CHAPITRE QUATRE - Un jeu moldu

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A l'intérieur d'elle, Hermione riait. Seulement dans sa tête. De voir la tête de Drago Malefoy avec autant d'expressions différentes était pour elle très jouissant. De son teint presque plus pale que d'habitude à ses yeux sortant de leurs orbites, en passant par une moue de la bouche...

Elle avait envie de se moquer ouvertement de lui, mais n'en fit rien. Mais quand même, c'était si drôle !

La brune descendit les escaliers du hall en se tenant à la rambarde de ceux-ci. Elle n'était pas habituée à ce style de robe et se félicita intérieurement de ne pas avoir porté de talon, même si sa nouvelle mère le lui aurait demandé. Qu'est-ce que ses bottes étaient agréables... Elle marcha jusqu'à se trouver devant les quatre personnes et de s'asseoir aux côtés de sa mère qui lui caressa les cheveux et embrassa sa tempe.

- « Tu as réussi à te retrouver dans le manoir ? » lui demanda-t-elle.

- « Tourner à gauche, tout droit puis descendre. » énuméra Hermione en reprenant les mots de sa mère quand celle-ci l'avait laissé à elle-même.

Elle lui sourit et Hermione baissa les yeux avant de les tourner vers les trois Serpentards qui la regardaient avec différentes émotions.

- « Par Salazard, je le croyais pas. Je pensais que c'était une blague ! » commença Malefoy en la regardant sous toutes les coutures.

- « Ouvre un peu les yeux Malefoy, tu n'es pas seul au monde. »

- « Hermione ! »

- « Je ne m'excuserais pas, si môsieur Malefoy n'était pas ce qu'il était alors peut-être que je m'excuserais. Sauf que ce n'est pas le cas. » se défendu-t-elle devant sa mère.

Blaise sourit et croisa le regard de sa mère. Drago était souvent un sale con, peut-être qu'il allait l'être moins si c'était Hermione qui le remettait à sa place. Cette fois-ci, le blond ne pourrait pas dire qu'il y avait un problème d'égalité, puisqu'il pensait les sang-de-bourbes inférieurs. Le jeune homme aux cheveux châtain-blond c'était toujours demandé pourquoi son meilleur ami avait fait de sa propre sœur, son souffre-douleur favoris.

- « Je vous laisse. Il me semble que vous avez des choses à vous dire. Je serais dans la bibliothèque. »

Hermione suivit sa mère du regard jusqu'aux escaliers avant de se tourner d'une manière plus que lente vers les garçons face à elle. Soudain, elle sentit deux bras l'enlacer et sous la surprise, ne put retenir un petit cri.

- « C'est carrément dingue. J'ai toujours eu envie de faire ça. »

- « Blaise je crois que tu lui as fait peur. »

- « Ferme là Théo, laisse-moi apprécier. »

Blaise avait toujours voulu enlacer Hermione. Elle était sa sœur ! Sa grande sœur ! Par Salazard qu'est-ce qu'elle sentait bon en plus. Un parfum de vanille et de fruit. Elle lui rappelait le printemps. Et ses cheveux étaient devenu si long qu'il pouvait faire des dizaines de tours entre ses doigts ! Doux et bouclés, presque ondulés.

Le jeune homme était au paradis, il avait toujours voulu faire ça. Il ne la croisait qu'à Poudlard et bien qu'il sache qu'elle soit sa sœur il n'avait jamais pu... Jamais. Maintenant la sentir contre lui, pouvoir la toucher et la voir de près. Pouvoir l'appeler Hermione.

- « Tu chiale mec ? »

- « Je t'ai dit de la fermer Théo ! »

- « Ce n'est pas moi ! » se défendit le brun.

- « Drago ? » demanda Blaise, la tête maintenant enfouit dans les cheveux de sa sœur.

- « Quoi ? Et lâche-la un peu, je n'arriverais jamais à mis faire. Vous deux, frère et sœur. » marmonna Malefoy.

HERMIONE ZABINI, Tome I - RenaissanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant