Mignon

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Attablé dans le salon de Samuel, nous étions face à face entrain de dîner un kimchi que nous avions cuisiné ensemble dans la joie et la bonne humeur. Nous avions beaucoup rigolé et je pense avoir réussi à lui faire oublier ces problèmes pendant quelques instants.

Maintenant il était là en face de moi en train de me raconter une blague absolument pas marrante avec une tonne de riz autour de la bouche. Je faisais semblant de rigoler depuis 30 minutes déjà et il l'avait bien remarqué ce petit con, alors il continuait avec ces blagues pourries rien que pour me faire chier.

-Mais aller tire sur mon doigt Vernon ! Tu vas voir, c'est marrant !

-D'accord, cédais-je en levant les yeux au ciel et en soupirant totalement désespéré.

Je tirais sur mon doigt et il imita un bruit de proute en explosant de rire.
Je souris en me disant que c'était le genre de blague relou que je faisais non-stop à Seungkwan et qui à chaque fois me valait des reproches sur ma puérilité.

-Ah bah tu vois qu'elle était marrante, remarqua Samuel en me voyant sourire.

-Hein ? Oh non pas vraiment, répondis-je en sortant de mes pensées.

Soudainement son expression passa d'enfant ultra heureux à adulte ultra contrarié.

-Ne me dis pas que tu pensais encore à Seungkwan ?! Me reprocha-t-il.

Je soupirais.

-Je n'en t'ai pas parlé une seule fois depuis l'appel de S Coups, alors j'ai bien le droit de pensé à lui, je suis amoureux de lui je te rappelle.

Il me lancé un regard froid.

-Je vais dans ma chambre, tu n'as cas dormir sur le canapé ou rentrer, je m'en fou, déclara-t-il en se levant, mais je le retint par le poignet en me penchant par-dessus la table et le fis se rassoir.

-Arrête de fuir les problèmes Samuel.

-Je ne fuis pas les problèmes, je suis juste énervé.

-Si ! Regarde, à peine je te dis que je suis amour-

Mais je n'eu pas le temps de finir ma phrase qu'une une sonnerie vint m'interrompre.

-Tu attends quelqu'un ? Lui demandais-je.

Mais à sa mine paniqué je compris qu'il y avait un problème. Comme il ne répondait pas, j'insistais.

-Tu ne vas pas ouvrir ?

A la fin de ma phrase, la sonnerie retentie une seconde fois pour accompagner mes propos.

-Si si, fit il en se levant et en se dirigeant vers la porte.

Je restais assis à table en le fixant.

Je le vis regarder par le judas et se retournais vers moi en se pinçant les lèvres. Je fronçais les sourcils à son comportement plus que douteux et me pencha un peu pour avoir une meilleure vue sur la porte .

Une voix retentit derrière la porte.

-Samuel ? Tu m'ouvres ?

C'est pas vrai ?!

Je fis les gros yeux et Samuel entrouvrit la porte. Il passa sa tête par l'embrassure pour lui parler sans que je n'entende la conversation, mais c'était sans compter de la violence de son vis-à-vis qui ouvrit en grand la porte et le prit dans ses bras.

-Ah mon Samu d'amour ! Tu m'as manqué ! Dit-il en le resserrant encore plus.

Il était tout crispé dans ses bras à l'idée que j'assiste à cette scène.

La vengeance de la chaiseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant