Dans un monde apocalyptique où règnent le chaos, les maladies et les guerres, Mila sera confrontée à l'horreur quand elle aura le malheur de croiser la route de celui que l'on appelle le siffleur. Le grand, puissant et psychotique Negan.
Elle pensa...
Une fois dans le couloir, je prends appui contre le mur car malgré mon entêtement, je ne suis pas en forme loin de là. Je continue mon chemin quelques mètres avant de prendre une pause, adossant de nouveau mon dos contre le mur, et mes mains, lorsqu'on on m'interpelle.
– Mila ? lance-t-il, surpris. Qu'est-ce que tu fais là ?
– Siddiq. J'avais juste besoin d'air.
– Tu devrais pas être dehors mais couchée, dit-il en me fixant droit dans les yeux.
– Je vais bien.
– C'est pas l'impression que j'ai en te regardant, posant sa main sur mon front.
– Qu'est-ce que tu fais ? retirant brusquement sa main.
– Tu es brûlante Mila, poursuit-il, le regard inquiet.
– Je vais bien, répété-je en crachant mes mots entre mes dents, le fusillant du regard.
– Tu devrais retourner...
– Je vais bien, insisté-je en lui coupant la parole tout en me redressant.
On s'observe un moment sans rien dire quand Negan se pointe.
– On peut savoir ce qui se passe ici ? demande-t-il tout en s'approchant de nous.
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– Mila est brûlante de fièvre, répond Siddiq en le fixant, inquiet.
– Il fait tout un plat pour pas grand chose, poursuis-je, l'observant à mon tour, prenant de nouveau appui sur le mur.
– Laisse nous doc. Je me charge d'elle.
Siddiq répond par un signe de tête avant de nous laisser tous les deux.
– On peut savoir à quoi tu joues blondie ?
– Je te dis que je vais bien, alors inutile d'en faire toute une histoire.
– Tu permets, dit-il, s'approchant de moi, avançant doucement sa main vers mon visage.
Sur le moment, j'ai un mouvement de recul puis je me laisse faire après coup.
– Le doc a raison putain. Tu es brûlante bordel. Pendant l'attaque. Est-ce que tu t'es fait mordre ou griffer ?
– Tu ne crois pas que le doc m'en aurait parlé si ça avait été le cas ? demandé-je, plongeant mon regard dans le sien.
– Et s'il était passé à côté ? Laisse moi regarder, d'accord, s'approchant toujours plus près de moi. S'il te plaît.
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