Nouveau mensonge

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Dehors, devant l'agence, nous attendions que Jun et S Coups arrivent. Le manager était partie prévenir quelques membres du staff en nous demandant de rester ici le temps que nos « amis » arrivent, et au cas où si Samuel décidait de rentrer.
À ma droite, Seungkwan avait l'air de mourir de froid et n'arrêtait pas de frotter ces mains entres elles en soufflant dessus. C'était tout bonnement adorable et je décidais de le prendre dans mes bras pour nous réchauffer, je n'avais pas chaud non plus.

-Quelle idée de mettre une chemise aussi, le taquinais-je.

-Arrête , c'est pas le moment de plaisanter. Je suis mort d'inquiétude, j'ai peur qu'il lui arrive quelque chose.

Je vis au loin une voiture noir arrivé.

-Ne t'en fais pas, tout va bien se passer. Et regarde, Jun et S Coups sont là.

Il tourna la tête en direction de là où je regardais et se mit à faire de grands gestes dans leur direction.

-J'ai cru que vous n'arriveriez jamais ! Leur dit-il lorsqu'ils furent à quelques mètres de nous.

-Je n'allais pas laisser mon copain se suicider même s'il n'en a probablement rien à foutre de moi, lâcha Jun d'un air blasé.

Un blanc gênant s'installa à la suite de sa phrase. S Coups se gratta la nuque et tenta de rattraper l'ambiance

-Ouais, bon bah on devrait aller le chercher non ?

-Je sais pas, son manager nous a dit de rester là au cas où il reviendrait. Lui répondis-je.

-Bah crevez de froid, moi je vais le chercher. Dit Jun avant de partir en direction du parc.

Je le regardais partir en ne sachant si je devais le retenir ou, au contraire, le laisser partir. S Coups affichait la même mine paniqué que moi et se dépêcha de demander à Seungkwan de le rattraper et de rester avec lui.

Mon copain hocha la tête et parti en courant avant qu'il ne tourne au bout d'une rue.

S Coups se tourna vers moi et se mit à me fixer. Je détournais le regard en me demanda pourquoi il me regardait comme un psychopathe.

-Bon t'as quoi ?! Demandais-je énervé qu'il n'enlève pas son regard de ma personne.

-Rien je me demandais juste comment tu allais réagir en apprenant ce que j'ai à te dire.

-Comment ça ?

Il prit une grande inspiration et me dit le plus naturellement du monde

-Jun a appelé son agence pour dénoncer Samuel, il a aussi envoyé des captures d'écran de leurs conversations où il disait des choses et se contredisait juste en dessous.

J'en restais bouche bée, je ne pensais pas qu'il ferait une chose pareille, il nous aide énormément en faisant ça. Je ne sais pas comment le remerciais, mais je lui suis réellement redevable.

-Tu pensais qu'il ne nous aiderait pas ? Me demanda-t-il.

-Franchement j'en avais aucune idée, je ne pensais même pas qu'il viendrait au rendez vous pour tout te dire. Comment t'as fait pour le convaincre de t'accompagner ?

-Honnêtement je n'ai rien eu à faire, je lui ai juste parlé du rendez vous hier soir, il n'a rien dit mais ce matin il était près pour y aller.

Je hochais la tête et regarda mon téléphone pour voir si je n'avais pas de nouvelle de Seungkwan.

-Seungkwan t'as envoyé un message ?

Je relevais la tête de mon cellulaire et le rangeait tout en répondant.

-Pas du tout, j'espère que Jun ne l'a pas envoyé bouler même si normalement il n'a rien à lui reprocher.

Il parut embêté et me dit

-Jun s'est beaucoup renfermé, il a passé la journée d'hier enfermé dans sa chambre, il n'est pas descendu manger une seule fois. Alors je sais pas comment il va réagir quand Seungkwan va vouloir rester avec lui, et puis il avait l'air énervé tout à l'heure.

C'était horrible de penser que pendant que moi je passais une super journée avec mon copain, lui était entrain de se morfondre sur son sort dans sa chambre parce qu'il venait d'apprendre que le sien ne l'avait probablement jamais aimé.

-Je suis désolé.

-Ce n'est absolument pas de ta faute, me dit-il d'un ton dur, ne redit plus jamais ça.

Je baissais la tête pour fixer mes pieds et déglutis difficilement.

-Vernon, ne pleure pas.

...

-S'il te plaît, je sais que c'est dur mais ne t'inquiète pas ça va bien se finir.

Puis mon téléphone vibra dans ma poche, je le ressortis et poussais un long soupir en lisant le message.

-Qu'est-ce qu'il se passe ?

-Lis de toi-même, dis-je en lui tendant pour qu'il puisse le prendre.

-N'oublie pas que si je crève, ça sera de ta faute. Il posa une main sur mon épaule avant d'essayer de me rassurer, Vernon ne l'écoute pas, je te l'ai déjà dit, rien n'est de ta faute. Tu as juste voulu l'aider rien d'autre, tu as toujours voulu son bien et au fond de lui, il le sait très bien. Il veut juste reporter la faute sur quelqu'un, c'est humain mais malheureux. C'est juste qu'il est trop jeune pour toute ces responsabilité. Le manager est fautif de ne pas avoir remarqué qu'il n'allait pas bien, le staff de n'avoir rien fait. Toi, tu l'as vu et tu l'as aidé du mieux que tu pouvais.

Je fondais en larme pendant qu'il me prenait dans ces bras.

-Je veux tellement qu'il s'en sorte, arrivais-je à articuler à travers mes sanglots.

-Ne t'en fais pas pour ça.

Soudainement, nous entendirent les portes s'ouvrirent et nous virent trois personnes dont le manger sortir de l'agence et se diriger vers nous.

-J'ai reçu un message de Samuel, apparemment il est a un parc et s'excuse de son comportement de tout à l'heure.

S Coups et moi nous séparions de notre étreinte avant de que le manager continue, avec une mine montrant son incompréhension.

-Et je suppose que vous savez déjà qu'un de vos collègues nous a envoyé hier soir de quoi devoir retirer toute activité pour Samuel. Mais... Vernon, êtes vous son frère ?

Je fus complètement étonné de ce qu'il venait de me demander.

-Euh non, pourquoi ?

-Et bien dans le message qu'il nous a envoyé il dit vouloir que son frère Vernon le rejoigne...

-Il a encore inventé un truc, soufflais je d'exaspération.

Je n'en pouvais plus de cette situation, je voulais juste que tout s'arrête et redevienne comme avant, avant que je ne revois Samuel.

-Nous allons aller au parc le chercher, vous pouvez rentrer chez vous. Maintenant c'est à nous de nous en charger.

-Mais, Samuel ne voulait pas voir Vernon ? Tenta S Coups.

Le manager se tourna vers moi

-Vous voulez y aller de vous même et nous le ramener ?

-Oui s'il vous plaît...

-Bien.

Et je parti à mon tour en direction du parc.

La vengeance de la chaiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant