Nous sommes dans ma cuisine et Nohella envoie des messages à Abby pour la prévenir de ce qu’il
s’est passé chez ses parents. Elle ne parle pas beaucoup et je peux la comprendre après cette sale
soirée. J’espère que maintenant ça ira mieux, il ne faut pas trop la pousser à bout, elle est fragile
quand même et trop de pression risque de la faire péter en une fraction de seconde.
Je sais que sa vie était parfaitement tranquille avant qu’elle ne sorte avec moi, mais je suis trop
égoïste pour l’avouer. Je peux la perdre à tout moment à cause de tout ça ! Le premier qui se mettra en
travers de mon chemin sera mort sur le champ. Elle m’est beaucoup trop précieuse et je ne
supporterai pas de la perdre. Ce petit bout de femme a réussi à me dompter, aucune autre n’avait eu
ce pouvoir auparavant. Elle est patiente et j’aime ça chez elle, car elle savait que de se mettre en
couple avec moi ne serait pas de la tarte. J’aime Nohella plus que je ne l’aurais imaginé. Les
sentiments que j’ai développés pour cette fille sont puissants. Je me demande même par moment si
quelqu’un ne m’a pas jeté un sort !
Elle est vraiment tout ce que je cherche chez une fille et je sais qu’aucune autre ne lui arrivera à la
cheville. Je suis pris dans ses filets et elle me tient par les couilles, tellement fort que si elle me
lâche ça risquerait de me les briser à jamais. Elle a l’air pensif et fixe le bout de la pièce.
– Ça va ma puce ?
Elle relève ses magnifiques yeux vers moi et me fait un léger sourire qui n’atteint en rien ceux
qu’elle me fait d’habitude.
– Oui, ça peut aller.
– Tu veux manger ou boire quelque chose ?
– Un verre d’eau fera l’affaire.
Je me tourne et je prends un verre dans le placard avant d’aller jusqu’à l’évier, lui sers un verre et
lui tends, elle me remercie et le boit d’une traite. Elle se lève et lave le verre avant de le poser avec
la vaisselle qui est déjà en train de sécher.Ses gestes sont automatiques et je suis sûr qu’elle ne me
dit pas tout, je ne vais pas la forcer à me dire ce qui la tracasse, car pour ce soir elle en a eu pour son
compte.Je sais que ça va me travailler, mais je lui demanderai plus tard. Nous sommes debout dans la
cuisine et nous nous faisons face, elle ne parle pas et je m’avance vers elle pour la prendre dans mes
bras, elle encercle les siens autour de mes hanches et souffle légèrement quand nos corps se
retrouvent.
– Tu es fatiguée ?
– Ça peut aller et toi ?
– Non ça va, tu veux faire quoi ?
– Regarder un film au calme.
Je la lâche et je prends sa main, nous montons les escaliers sans faire de bruit et j’ouvre la porte de
ma chambre qui grince légèrement.
– Mince j’ai oublié mon sac en bas.
Installe-toi, je vais aller le chercher.
– Merci.
Je redescends et j’attrape son sac resté dans la cuisine, son téléphone vibre une fraction de seconde
et je le récupère, mais le peu que je vois me laisse perplexe. Je déverrouille l’écran et je clique sur
le message d’Abby, je ne devrai pas faire ça, mais la panique me gagne.
... Ne prends pas une décision que tu pourrais regretter...
Je retourne dans le menu et j’entre dans les messages, elle a tout effacé et il ne reste plus que celui-
ci. Merde de quoi elles étaient en train de parler, quelle décision ? Je repose le téléphone sur le plan
de travail et je remonte la tête en vrac. Je prends sur moi et j’entre dans ma chambre, Nohella est
assise sur mon lit et regarde ses mains qui sont posées sur ses genoux. Elle n’a pas l’air d’aller bien
et je commence vraiment à me poser la question ultime. Je pose son sac par terre et je monte sur le lit
derrière elle sans dire un mot, j’encercle sa taille avec mon bras et elle sursaute. Elle pose sa tête sur
mon torse et je repousse ses longs cheveux bruns sur le côté pour pouvoir voir son visage.
– Ma puce, dis-moi ce qu’il ne va pas.
– Rien, ça va ne t’inquiète pas.
– Nohella ne me prend pas pour un con, je sais que ça ne va pas.
Elle se tourne et se met face à moi, j’essaie de voir si quelque chose cloche sur son visage, mais
rien ne paraît avoir changé. Elle passe sa main sur mon ventre je trésaille sous son contact.
– Tu as mal ?
– Non.
Elle me pousse pour que je m’allonge et elle soulève un peu mon T-shirt. Sa main se pose sur sa
bouche et ses yeux se remplissent de larmes, je me relève un peu et je vois que j’ai un hématome
énorme, c’est sûrement à cause de l’autre connard quand il m’a donné un coup de pied tout à l’heure.
– C’est rien ma puce.
Elle me regarde une fraction de seconde avant de déposer ses lèvres sur mon ventre. Je pose ma
main sur son dos et je la caresse légèrement. L’hématome va s’en aller d’ici quelques jours, ce n’est
pas la peine d’en faire tout un plat. J’aimerais lui parler du message, mais j’ai peur qu’elle prenne
mal le fait d’avoir fouillé dans son téléphone. Ses petits baisers laissent une petite trace humide et je
frissonne. Je passe ma main dans ses cheveux et elle se redresse pour s’avancer et poser ses lèvres
sur les miennes. Je l’attrape doucement et je la fais venir sur moi. Nos langues s’emmêlent et je la
rapproche en tenant ses cuisses. Elle ondule légèrement et je la fais basculer sur le côté pour me
mettre entre ses jambes. J’appuie mon érection contre elle et elle gémit. Je relève la tête vers elle,
ses pupilles sont dilatées au maximum.
– Marwan, fais-moi oublier.
Je ne réponds pas et je la déshabille lentement avant de me mettre nu également. J’attrape une
capote dans mon tiroir et je la pose à côté de moi. Je la caresse le long de ses côtes, elle a la chair de
poule et son dos se cambre. J’aime la façon dont son corps réagit sous mes caresses. Je descends ma
main entre ses jambes et je pose mes doigts sur son clitoris. Je ne la quitte pas des yeux une seule
fois, elle mord dans sa lèvre inférieure et elle serre mes draps de ses petites mains parfaites. Le
spectacle est tellement beau que c’en est douloureux pour moi. J’attrape la capote quand je sens que
sa jouissance est proche, je fais descendre ce fichu morceau de latex sur ma queue, il faudrait que je sache si elle prend la pilule ou un truc du genre. Je me positionne entre ses cuisses et je relève ses
fesses pour la pénétrer d’un coup de reins brutal. Elle pousse un petit cri, je regarde son entrejambe
et le spectacle que je vois me plaît bien. Elle avale ma queue à la perfection. Je lui prends les jambes
et je les place sur mes épaules. Je veux expérimenter de nouvelles choses avec elle, je veux qu’elle
ressente des sensations hors du commun avec moi. Je n’ai pas fini de lui faire découvrir tout ce que le
sexe peut offrir. Elle ferme les yeux très forts quand je me mets à bouger en elle.
– Regarde-moi.
Elle ouvre les yeux doucement et plante son regard dans le mien. Elle a l’air complètement
déconnectée de la planète terre.
– Je t’aime Nohella.
– Oh Marwan, oui. Oh mon dieu.
Je la pilonne sans relâche, il fallait que je pousse un peu plus loin avec elle. J’en avais besoin pour
me faire redescendre à moi aussi la pression de ces derniers temps. Elle s’accroche à mes bras et je
ralentis un peu avant d’accélérer et de ralentir aussitôt. Elle va bien finir par me supplier de la faire
jouir ! Ses yeux se révulsent et sa respiration est saccadée. Mon dieu elle est magnifique et elle
m’appartient. Je relâche ses jambes et je me retourne pour qu’elle soit au-dessus de moi. C’est la
première fois que nous faisons autant de choses pendant l’acte. Elle ne me dit rien et j’attrape ses
hanches pour la faire monter et redescendre le long de ma queue gonflée au maximum pour elle. Elle
pousse des gémissements et met sa tête en arrière. Je me redresse et j’encercle sa taille, mes gestes
sont super calculés. Elle pousse un petit cri au moment où je la redescends plus fort. Ses fesses
claquent sur mes jambes et ses cris redoublent, je sais que je viens de trouver son point sensible.
– Marwan, j’en peux plus s’il te plaît.
Enfin la phrase que j’attendais ! Qu’elle me supplie de la faire jouir me ferait presque avoir mon
propre orgasme à moi aussi.
– Accroche-toi à mon cou.
Elle passe ses bras autour de moi et je pousse en elle encore quelques minutes. Nous partons tous
les deux dans une jouissance qui nous fait pousser un cri de soulagement presque bestial. Je retombe
sous l’épuisement et j’entraîne Nohella avec moi dans ma chute, elle ne bouge plus et respire très
fort. Je lui caresse le dos et sa respiration s’apaise un peu.
– Je t’aime.
Mon cœur se gonfle à l’évocation de ses paroles, je crois que je n’ai pas à m’en faire pour ce
message, je ne pense pas qu’il m’était destiné...
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Lui Seulement Lui
RomanceJe suis content de moi, les gars étaient ravis de voir que ma bonne humeur était revenue et je sais très bien que c'est grâce à cette petite brune que je suis dans cet état d'apesanteur. J'ai l'impression d'être au Nirvana et c'est la première fois...