"Puissions-nous nous retrouver" // The 100 fanfiction

5. how is it you never notice that you are slowly killing me ? (s1e2)

Média : Bellamy Blake et John Murphy

Jour 2 sur Terre

Je me réveillais dû au bruit que faisaient les autres adolescents. J'avais passé la nuit dans la navette, à côté de Wells. Il doit sûrement déjà être tard car il n'y a plus grand monde ici. Un bruit sorti de mon ventre. Ça doit faire plus d'une quinzaine d'heures que je n'ai pas mangé. Je mets mes Dr. Martens et sors à l'air libre. Le Soleil m'éblouit mais le paysage est magnifique. Dehors, les gens s'occupent comme ils peuvent en attendant qu'Octavia, Finn et les autres reviennent avec la nourriture.

Je découvre que quelqu'un a suivi l'idée de Wells et a installé un seau pour récupérer l'eau de pluie. Je me sers de mes mains pour faire un bol et boit quelques gorgées. Je pars alors à la recherche de Wells. Je le trouve à l'écart de tout le monde, une pelle à la main. Il a enlevé son bomber et n'a donc que son t-shirt, trempé à cause de la transpiration.

- Ça va ? Qu'est ce que tu fais ? demandais-je en arrivant

- Ah ! Thalia ! dit-il en s'asseyant dans la terre en même temps que moi, je viens de finir d'enterrer les deux morts de la navette

- Ah oui...t'es courageux pour faire ça p'tit Chancelier, dis-je en rigolant, tu sais qu'ils ont récoltés de l'eau de pluie comme tu l'avais dit hier ?

- Ah non ! J'avais pas vu, c'est où ? Tu m'accompagnes ? demanda-t-il en se levant

- Bien sûr.

Sur le chemin, Wells m'expliqua qu'il avait prit les vêtements des morts pour avoir des affaires de rechange. Arrivés à la navette, il posa les vêtements par terre et commença à boire. Il se retourna vers moi puis vers le seau pour enfin décidé à m'éclabousser d'eau.

- Wells ! T'es un homme mort ! criais-je en courant vers lui

Un groupe de jeunes jouant au football avec un t-shirt enroulé comme balle passa alors entre nous.

- Thalia ! Tu pourras me tuer plus tard stp ? Je dois aller poser ça quelque part, dit-il avec sa mine irrésistible et en pointant le tas d'affaires du doigt.

Je n'eus pas le temps de répondre qu'il me prit dans ses bras en ajoutant un "Merci". A vrai dire, je n'ai pas vraiment l'habitude des contacts humains autres qu'avec ma famille, mais je crois que je vais devoir m'y faire. Lorsque Wells partit, je décidais d'inspecter mon sac, parce qu'à part mes vêtements de rechange, je ne savais pas à quoi m'attendre. Je m'assis et le prit. La première chose que je vit en l'ouvrant était une lettre, écrite à la main. Sur l'Arche, tout était numérique, on écrivait seulement pour les grandes occasions.

Chère Thalia,

Si tu lis cette lettre c'est que tu es bien arrivée sur Terre, vivante. Ce que j'espère de tout mon cœur.

Saches que depuis maintenant dix ans, tu as pris une place très importante dans ma vie. Tu m'as fais ouvrir les yeux sur des enjeux de la vie que je pensais inutiles, sur des sentiments que je pensais perdus. A présent, enfin dès demain, ma vie, mon appartement et mon cœur me paraîtront vides.

Alors, en tant que tuteur légal, j'ai le droit de t'ordonner certaines choses. Aujourd'hui, je t'ordonnes seulement de vivre, de survivre, je ne pourrais pas tolérer de te perdre Thalia.

Pour cela, tu trouveras, dans ton sac, les quelques objets que j'ai pu te trouver et qui pourraient t'aider :

- des vêtements (ceux que tu m'as donné ce matin même)