d'une famille parfaite. Je n'ai pas bougé, je ne me suis pas habillée, oui, je n'ai strictement rien fais.

19 heure 24,  j'entend la porte d'entrée s'ouvrir. Je sors du lit et le vois enfin pour la première fois de la journée, un sac à dos posé sur le canapé, des sacs pleins de chez Carrefour et une bouteille à la main. Il à fait une folie, n'a pas su se contrôlé. Mon regard devient froid et fronce les sourcil. Il me regarde attentivement pendant un court instant puis prend mon visage dans ses mains, un sourire jusqu'aux oreilles et des yeux brillants. Je ne l'ai jamais vu de telle sorte. Il m'annonce qu'il a repris contact avec son père, lequel à qui il ne parle plus depuis son choix de stopper ses études.  Il m'explique vaguement leur conversation, Mathias lu aurait parler de moi, de nos soucis d'argent etc. Il lui a proposer un CDD qui pourrait si il le mérite aboutir à  un CDI. Son père a su lui donner une deuxième chance, je trouve ça magnifique.

Je ne lui dis pas, mais je suis fière qu'il est était voir son père et je suis fière de lui pour s'être bougé. Je regrette d'avoir douté de lui.

Ce soir, son père et sa femme viennent manger, prise de panique à cause du repas pas fait, de l'appartement crade et de tout le bazar qui règne... Mathias me rassure, ils viennent à 21 heure.

Le moment de la préparation des lasagnes est calme et loupé, c'est notre première fois à tout les deux, nous n'avons jamais cuisiner de la sorte. Ils devront être indulgents, je ne promet pas le bon goût de celle-ci. Le moment du ménage et du rangement se fait en musique et est plein de fou rire. On se jette des coussins et tout ce qu'il nous passe par la main, il me verse son linge traînant au sol sur moi et j'éclate de rire. Nous n'avons jamais non plus rigoler comme ça. Je pensais que j'étais en train de le perdre mais je me suis trompée sur toute la ligne. Il à changer et j'aime tellement celui qu'il est en ce moment. Il me jette l'ultime coussin et je me vautre sur le canapé sur lui pour tenter de le frapper gentiment avec mes bras frêles. Il se laisse faire et fini par m'embrasser.

Après un instant calme et doux, on se décide de finir notre mission ménage puis la sonnette se fit entendre.

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