- Je suis obligée d'y aller ? marmonnai-je à ma mère d'un air désespéré.
- Tant que j'aurais un souffle de vie sur cette planète, me répondait maman, tu iras dans cette école ma fille!
- Bon, soupirai-je alors, je crois que je n'ai pas le choix...
C'est sur ces mots que je m'avançais sur le quai. Parmi la fumée enivrante s'émanant du train à vapeur qui allait m'emmener, on pouvait distinguer un panneau sur lequel le nombre "9 3/4" se tenait fièrement en haut d'un pilier. Pendant que je marchais, de nombreuses têtes défilaient. Des parents et des élèves en général, mais aussi un des professeurs de ma future classe : Mr. Longdubas. Nous avions été présentés par mon père autrefois. C'était un de ses anciens amis mais aussi un ancien élève de Poudlard. A contrario de ma mère, ressortissante de l'Académie française de magie : Beauxbâtons.
En balade avec mon père sur le Chemin de Traverse, nous nous étions arrêtés au Chaudron Baveur et l'avions vu qui discutait avec Mr. Weasley, un de mes héros et le père de ma meilleure amie. Mais si je voyais Mr. Longdubas aujourd'hui, ce n'était pas parce qu'il voulait boire de la Bière-au-beurre mais parce qu'il était chargé de surveiller le train avec le professeur de Défense contre les Forces du Mal. Des rumeurs à propos de Poudlard couraient et je pense que la professeur McGonagall a mieux voulu prévenir que guérir.
Tout à coup, j'avais heurté quelqu'un et ma main se détacha subitement de celle de ma mère que je tenais depuis un moment. Le choc avait été si fort que j'ai trébucheé et je suis tombée sur les genoux en une fraction de secondes. Une voix d'adolescent assez mystérieuse et claire me lança alors :
"Prends ma main. Si tu t'es fais vraiment mal, je peux t'aider à marcher un peu..."
Ma tête se leva en direction de celle d'un Serpentard de mon âge dont je croyais encore avoir le souvenir. Sa main était tendue vers moi et son regard était tellement perçant qu'on aurait pu s'y perdre. Par politesse, je me suis quand même dépêchée de prendre sa main qui me souleva d'une traite. Je dépoussiérai mon uniforme tandis qu'un homme qui venait de s'approcher posa sa main sur mon épaule en disant:
"Désolé, jeune fille. J'espère que mon fils ne t'as pas trop bousculé !"
C'est en regardant son front doté d'une cicatrice foudroyante et cette paire de lunette rondes chevauchant son nez, que je reconnus alors celui qui faisait parti entière de ma vie et de celle des autres sorciers : Harry Potter. Je ne pus alors m'empêcher de pousser un cri de joie qui fit se retourner du monde vers moi. Je me cachais alors à moitié en lâchant une excuse. Ce dernier rit. :
- Waouh... Ça c'est du cri... lança le légendaire sorcier essayant de faire redémarrer son tympan.
- Je vous demande pardon, mais c'est que je suis une de vos plus grandes admiratrices. Pour ne pas dire LA plus grande, me vantai-je.
- Eh bien, ce qui est sûr c'est que tu es la plus enjouée que j'ai pu rencontrer jusque là, riait-il remontant ses lunettes sur le sommet de son nez.
- Sinon, rajoutait le garçon qui se trouvait en face de moi, on aurait pu se passer de commentaire en ce qui concerne la chute de la "jeune fille".
- Albus, arrête de jouer les rabat-joie, répondit son père. Je disais ça pour rire... Même si tu aurais pu faire un peu plus attention.
- C'est bon ! Et puis, c'est pas moi qui fonce sur les gens sans retenue ! rétorqua le jeune homme usé.
- Excuse-moi tu peux répéter ? grommelai-je offusquée.
- C'est une belle façon de parler au femme, commenta ironiquement Mr. Potter. Et tu t'étonnes d'être encore seul, mon fils...
- Ça, c'est sûr... rajoutai-je d'un air vexé.
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Harry Potter et le Fléau de Beauxbâtons (HIATUS)
Fanfiction"Je suis obligée d'y aller ? marmonnai-je à ma mère d'un air désespéré. - Tant que j'aurais un souffle de vie sur cette planète, me répondait maman, tu iras dans cette école ma fille! - Bon, soupirai-je alors, je crois que je n'ai pas le choix..." C...