Lui Seulement Lui

Marwan(erreur à ne pas commettre)

Je l’ai perdu, je le ressens tout au fond de moi, je ne sais pas pourquoi elle a baissé les bras comme
ça, mais moi je ne peux plus me battre. Elle a pris peur et elle s’est enfuie. Je repense à la façon dont
nous avons fait l’amour ce matin et quand je me rends compte que c’était la dernière fois, mon cœur
se serre de douleur. Si elle part, je n’ai plus de raisons de m’accrocher à quelque chose. Finies les
soirées en amoureux, finies les danses sexy au Drek, finis les sourires que j’aimais tant. Elle était
mon tout et elle est partie. Je ne sais pas quoi faire, j’ai voulu aller la voir chez Abby, mais j’ai
tourné juste avant sa rue. Je ne préfère pas la braquer alors, je fais ce qu’elle me demande je la laisse
tranquille.
Je m’éloigne de la ville et je me gare sur le parking de ce fameux bar à strip-tease, je ne peux pas
aller au Drek, c’est trop douloureux et au moins ici ils ne me trouveront jamais. Jake a tenté de
m’appeler plus de vingt fois et ce sont les seuls appels que j’ai reçu, j’ai éteint mon téléphone pour
pouvoir avoir la paix. Je sors ma fausse carte d’identité et je sors de ma voiture. J’attrape mon porte-
feuille qui est à l’arrière de mon jeans et je rentre dans ce fichu bar en présentant ma grande copine !
Je m’assois et une nana habillée super sexy, mais super laide me demande ce que je veux boire, je
commande une vodka et je me tourne pour regarder le spectacle. La dernière fois que je suis venue
ici, c’était il y a deux ans avec Chad, j’étais complètement en déprime et il était avec moi alors, je
l’ai emmené ici pour me faire un pote de beuverie avant de finir derrière un rideau avec une fille.
– Tient beau gosse.
Je remercie la serveuse et je bois mon verre cul sec, l’alcool me brûle la gorge, mais ce n’est pas
assez pour éteindre l’incendie dans mon cœur. Je ferme les yeux pour faire passer, mais le visage de
Nohella apparaît derrière mes paupières. Je suis tellement surpris que j’en recommande un deuxième
aussitôt. Je le bois plus lentement, mais en quatre gorgées il est quand même fini. J’aimerai
comprendre pourquoi elle m’abandonne. Je suis perdu et je ravale la boule dans ma gorge. Cette fille
était tellement parfaite pour moi, elle m’apaisait. C’était la première fois depuis la mort de ma mère
que je me sentais revivre. Tout un tas d’émotions me submerge et pour réussir à me contrôler, je
recommande un autre verre. La vodka c’est ma grande copine quand je vais mal et ce soir j’ai
tellement mal que je ne sais même pas combien je vais devoir en boire pour oublier un minimum. Je
sens quelque mains me caresser le dos au passage des filles, mais je n’y prête pas attention, seules
les mains de Nohella peuvent me satisfaire. Je me sens minable de ne pas avoir eu la force de garder
la seule fille dont je suis tombé amoureux. Elle me connaît plus que n’importe qui, je me suis confié à
elle alors, je ne comprends pas pourquoi ce retournement de situation. Putain si j’avais su que ça
ferait aussi mal, je ne serais jamais tombé amoureux. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis
là, mais après trois autres verres, je sens deux mains chaudes passer en dessous de mon T-shirt. Je me
retourne et je tombe nez à nez avec une jolie brune.
– Ça n’a pas l’air d’aller mon bichon.
– Mon bichon ? Tu peux partir je ne suis pas intéressé.
Elle hausse les épaules et part à la recherche de quelqu’un d’autre ! Je ne comprendrais jamais ce
genre de fille. Dégoûté, je paye et je sors pour retrouver ma voiture, je ne marche plus très droit et je
ne vois plus non plus très clair. Il faut que je me repose un peu avant de partir, ça évitera que je me plante la gueule sur le retour, je ne suis pas non plus au point de me suicider.
Je ne sais pas depuis combien de temps je me suis assoupi, mais quelqu’un frappe à la vitre de ma
voiture. Mes yeux s’ouvrent en grand pensant qu’il s’agit des flics, mais quand je tourne la tête, je
découvre Helya. Elle me fait signe et je sors de ma voiture encore un peu embrumé.
– Marwan, mais qu’est-ce que tu fais là ?
– Qu’est-ce que ça peut bien te faire à toi ?
– Oh, doucement mon grand, moi j’étais dans la boîte juste à côté du bar.
Je regarde et effectivement il y a une boîte de nuit pas très loin. Mes yeux retournent sur elle je me
mets à regarder la ressemblance qu’elle pourrait avoir avec Nohella. Elle croise les bras sur sa
poitrine et je détourne les yeux.
– Pourquoi t’es pas avec ma sœur ?
– Ça ne te regarde pas !
– Elle t’a quitté ?
Vu qu’elle voit que je ne lui réponds pas, elle se fend d’un grand sourire.
– Le terrain n’est plus chasse gardée alors ?
Quelle salope quand même ! Elle ne pense même pas une seule seconde à sa sœur alors, que c’est
en partie pour ça que Nohella m’a quitté j’en suis certain. Oui je le dis elle m’a quitté, car j’ai
entendu au son de sa voix qu’il n’y avait plus aucun d’espoir. Un sentiment de vengeance m’envahit,
ce que je compte faire n’est pas la meilleure chose à faire, mais elle m’a fait du mal et je veux lui
rendre la pareille.
– Ouais le terrain n’est plus chasse gardée.
Elle entortille son doigt autour d’une grande mèche rousse et elle incline la tête en me faisant des
yeux de biche.
– Me regarde pas comme ça.
– Quoi ? Tu es malheureux Marwan, tu ne veux pas te venger ?
Ces paroles résonnent en moi et je sens la colère monter, même si je sais au plus profond de moi
que je l’aimerais toujours je ne peux pas rester là à me morfondre.En fait Helya est la même personne
que moi dans le fond et le seul moyen que j’ai toujours trouvé pour ne pas que la tristesse me gagne
depuis la mort de ma mère c’est le sexe. J’attrape Helya et je la plaque sur la portière de ma bagnole.
– Je ne te baiserai qu’une seule fois et après tu n’auras plus jamais intérêt de m’approcher tu
m’entends ?
Elle allait répondre quelque chose, mais je lui coupe la parole en plaquant ma bouche sur la sienne
avec possession. Je l’attrape par les épaules quand je m’écarte d’elle et je serre avec force, elle
gémit de plaisir.
– Si jamais Nohella apprend ça, je te jure que je te ferais la peau !
– C’est bon je ne dirais rien t’inquiète pas minaude-t-elle. C’est quand même ma petite sœur et ça
n’a pas dû être facile pour elle de te laisser. Vous aviez l’air tellement amoureux ! Un petit couple
parfait.
Elle plante ses ongles dans mes avant-bras et un sourire carnassier apparaît sur ses lèvres peintes
en rouge.
– Marwan ce n’était pas ton monde. T’es un vrai mâle et t’es conçu pour plusieurs filles, tu ne peux
pas te satisfaire d’une seule fille.
Je la repousse et je remonte dans ma voiture, elle fait le tour et monte sur le siège passager. La jupe
qu’elle porte remonte jusqu’en haut de ses cuisses et je passe ma main entre ses jambes. Elle n’est
pas aussi bandante que Nohella, mais elle fera l’affaire pour me faire oublier l’espace d’un instant le
seul amour que je n’ai jamais eu. Je regarde devant moi, nous ne sommes pas très loin de la crique et
je suis encore alcoolisé, même si ça me fait chier de l’emmener là-bas, je n’ai pas trop le choix. Un
parking ce n’est pas la solution non plus. Je démarre et moins de dix minutes plus tard je me gare sur
le petit parking en haut de la falaise, mes mains sont crispées sur le volant, je prends une grande
inspiration et je demande à Helya d’aller sur la banquette arrière sans la regarder. Elle ne cherche
pas midi à quatorze heures et elle s’installe sans même prendre la peine de passer par la portière. Je
chope une capote dans la boîte à gant, je ne sentirai plus jamais la sensation de la peau douce de
Nohella, ce matin c’était pourtant le nirvana, enfin pour moi, car pour elle ce n’était rien d’autre
qu’un adieu. Je sors de ma voiture et je prends le temps d’écouter l’eau qui claque contre les rochers
en contre-pas, quand je pense que je lui ai fait découvrir cet endroit. Je secoue la tête de toute cette
perte de temps et je monte à l’arrière de ma voiture pour rejoindre Helya.
– Mets-toi à quatre pattes.
Elle me regarde vaguement et fait ce que je lui demande. Je ne veux pas voir son visage et je ne la
laisserai même pas jouir. Me voilà revenu au point de départ, la femme me sert de jouet pour
satisfaire mes besoins. Je remonte sa jupe sur son cul et je baisse sa culotte avant de baisser mon froc
et mon boxer à mi-cuisse. Je ne bande même pas à fond. Je sais que je suis en train de faire une
grosse connerie, mais j’ai besoin de me changer les idées avant de péter les plombs. J’ouvre la
capote et je l’enfile, je grimace en sentant la sensation du latex. Je ne prends même pas le temps de
lui mettre un doigt que je la pénètre d’un coup de rein brutal. C’est tout ce qu’elle mérite, c’est
qu’une chienne de toute façon. Je la pilonne et je sens déjà que je ne vais pas tarder à éjaculer, elle
s’agrippe comme elle peut, mais elle m’énerve de bouger comme ça ! J’attrape son cul et je la
maintiens en place en lui mettant une claque qui laisse une belle trace rouge sur son cul. Je pousse en
elle encore une ou deux fois avant de me décharger dans la capote. Je me retire aussi vite que
possible et je me rhabille en la laissant se démerder pour reprendre ses esprits. Je m’assois et je
pose ma tête en arrière sur l’appuie-tête. Elle bouge et je sens qu’elle me regarde. J’ai envie de
gerber de ce que je viens de faire !
– Tu as eu ce que tu voulais maintenant dégage
– Sympas le mec.
– Ferme-la et va-t’en.
– Je ne vais pas repartir à pied.
– Si tu longes le chemin tu arrives directement à côté du bar, dans dix minutes t’y seras.
– Salaud.
– Et toi t’es qu’une salope prétentieuse ! Sors de ma bagnole.
Elle souffle et ouvre la portière. Elle n’a pas le temps de refermer que j’entends ce qu’elle dit et je
me redresse immédiatement
– Nohella ? ...