Harry Potter et le Fléau de Beauxbâtons (HIATUS)

Chapitre 20 : Pistes à suivre

Le lendemain, les élèves des trois écoles se pressaient tous dans les couloirs pour aider à réparer au plus vite le matériel de la serre du professeur Londubas.

Olga était sans doute la plus impliquée dans cette tâche car elle avait insisté auprès de Miss Belfraise pour s'occuper de faire l'inventaire des plantes manquantes. La professeure McGonagall, elle, n'allait toujours pas mieux. On l'avait retrouvée vivante mais quelque peu amochée avec une marque foncée qui s'étendait sur son front et le reste de son visage. Son état s'était aggravé et elle ne m'avait toujours pas révélé le nom de la personne qui détenait l'antidote au sort qui lui a été jeté. Si ça continuait comme ça, l'école serait perdue et elle aussi. Sur accord des préfets de chaque maison, une cellule de crise a été mise en place. Nous devions nous préparer à toutes éventualités alors les meilleurs élèves de chaque disciplines étaient en charge de donner des cours aux autres élèves de leurs années et de leurs maisons.

Ce matin, je donnais donc des cours de sortilèges, de duel puis de Défense contre les Forces du Mal aux Gryffondor de 5ème année. Chrissy était chargée de la botanique mais le peu de plantes médicinales restantes ne suffisaient plus. Les pousses ne coûtent pas cher mais nous n'avions aucun moyen peu coûteux de les faire livrer ici. Le pont sur lequel le Poudlard Express roulait étant détruit et le village de Pré-au-Lard étant aussi saccagé que l'école, nous étions coincés pour un bon moment avant le retour des Aurors.

Hagrid était parti en repérage dans la Forêt Interdite avec Meena et Paul, voulant voir si les animaux et les centaures y régnant étaient toujours en sécurité.

Le terrain d'entraînement était rempli d'élèves et les trois quarts des salles n'étaient plus exploitables car infestées de fées déposées par les Néo-Mangemorts. Tout le monde avait peur et rien ni personne ne pouvait nous rassurer. Delphini a obtenu ce qu'elle voulait : l'anarchie totale au sein de Poudlard.

Mais nous ne baissons pas les bras et plusieurs des élèves de dernière année étaient actuellement en pleines recherches dans la bibliothèque pour trouver un moyen de la vaincre. Malheureusement, nous avions peu de temps et peu de solutions. Le Tournoi devait reprendre et Delphini a menacé de détruire Poudlard si nous ne continuions pas. Elle a précisé que cette compétition se terminerait dans les larmes comme 27 ans auparavant. Elle insinuait sûrement que quelqu'un allait ou pourrait mourir.

Il fallait éviter ça et vite car la date de la seconde épreuve se fixait à une semaine plus tard et nous n'avions toujours aucune idée de l'utilité du mécanisme des animaux. Ce qui est sûr, c'est que Serguei n'y est pas intégré, bien qu'il ait trouvé quelque chose dont, lui non plus, ne voulait pas parler. Albus et Scorpius enquêtent toujours à son sujet.

Très vite, toutes les préoccupations dont j'étais victime ne cessaient de me hanter l'esprit. James m'aiderait bien à relativiser s'il n'était pas déjà préoccupé par ses problèmes personnels. Lily et Albus étaient devenus sa priorité absolue. Et j'arrive à le comprendre car les frères et sœurs de Poudlard étaient maintenant tous présents les uns pour les autres. Mes sœurs donnaient constamment des nouvelles sur leurs activités pendant l'heure du déjeuner et nous restions ensemble dès que nous le pouvions.

C'est d'ailleurs quelques heures après avoir sécurisé la serre que notre groupe se retrouve près du lac Noir. Albus, Meena et Scorpius avaient le moral à 0. Ne parlons même pas de Rose, Chrissy ou Austin qui étaient victime d'une grande fatigue mentale. Les jumelles, les Romello, Moona et le trio de Gryffondor nous rejoignent avec leurs bandages, leurs plâtres et l'air éreinté.

— Freyja ! se plaignit James. S'il te plaît, masse-moi les pieds !

— Non. Tu as tes souffrances, j'ai les miennes, répondis-je en tirant la langue.