Je rentre chez moi après cette journée, riche en émotions.
On s'aime toujours avec Matt, ce qui prouve bien que ce que je ressentais encore pour lui, il le ressentait également.
Je sélectionne une robe moulante noir à manches longues, elle m'arrive au dessus du genou, je veux le reconquérir, je mets le paquet.
Je lisse mes cheveux afin que mon carré se dessine bien, je maquille mes yeux en noir charbon, je mets mon fond de teint, ma poudre, mon blush, un rouge à lèvres nude mat. Je me parfume, je mets mes escarpins doré pour une touche de couleur, je prend ma veste en cuir, mon sac, mes clés, mes clopes, le briquet et c'est partit direction le Starlight.
J'arrive à la boîte, il y a du monde, je cherche Matt du regard, je le trouve assis sur une banquette, il est beau. Je sais je me répète mais c'est vrai, je m'approche de lui, mon cœur s'accélère, mes mains deviennent moitent, on dirais une gamine de quinze ans qui voit son premier amour..
Il lève son regard vers moi, il me sourit, il se lève et embrasse ma joue.
Matt : tu es magnifique !
Je rougis et lui répond un simple merci.
Je m'assois à ses côtés, nous commandons des boissons.
Matt : alors qu'est-ce que tu deviens ?
Moi : bah écoute, je travaille pour Christian dans son entreprise... Et toi toujours à Carter ?
Matt : toujours ! J'ai un nouveau collègue... C'est pas toi..
Ravi que ça soit un et pas une !
Nous discutons de tout de rien sauf de nous, on rattrape le temps perdu, ça fait du bien, nous arrivons à rire comme avant.
Il m'a tellement manqué. Je le regarde dans les yeux, j'y vois cette lueur qu'il avait quand on était ensemble, ça me fait sourire, j'ai le cœur qui fond.
Moi : tu m'as tellement manqué
Il prend ma main et la met dans la sienne.
Matt : toi aussi.. Tu sais même pas à quel point !
Je lui prend la main et l'entraîne sur la piste de danse, nous dansons collé-serré, nos bassins sont collés, j'ai mes bras autour de sa nuque, lui a ses mains autour de ma taille, on ne se quitte pas des yeux.
Je sens cette putain d'attirance qui est présente à chaque fois qu'on est ensemble, elle est tellement forte..
Il est terriblement sexy...
Putain de merde... Je me mords la lèvre inférieure, il caresse de son pouce ma lèvre
Matt : putain arrête ça immédiatement ! Je suis faible là, je vais pas pouvoir me retenir !
J'en peux plus, il me rend dingue, c'est trop dur de résister puis comme dit Oscar Wilde, le seul moyen de résister à la tentation c'est d'y céder, non ?
Merde, merde, merde.
Je me jette littéralement sur ses lèvres, il intensifie ce baiser en me appuyant sur mes hanches, en me rapprochant de son corps, j'oublie tout, son couple, nos problèmes, il y a que lui et moi, j'aimerai que ce moment ne s'arrête jamais, je ressens c'est petit papillons dans mon ventre.
Je le veux pour moi et uniquement pour moi.
Il me mord la lèvre ce qui me fait vriller, il se dirige vers mon cou en suçotant.
Moi : putain Matt...
Mon souffle sa saccade, bordel qu'il arrête sa douce torture j'en peux plus.
Il s'arrête et m'embrasse passionnément, on se sépare à bout de souffle, il pose son front contre le mien, il se mord la lèvre
Matt : putain Laura , dis moi que tu le ressens toujours ce putain de truc entre nous..
Moi : plus que jamais et c'est tellement bon !
Matt : je t'aime
Mon cœur rate un battement, ce mot là sortant de sa bouche, c'est d'une douceur, ça me rend heureuse comme jamais, il y a que lui, qui peut me faire ressentir une multitude d'émotions à la fois en un seul baiser, en un seul mot.
Je l'embrasse tendrement.
Moi : je t'aime Matt.
Il se fait tard et Matt me ramène chez moi.
On rentre dans mon appartement , je ferme la porte, je prend son visage en coupe, je l'embrasse passionnément, il descends dans mon cou, il l'embrasse, le lèche, je bascule ma tête en arrière afin qu'il est plus d accès, il sait que c'est mon point faible, je pousse de petits cris. Il se stop, il me regarde avec désir tout en se mordant la lèvre.
Je décide de prendre les choses en main, je defais les boutons de sa chemise à un, à un, je la fait tomber au sol, j'embrasse sa bouche, son cou, son torse et son bas ventre, mes lèvres contre sa peau lui déclanche plein de frissons, je le sens et lui souris contre sa peau.
Je defais sa ceinture et la jette au sol, je l'embrasse tout en enlevant le bouton de son jean, une fois ceci fait, je m'accroupi puis enleve son boxer, le voilà nu devant moi, je prend son sexe dans mes mains et fait de lent va et viens, sa respiration se saccade puis sans qu'il s'y attend, je mets son sexe dans ma bouche et accélère les mouvements, il passe une de ses mains dans mes cheveux en murmurant putain.
Je le sens au bord du précipice, il me relève d'un coup, il passe une main sur ma nuque et il m'embrasse tout en enlevant ma robe puis mon soutien à gorge, il se mord la lèvre à la vue de mon corps.
Il me pousse sur le lit, il effleure mes lèvres ce qui me fait grogner, il embrasse ma poitrine, avec sa bouche, il s'amuse à la lécher, il suce mon téton puis l'autre tout en mettant une main dans mon string afin de titiller mon clitoris, je suis aussi mouillé qu'en Bretagne un jour de pluie.
Il embrasse mon ventre et enleve mon string, il souffle sur ma partie intime, il embrasse l'intérieur de ma cuisse ce qui me fait frisonner, il embrasse ma partie intime et commence à la lécher, je m'aggripe au draps et me cambre, ma cage thoracique s 'élève de plus en plus vite.
Moi : Matt...
Je sais qu'à l'entente de son prénom, ça le fait vriller complètement.
Il me stop, je prend un préservatif dans le tiroir de ma commande de nuit et l'enfile sur son sexe .
Il se met sur moi et commence à me pénétré doucement, nos souffles s'accélèrent mais je suis impatiente, je le pousse et me met sur lui, j'ondule mes hanches de plus en plus vite
Matt : putain Laura
Il reprend le dessus, il me tourne de façon à ce que je sois dos à lui, il me pénètre ses coups de reins sont de plus en plus fort et rapide, je le supplie de ne pas s' arrêter mais il me fait languir en ralentissant le rythme, je grogne, ce qui le fait sourire.
Il reprend le rythme rapide et je finis par jouir puis il me rejoins quelques secondes après, il s'écroule sur son dos, essoufflé.
Je l'aime.
C'était magique
