Prologue

973 31 4
                                    

Il faisait beau et chaud pendant cet été norvégien. La forêt osloïte était dense mais elle renfermait les clairières les plus belles, les plus fleuries et les plus verdoyantes de la région scandinave. C'est pour cela que les Storkhel passaient le plus clair de leur temps à s'y promener et à y pique-niquer en famille.

Quelques jours avant la rentrée, Odin et Freyja furent déplacés à l'aile ouest du manoir en raison d'une épidémie de maladie kanine, habituellement attrapée après avoir touché un lapin, abondants dans la région et adorés de leur famille. Cela leur avait permis de discuter un peu plus au calme depuis leur dispute violente du soir d'avant. Tous deux ne savaient pas vraiment quoi se dire mais avaient fini par parler et organiser le pique-nique familial à deux. C'était moins bien qu'en famille mais il y avait tout de même un père et une fille.

Au début distants lors de leur marche jusqu'à la colline du Perchedd Katt, les deux avaient fini par se laisser aller lors de la halte dans la rivière avoisinante. Odin avait éclaboussé sa fille qui lui avait rendu la pareille, et ainsi de suite jusqu'à ce que les deux deux furent trempés. Il avaient ensuite remonté la colline et s'étaient étendus sur l'herbe verte pour se faire sécher. Le géniteur et son enfant ont ensuite discuté pendant plusieurs minutes et on grignoté des kalkklafjagas - oui vous lisez bien - en regardant les nuages.

Les kalkklafjagas sont aussi appelés "nuages des langues heureuses" en patois nördik, et ce en raison de leur texture faisant penser à un loukoum géant. L'extérieur était mou mais l'intérieur était croustillant et sucré. Souvent fourrés à la confiture de menthe glaciale et d'une gaufrette en morceaux, ce met avait des propriétés assez grandes et stimulait l'intellect.

Ils firent alors de nombreux débats jusqu'à en arriver à parler de Poudlard. Le niveau de Freyja régressait vivement à Beauxbâtons et elle ne pouvait se résoudre qu'à aller dans l'école d'origine de son père. Il lui avait tout raconté, tout. Mais elle ne lassait jamais d'entendre les exploits et bêtises de son géniteur. Elle se dit alors que tout irait pour le mieux. Après tout, qu'est-ce qui pourrait bien se passer de mal ?

Harry Potter et le Fléau de Beauxbâtons (HIATUS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant