SANS LIMITES

je finirais par regretter

Un vase est tombé, un verre s'est brisé, la musique s'est arrêter, et moi, je me suis écrouler. L'appartement n'a plus de sens, il est sans dessus dessous. Il est dévaster. Comme si un cambriolage avait eu lieu, mais c'est juste moi qui suis partie en vrille. Un excès de colère, de haine, de rancœur m'a parcouru, j'étais incontrôlable. J'ai l'envie et le besoin d'être seule, mais je ne suis pas chez moi. Il faut que je sorte, que je cours, que je me défoule ailleurs. J'ai assez fais de dégâts ici. Je prend mon sac et met presque la totalité de mes affaires. Je laisse un mot complètement illisible en guise de remerciement. Mon état est lamentable mais je dois partir.  

La rue est bondée, j'ai honte mais je peux me fondre dans cette masse informe. Mon inconscient me guidera ce soir, je suis amputée de mes sens. J'erre dans les ruelles, je regarde les filles de mon age avec une telle jalousie. Ce soir, j'ai touché le fond. Ce soir je ne vais pas bien, je suis malade, ce n'est pas moi, mais j'aime. J'aime oublier tout les soucis de ma putain de vie.

J'ai saccagé un appartement, j'ai accoster des gens et je parle seule. J'ai rencontré une fille, on a parler durant des heures sur le bord du canal, mais je ne sais pas son prénom, je ne sais même pas si elle existe réellement. Je ne connais pas mes limites, je suis comme hystérique à l'intérieur de moi. Je me sens inconnue de mon propre corps, ça fais un peu peur mais c'est si agréable. Je rejette les appels de Mathias et ne prends pas la peine ni d'ouvrir ses messages, ni d'y répondre.

Le jour se lève doucement, un jeu de lumière se produit dans le ciel, un jeu d'ombre se produit sur terre. Ma tête cogne et tourne. Je suis toujours assise le long du canal et mon sac est tombé à l'eau. Comme l'impression que ma vie y est aussi tombée.

J'ai eu des occasions, j'ai eu de sacrées opportunités, mais comme souvent, j'ai tout gâché et je finirais par regretter.