Chapitre 11 : Norvège idyllique

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Le surlendemain du bal, nous voilà dans un compartiment du Poudlard Express. Comme, en dehors des évènements entourant le bal, l'école est censée être fermée, seuls les élèves dont les parents ne peuvent pas se déplacer pour les ramener sont hébergés au château.

Maman ne pouvait pas se déplacer jusqu'à la gare alors M. Goldwiny venait nous chercher avec deux gardes du corps. Nous lui avons supplié de ne pas le faire mais elle a exigé qu'on soit le plus protégées possible. Elle disait que ça n'aurait pas été pareil si elle n'était pas dans l'état où elle se trouvait.

Alors me voilà dans le train avec le peu d'élèves dont les parents sont morts d'inquiétude. Morts d'inquiétude à l'idée de les laisser rester entre les murs de Poudlard.

Dans le compartiment, les filles et les garçons et étaient les uns face aux autres dans cet ordre : Albus, Scorpius et Austin Duke --un autre Gryffondor avec qui nous discutions de temps à autres-- ainsi que Chrissy, Rose et moi.

Austin tenait dans ses mains une salamandre rouge et noire nommé Bobba. C'était une femelle et elle avait tendance à mordre les personnes avec lesquelles Austin ne devait pas trainer. Non venimeuse, elle laissait juste une marque beige foncé sur la peau du "croqué". Voilà la raison pour laquelle la main de Grégor en était souvent recouverte.

Nous discutions ensemble de l'enquête sur le meurtre de mon père car son enterrement avait lieu dans peu de temps. Paul aurait voulu venir mais il devait passer les Fêtes à Paris, ses parents lui ont promis d'aller aux Galeries des Lumières. C'est le Chemin de Traverse français et, selon certains, Nicolas Flammel y allait souvent. Quant à Chrissy, ça serait le Mexique et la Corée du Sud, son père avait du travail là-bas jusqu'à Noël et elle ne supportait plus de rester tous les ans avec sa mère. Sa belle-mère ne serait qu'un détail à supporter.

Les Potter et les Granger-Weasley, eux, allaient séjourner dans le manoir pour l'occasion avec quelques-uns des autres invités, dont des géants. Mon grand-père, Nikolaï Storkhel, en était un et il avait transmis sa grande taille à mon géniteur. Ils venaient d'Europe du Nord et parlaient une langue se rapprochant du norvégien.

Voilà donc pourquoi les premières lettres de mon prénom m'ont valu le surnom de "grenouille"; Frosk en langue nordique. C'est ma grand-mère, Gadriata Storkhel, qui m'a appelé comme ça depuis qu'elle avait adopté des grenouilles mauves. Celle-ci ayant exactement la même teinte de couleur que mes yeux, ma grand-mère décida alors de me nommer de cette façon. Mon père me surnomma comme ça à son tour et toute la famille suivit.

Cela faisait d'ailleurs longtemps que l'on ne m'avait pas appelé comme ça... Enfin jusqu'à maintenant.

- Coucou, Frosk... fit James en coulissant la porte de notre compartiment.

- James ! répondis-je en faussant l'énervement. Je t'ai dit que c'était embarrassant...

- Pourquoi c'est si embarrassant que ça de donner un surnom à sa copine ? questionna ce dernier, les sourcils froncés d'incompréhension.

- C'est embarrassant à partir du moment où ce surnom est utilisé par l'ensemble de ma famille.

- Tout le monde est au courant maintenant donc c'est pas si intime que ça, rétorqua ce dernier en ricanant nerveusement.

- James Sirius Potter, tu es irrécupérable...

- On croirait entendre, Maman... soupira Albus en même temps que son frère.

Ils ouvrirent alors grand les yeux et se lancèrent un regard voulant tout dire. Je me saisis alors du livre de Chrissy et frappa la tête de chacun des deux.

Harry Potter et le Fléau de Beauxbâtons (HIATUS)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant