Lui... Antoine Griezmann ~ Tome 1

CHAPITRE QUINZE

Forcément, l'arrivée des joueurs est très remarquée. Ils sont tous de bonne humeur après avoir gagné ce match. Je me dépêche de traverser le bus et rend les cartes à mes coéquipiers, puis retourne au fond. Je suis maintenant entourée de Paul et Antoine. Ça va, je peux me mettre sur une des places sur le côté vu qu'il n'y a que eux deux au fond. Bien sûr, je vais à côté de mon petit Paolo.

_Qu'est-ce que tu fais toi ?
_T'es pas content que je me mette là ?
_Si, mais j'aurai préféré que taille de l'autre côté. Vas lui parler !
_Je peux pas le faire demain ?
_Tu fais ce que tu veux, mais là vous êtes tranquilles tu devrais y aller. Et puis tu arrêteras de faire travailler ton cerveau et tu pourras te reposer.
_Ouais t'as raison. J'ai envie de bien dormir moi.

Je repose donc mon ordinateur au milieu et me déplace vers Antoine. Comme il a son casque, il ne va sûrement pas m'entendre. Je lui tapote l'épaule, et il se tourne vers moi immédiatement. Son visage s'illumine à ma vue, ce qui me fais sourire à mon tour.

_Hey !
_Salut...
_Tu veux écouter la musique avec moi ?
_Comment tu veux qu'on fasse ?
_Bah je vais mettre le son au max sur mon casque et je vais le mettre à mon cou. Pose ta tête sur mon épaule tu verras que ça marche.
_Pas bête !

J'ai l'impression d'avoir parlé avec Antoine il y a seulement deux minutes, mais on est déjà arrivés. J'ai pas vu le temps passer en écoutant la musique. C'est plutôt dégoûtée que je me sépare d'Antoine, et ce pour deux raisons : on était bien comme ça, et j'ai pas pu lui parler. J'attrape quand même mon sac et me dirige vers la sortie du bus. C'est pas tout, mais je suis crevée, et j'aimerai dormir.

Dans mon lit, je ne fais que cogiter. Je repense à la magnifique occasion que j'avais de parler à Antoine et que je n'ai pas saisi. Je suis vraiment bête ! Maintenant, je vais devoir le faire à la vue de tout le monde.

Je vois les heures défiler sur mon réveil, et je me demande si Paul est réveillé. Je sais que lui aussi est un couche tard. Je décide de lui envoyer un message, mais je n'ai aucune réponse. Peut être que si je vais marcher j'arriverais à dormir en revenant.

Jarpente donc les couloirs à la recherche du sommeil quand je trouve encore mieux que ça. J'arrive devant la chambre occupée par Antoine, et jentends du bruit. Je décide donc de frapper, parce que deux options s'offrent à moi. Soit il est avec un autre joueur et alors ma solitude sera comblée, soit il est seul et je pourrais lui parler. Bon j'espère plus qu'il soit seul, mais dans les deux cas ça me va.

_Amélie, un problème ?
_Non... Enfin j'arrive pas à dormir, et comme j'ai entendu du bruit.
_Vas y entre, je regardais la télé, mais si tu veux on peut faire une partie de FIFA ?
_Oui... J'aurai bien voulu te parler aussi.

Il me fait signe de m'asseoir à ses côtés au bord du lit, et je mexécute pendant qu'il allume sa play et attrape deux manettes pour m'en donner une.

_Bon tu voulais me dire quoi ?
_C'est important ce que j'ai à te dire, et je veux que tu m'écoute bien.
_Oh, je vois. Vas y.

Il pose alors le manette et se tourne vers moi, avec un air sérieux. Je crois que je l'ai pas vu aussi sérieux pendant les entraînements.

_Bon, ça fait pas longtemps qu'on se connaît, mais je dois avouer que tu ne me laisses pas indifférente. Je sais même pas ce que j'ai, mais quand je te vois, je suis toujours contente, j'ai toujours envie de rire avec toi. J'arrive pas à te résister en fait. Tu m'as convaincu de croire à nouveau en mes rêves, me faire reprendre le foot. Je sais pas, quand je suis avec toi, je suis bien, c'est différent. Je crois que ce que je dis n'a aucun sens en fait, mais je suis pas habituée à dire ça. Avec mon physique, c'est plutôt les garçons qui font ça.
_T'en fais pas, j'ai bien compris ce que tu dis. Et je comprend bien parce que moi aussi je dois avouer que j'adore passer du temps avec toi. Tu me plais bien.
_Mais c'est là que tout se complique.
_Oui, avec l'euro. C'est pour ça que j'osais pas t'en parler, je veux être à fond dans l'euro. Mais j'y arrive pas. C'est pour ça que j'ai fais un match de merde, tu occupes mes pensées.
_J'ai quelque chose à te proposer.
_Quoi ?
_C'est l'idée de Paul. Il dit que si l'on veut arrêter e penser constamment à l'autre, on doit vraiment apprendre à se connaître, sans contact ni rien, mais pour voir si on pourrait éventuellement être en couple après l'euro. Mais dès que les choses sérieuses commencement, genre les matchs, les entraînements, enfin tout ce qui se rapporte au foot, entrent en jeu, on ne se calcule pas. On fait comme si l'autre n'existe pas. Ça peut être dur, mais il faut tenter.
_Je suis partant moi. Mais et ton copain ?
_J'ai aucunes nouvelles, donc je suppose que lui et moi on est plus en couple.
_Bah dans ce cas, apprenons à nous connaître pour voir si on peut être en couple.
_Bon on se fait cette partie maintenant ?
_Bien sûr ! Tu peux pas savoir comment je suis soulagé !
_Pour ?
_J'ai eu peur quand tu m'as dis que tu devais me dire quelque chose de sérieux, je pensais que j'avais fais quelque chose de mal.
_Bah tu fais quelque chose de grave.
_Quoi ?
_Tu me fais perdre mes moyens.
_C'est une pure vengeance parce que tu as commencé.

Il me fait son sourire de tombeur, ce qui me fait craquer, et je rigole avant de me concentrer dans le match qu'on joue. Atletico de Madrid contre Manchester United.

_Pourquoi t'as pris cette équipe là ?
_Parce que c'est une bonne équipe, et en dédicace à Paul. Bon et aussi parce que j'ai pris au hasard.
_Même pas tu veux jouer avec moi.
_T'avais déjà pris l'équipe. Et en plus, monsieur n'est pas modeste, il se met en capitaine.
_Bah attends, la base.

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Les deux vont-ils passer toute la nuit ensembles ?
Le plan d'Amélie et Antoine va-t-il marcher ?

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