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  Après un tasse d'eau bouillante, elle se rend à la gare. Elle discute avec une des seule personne qui attend avec le train de 7:30, c'est une fille de son âge qui est dans son école. Elle exaspère quelque peu Greta par son attitude toujours mélodramatique et cette image mensongère qu'elle se fait d'elle-même. Elle s'est décrite comme une personne très méfiante par rapport aux autres et surtout possédant un amour pour la littérature. Ce qui est totalement faux. Elle a simplement téléchargée une application où elle publie les chapitre d'une histoire d'amour entre humain et demi-dieu, dicte à Greta comment ses lecteurs attendent avec impatience son nouveau chapitre. Mais cette fille pourrait déballer sa vie à n'importe qui. La preuve : elle dit tout à Margareta qui, elle, ne fait que de garder la file de la conversation. Donne quelques "Oh", "ah", "mhm". Elle se retient de lui dire qu'elle la pense totalement naïve et sans réel opinion à ce qui l'entoure parce qu'elle vit enfermer dans un monde où les fées existence et que, non, un livre d'Eric-Emanuelle Schmitt n'est pas tiré par les cheveux. Mais que tout le monde avait compris qu'elle n'avait simplement pas envie de ressembler à la médiocrité qu'elle est. Et que c'est sans doute à cause de ses réactions exagérées qu'elle a commencé à agacer tous ses camarades de son ancienne école, ce qui l'a poussée à changer d'école.
  Greta n'aime pas rendre les gens au stade de victime.
  Le train s'arrête devant elles. Elles montent, la fille part à droite, Greta à gauche. Elle longe les banquette alors que le train se remet en route. La plupart des personnes portent des écouteurs, fixent leur téléphone, leur livre, leurs pieds, le paysage. Margareta ne sait pas trop où se mettre. Seule ? À côté de quelqu'un ?
  Mais soudain elle aperçoit au loin le visage du garçon. Elle fait demi tour. Elle rejoint la fille, et se joint à son groupe d'ami geek.

L'entrainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant