Je me réveille, elle n’est plus là il n’y a déjà plus son odeur qui flotte chezmoi. Je le savais depuis
hier, car la dernière fois que j’ai cru entendre sa voix dans mon sommeil, elle me disait adieu.J’ai
bien essayé de la retenir, mais elle m’a échappé, est-ce qu’au moins elle était vraiment là hier soir ?
Où est-ce un rêve ? Je m’assoie et je regarde l’heure, il n’est que 6 h du matin et je suis déjà debout.
Je remarque une feuille pliée sur ma table basse et mon cœur fait un bond dans ma poitrine, je
l’attrape et je respire un grand coup avant de poser mes yeux dessus..
Marwan ;
Je voudrais que tu saches, que tu es et que tu restes mon premier et unique amour. Je t’écris et je
te regarde dormir, je m’imprègne de ton image et de ton si beau visage. Je ne suis pas sûre de
pouvoir tirer un trait sur toi, mais il le faut. Je souffre tellement de ton erreur que chaque seconde
qui passe je perds de plus en plus pied. C’est une douleur qui ne partira jamais, chaque fois que je
poserais les yeux sur «elle», j’aurais mal à en crever. Je vais essayer de vivre avec et de penser
aux bons moments que nous avons traversé tous les deux, il y en a de tellement beaux qui doivent
rester graver dans notre mémoire. Tu n’es pas une erreur et je t’interdis de le penser, tu n’étais
juste pas le bon, juste un passage dans ma vie. Même si je t’avoue que de t’écrire me déchire
l’âme. Je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi. Les souvenirs, je ne les oublierais
jamais mon amour. Tu es quelqu’un de génial et tu pourras remonter cette pente, tout comme je
dois le faire, nous en sommes capables. Je ne t’oublierais jamais mon amour. Tu seras toujours le
seul et unique homme que j’aurai tellement aimé en secret jusqu’à ma mort. Comme je l’ai indiqué
dans mon journal, tu seras toujours « Lui, seulement lui ! » Je t’aime du plus profond de mon être,
tu as kidnappé mon âme et mon cœur et je te demande d’en prendre soin à tout jamais. Je t’en
supplie essaie de recoller les morceaux, c’est un appel à l’aide que je t’envoie. Je t’aime Marwan
aussi fou que ça puisse paraître, je ne cesserais jamais de t’aimer.
Ta puce Nohella.
Je regarde la lettre comme si ça ne pouvait pas être possible. Elle est partie de ma vie et je ne la
reverrais sûrement jamais. Je plie la lettre et je me lève comme un robot pour aller me servir un café.
Il faut que j’aille de l’avant, je me le répète sans cesse. Elle m’a quitté pour de bon cette fois-ci, ça
fait un mal de chien, mais je dois faire ce qu’elle me demande. Je marche sur quelque chose en
repartant vers mon salon, c’est un élastique pour cheveux. Elle a dû le perdre hier ou ce matin. Je le
ramasse et je le serre dans ma main, c’est la seule chose que j’ai pour me souvenir d’elle pour
l’instant. J’ouvre le tiroir de mon meuble et pose la lettre à l’intérieur. La douleur est tellement forte
que j’ai du mal à prendre conscience de ce qu’il ce passe réellement, comment je peux faire pour
recoller ces milliers de morceaux ? Je me sers un café et je le bois en vitesse, je m’habille, je
prendrais une douche ce soir après le boulot, je veux encore sentir la sensation de son toucher sur
moi. Je mets l’élastique dans ma poche de jeans et je m’en vais, je dois quitter cet appartement au
risque de devenir fou.
***
– Marwan qu’est-ce que tu as fait dans ton dos ?
Je ne comprends pas ce que Brook me dit et je me retourne sur elle.
– Rien pourquoi ?
– Tu m’expliques les griffes.
Je ressens encore la sensation des ongles de Nohella me lacérer la peau au moment où je l’ai fait
jouir sur mon canapé.
– Longue histoire.
– Demande à ta conquête de ne pas t’abîmer la prochaine fois.
– Bien.
C’est tout ce que je suis capable de lui répondre, je ne vais pas m’éterniser sur le sujet et en plus ce
sera peut-être mon seul et unique dernier souvenir d’elle. Je prends place sur la chaise et je me laisse
faire, pour une fois je ne râle même pas. La maquilleuse me regarde bizarrement, mais je m’en tape,
plus vite elle aura fini mieux ce sera.
– Marwan, tu es d’une humeur clémente aujourd’hui dit donc.
– Fous-moi la paix et fais ton boulot.
Le photographe n’apprécie pas trop que je lui réponde comme ça, mais vu les regards que Brook lui
lance, il ferme sa gueule et je pense qu’il vaut mieux pour lui en réalité qu’il la boucle, faut pas trop
me titiller non plus. Deux heures plus tard, je sors enfin de ce bâtiment. C’est en marchant à reculons
que je rentre chez moi. Je pose mes affaires sur une chaise et je regarde mon téléphone, je l’avais
oublié ce matin en partant. J’ai juste quelques messages de potes et un d’Abby attire mon attention.
Abby :... Je suis désolée...
Ouais bah, elle peut-être désolée ce n’est pas moi qui pourrai y faire quelque chose, elle est partie
et personne ne pourra prendre de décision à sa place, maintenant il faut que j’essaie de tourné la
page. Faut aussi que je sorte de cet endroit avant de péter un câble et de tout broyer. Je chope ma
veste en cuir et me voilà repartie, je ne sais pas où je vais, mais j’y vais.
***
J’ai téléphoné à Sasha, un gars qui bosse avec moi et avec lequel je m’entends le mieux. Nous voilà
tous les deux au Friday, c’est une boîte branchée et la musique est cool. Le patron est un ami de
Brook et quand il a vu Sasha dans la file d’attente, nous sommes rentrés en VIP, c’est cool ! La table
où je me trouve maintenant est remplie de gonzesses toutes plus chaudes les unes que les autres. Je
suis à ma cinquième vodka quand une blonde pas trop mal se plante devant moi et me tend la main.
Elle veut que j’aille danser ? Est-ce que c’est une bonne idée ? Je ne sais pas si je tiens encore
correctement debout. Je lui prends la main et elle m’emmène sur la piste, je tangue un peu, mais je
parviens quand même à me maîtriser. C’est une musique sensuelle qui pulse et elle se colle
directement à moi. Je la repousse gentiment et elle sourit.
– Alors, c’est toi le nouveau chouchou de Brook ?
– À ce qu’il paraît.
– C’est vrai que tu es pas mal, moi aussi je bosse pour elle je m’appelle Addison, mais tout le
monde m’appelle Addy.
– OK, moi c’est Marwan.
– Waouh, c’est pas commun ça
– C’est parce que je suis hors du commun !
Elle éclate de rire, bon au moins je sais que je suis toujours un excellent dragueur et que j’ai encore
de l’humour en réserve.
– Je te paye un verre ?
– Oui pourquoi pas.
Elle me dit ce qu’elle veut boire et je pars au bar commander mes boissons, quand je sors mon
portefeuille de ma poche, l’élastique de Nohella se retrouve dans ma main. Je ravale ma salive et je
le remets dans ma poche rapidement avant de payer et de retourner m’asseoir avec les autres.
Addison ne me lâche pas et je me rends compte que c’est une fille cool en fait, elle rigole et elle me
présente à toutes les personnes qui viennent la voir. Une fille s’installe à côté d’elle et elle s’adresse
à moi alors, que c’est Addison qui lui cause.
– Oui je vois qui tu es j’ai vu tes photos hier. Tu poses bien pour un novice.
– Merci.
Addison sourit et elle pose une main sur ma cuisse, je la repousse légèrement. Je ne voudrais pas
paraître désagréable non plus, mais je ne peux pas, rien que son toucher m’horripile et la légère
douleur de mon dos me rappelle à l’ordre. Je veux encore garder le souvenir de Nohella quelque
temps sur moi. La soirée se finit et nous sortons du Friday bien alcoolisé. Addison nous dit au revoir
sur le trottoir déçue de je ne sais quoi et moi je repars chez moi. Avec pour seule consolation mes
souvenirs...
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Lui Seulement Lui
RomantizmJe suis content de moi, les gars étaient ravis de voir que ma bonne humeur était revenue et je sais très bien que c'est grâce à cette petite brune que je suis dans cet état d'apesanteur. J'ai l'impression d'être au Nirvana et c'est la première fois...