15. sometimes quiet is violent (s1e4)

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Média : Bellamy Blake & Thalia Murphy (en vrai c'est Octavia Blake mais chuuut)

Il était tard, le Soleil avait disparu pour laisser sa place à la Lune. Tout le camp était réuni à côté du feu. Clarke et Bellamy l'avaient demandé afin qu'ils puissent nous parler.

Plus tôt dans la journée, après que Charlotte ait avouée avoir tué Wells, je me suis réfugiée dans la navette, et n'en suis pas sortie jusqu'à ce que Clarke et Bellamy nous le demande. J'aidais Monty qui essayait de créer un moyen de communication avec l'Arche grâce au bracelet de Clarke. Des échos m'étaient parvenus comme quoi Charlotte, Finn et Clarke s'étaient enfuis et que mon frère et sa bande étaient partis à sa recherche, mais je n'en savais pas plus. A vrai dire, je n'avais pas chercher à en savoir plus.

Mais lorsque Clarke et ses moutons étaient rentrés avec la bande de Murphy, j'avoue m'être demandée où étaient passés mon frère et Charlotte. C'est pour cela que j'étais restée avec tout le monde et que j'écoutais ce que Clarke et Bellamy nous disaient.

- Ce n'est pas à nous de décider qui doit vivre ou mourir. Nous ne sommes plus sur l'Arche, commença-t-elle, ça ne sera pas en revendiquant "on fera ce qu'on voudra !" qu'on survivra sur Terre. Si on veut avoir une chance de survivre, il nous faut des règles. Charlotte a tué Wells. On ne peut pas s'amuser à tuer les gens pour se sentir mieux dans sa peau. Mais ce n'est pas pour cela qu'il faut la tuer à notre tour. Mais...Murphy l'a tué, Jaha l'a tué, on l'a tué. Oui, nous l'avons tous tué ! C'est pour ça qu'il nous faut des règles, pour éviter que les gens s'entretuent ou...ou se suicide..

Clarke s'essuya la joue et Bellamy continua de plus belle.

- Murphy a faillit la tuer. Il le voulait. On ne peut pas tolérer que d'autres actes comme celui-ci se reproduise !

- Nous avons donc pris la décision de l'expulser du groupe, reprit Clarke.

Mon corps se figea. Mon cœur s'arrêta de battre durant un instant. Ils avaient expulser mon frère du camp. Il va mourir, seul, dehors, sans vivres, ni abris, et pourchassé par les natifs. Je regardais dans le vide. J'étais perdue. J'étais venue sur Terre pour mon frère, pour pouvoir passé du temps avec lui et rattraper toutes ces années où nous avions été séparés. Mais en une semaine, ils me l'avaient enlevés.

C'en était trop. La mort de Wells, l'expulsion de Murphy. Tout ça en une journée. Mon corps n'allait pas tenir. Tout le monde était parti. Seul Bellamy était resté, me regardant avec cet air compatissant. Cet air compatissant sur sa gueule d'ange qui me donnait envie de la cogner. Mes larmes coulaient, je le sentais, mais je ne contrôlais plus rien. Ma haine, ma colère et mon envie de vengeance avaient prit le dessus. Alors j'avançais vers lui.

Il me fallait un responsable. Il aurait pu empêcher tout ça, mais il ne l'a pas fait.

C'est de sa faute.

Mes poings étaient tellement serrés que je sentais mes ongles transpercer ma peau. Mais je m'en fichais. Une fois arrivé devant lui, je levais la tête pour pouvoir le regarder dans les yeux. Mes larmes coulaient.

- Thalia...commença-t-il avant que je ne le coupe.

- C'est de ta faute, criais-je entre deux sanglots.

Mes poings rencontrèrent son torse et mes larmes continuaient de couler. Je le cognais plusieurs fois, mais il ne bronchait pas.

- Tu l'as tué Bellamy, essayais-je d'articuler entre deux coups, tu as tué mon fr...

Il me stoppa en prenant mes poignets, et je m'écroulais contre lui. Il lâcha mes poignets pour passer ses bras autour de moi et posa sa tête sur la mienne.

C'est de ma faute aussi, finalement...

J'aurais du passer plus de temps avec lui au lieu de se disputer pour tout et pour rien. Il avait besoin de se sentir mieux. C'est mon frère et je l'ai abandonné...

Je fermais les yeux essayant de me calmer. Ma respiration devint régulière mais mes larmes continuaient de couler.

- Ton frère, je sais...dit Bellamy après un moment de silence.

Je me redressais pour le regarder.

- Comment tu le sais ? demandais-je perplexe.

Il sourit légèrement avant de répondre :

- Il me l'a dit, après m'avoir demandé de veiller sur toi.

- Je n'ai besoin de personne pour veiller sur moi ! dis-je en me détachant de lui, Je peux me débrouiller seule.

Il hocha la tête et s'approcha de moi. Sa main se déposa sur ma joue, celle qui était blessée. Il la caressait avec son pouce, doucement. Nous étions tellement proches que je sentais son souffle. Ses yeux étaient fixés sur moi et, les miens cherchaient le moindre indice pouvant m'indiquer quelle émotion il ressentait. Aucune. Il ne laissait passer aucune émotion. Le contact de sa moi sur ma peau fit réveiller la douleur, mais je ne fis rien. J'étais incapable de bouger. Il descendit son regard sur ma bouche, puis sur ma joue.

- Tu devrais aller voir Clarke pour qu'elle te soigne ça, dit-il avant de détacher sa main et de partir vers une tente d'où provenait des rires féminins.

***

hey ! j'espère que ce chapitre vous a plu.

je m'excuse pour le fait que le chapitre soit aussi court. je viens de sortir de ma période d'examen et je n'ai pas trop eu le temps d'écrire ou quoi.

je voulais aussi vour remercier, parce que grâce à vous, puissions-nous nous retrouver est classé #1 dans la catégorie #bellamy. c'est juste énorme, merci beaucoup :)

bon, je ne sais pas si vous avez remarquer, mais pas mal des chapitres de puissions-nous nous retrouver portent une citation de chanson (ce chapitre c'est extrait de car radio de twenty one pilots), alooors, quelle est votre citation de chanson préférée ?

j'en ai tellement mdr, mais j'aime beaucoup les textes de rap, et dans une chanson de roméo elvis (un de mes rappeurs préférés), il y a "vraiment, quand je t'embrasse c'est comme une sorte de dauphin sophistiqué". je trouve cette punchline juste magique mdr mais après ya beaucoup de chansons avec de belles paroles et tout, enfin bref...

merci d'avoir lu :)

(et n'oublie pas de voter et de commenter, laisse parler ton imagination :3)

"Puissions-nous nous retrouver" // The 100 fanfictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant