Appel

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Assis sur mon lit, je regardais Vernon et S Coups chercher une solution au « problème » que j'avais causé. Ca devait faire au moins 30 minutes qu'ils tentaient de l'appeler mais qu'il raccroché directement après la première sonnerie. Je me demandais comment il faisait pour ne pas perdre patience, parce qu'en attendant ce n'était pas du tout mon cas, et puis surtout ce qu'il faisait encore dans ma chambre sachant que les seuls fois où j'avais tenté d'intervenir Vernon m'avais bien fait comprendre de me taire en me lançant des regards plus meurtrier qu'un sérial killer.
Finalement , au bout d'une heure d'essai infructueux, Vernon se tourna une dernière fois vers moi, je tentais un sourire mais il garda un visage passif et quitta ma chambre non sans un soupir. S Coups vient s'assoir à côté de moi et tout en caressant mon dos d'un geste paternel, il me demanda

-Ca va ?

-Ca pourrait aller mieux...

-Tu sais, même si Vernon est très en colère contre toi il continue de t'aimer.

-Oui je sais.

-Non mais ce que je veux dire, c'est que même si il t'en veut, tu ferais mieux d'aller le voir et t'excuser, il t'écoutera c'est sûr.

Je ne répondis pas tout de suite.

Il m'écoutera mais est ce qu'il me pardonnera ?

-Je peux toujours tenter.

Il souri.

-Aller, vas-y.

Je me levais avec une certaine réticence et partis en direction de sa chambre. Devant celle-ci je me mis à stresser, je n'osais pas toquer ayant trop peur du rejet.

Aller Seungkwan, tu peux le faire.

Je pris une grande inspiration et leva mon poing pour frapper mais une voix dans mon dos se fit entendre.

-Non mais je suis là.

Je sursautais et hurlais de peur.

- Mais ça va pas la tête ?!

Il me décala et rentra dans sa chambre sans même m'accorder un seul regard et ferma la porte à clé.

D'accord.

Je toquais doucement.

-Vernon ?

Aucune réponse, je toquais un peu plus fort.

-Verninounet.

Toujours rien.

Va pas me faire chier longtemps.

-Bon Vernon, je vais pas attendre longtemps, c'est soit tu m'ouvres et on s'explique, soit on arrête tout !

J'entendis des pas précipités et quelques secondes plus tard, il ouvrait la porte.

-Tu crois pas que c'est un peu extrême ?

-Je m'excuse, je voulais pas t'éne-

Mais je n'eu pas le temps de finir ma phrase, il venait de refermer la porte.

Je baissais la tête et lâcha un grognement de mécontentement, j'attendais quelque instant le temps de reprendre du courage et décida de retourner à l'attaque.

Cette fois ci je ne pris pas la peine de toquer et entra directement. Il était allongé sur sont lit et regardais son téléphone intensément.

-Bon, j-

Mais encore une fois il me coupa en me faisant signe de me taire.

Je fronçais les sourcils puis entendit un « Allô ? » provenant de son téléphone qui était en haut parleur.

La vengeance de la chaiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant