EPILOGUE

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Elle ferma la porte d'entrée et s'appuya dessus, regardant sous un nouveau jour la décoration du salon. Il était un peu plus de dix-huit heures et elle s'étonna de ne pas voir Drago sur le canapé, elle savait qu'il le trouvait confortable. Elle l'avait déjà vu lui et Blaise allongés dans le dos des parents.

- « Drago ! » l'appela-t-elle tout de même.

Personne ne lui répondit alors elle s'éloigna de la porte et parcouru le chemin jusqu'aux escaliers, elle les monta et marcha jusqu'à sa chambre. Une fois la porte close, elle alla s'asseoir sur le bord de son lit, retirant ses bottes qu'elle avait pu nettoyer au Terrier. Hermione alla les poser au pied de son armoire puis prit la direction de sa salle de bain.

Elle ne s'inquiétait pas de ne pas voir Drago, il devait encore être avec sa mère au manoir, ou être passé voir Théodore. Il n'en menait pas large même s'il en riait.

Passant une main distraite dans ses cheveux, elle retira une à une les épingles qu'elle avait mise plus tôt et bientôt, ses boucles tombèrent sur ses épaules. Elle secoua ses mèches d'une main lorsque son geste s'arrêta. Ses yeux fixaient ce tissu accroché à un portant.

Sa cape d'écolière. Drago lui avait dit que le reste de ses vêtements étaient imprégner du sang qu'elle avait perdu quand l'esprit avait pris possession de son corps. Que les médicomages avaient été obligés de les jeter. Mais il avait tenu à prendre sa cape et à la garder pour elle. C'était la seule cape qu'elle avait de Poudlard et elle en avait besoin pour se souvenir. Il lui restait un uniforme propre dans son armoire, elle avait réussi à récupérer ses affaires laisser dans sa salle commune pendant la semaine.

S'en approchant, elle la prit et la mit sur ses épaules avant de retourner dans sa chambre. Elle s'allongea sur son lit et s'enroula avec l'étoffe comme dans un cocon. Fermant les yeux, elle pensa à ses parents, se souvenant de ce câlin qu'elle avait reçu de chacun d'eux. Reniflant, elle espéra sentir le parfum de sa mère mais en vain. Elle se berça elle-même, tanguant.

Quand une chose compacte sur son côté gauche lui fit froncer les sourcils. Ses yeux de nouveau ouverts, elle glissa une main à l'intérieur de sa cape, touchant alors du bout des doigts quelque chose ressemblant à du papier. Un air intrigué naquit sur ses traits en voyant une petite enveloppe, jauni et sale sortir de sa cape. Elle la tourna jusqu'à y lire son prénom sur une des faces.

Elle se redressa, la cape tombant sur ses coudes et elle ouvrit l'enveloppe, déchirant l'ouverture. Elle avait reconnu cette manière si particulière qu'avait sa mère d'écrire les H. Une fois le parchemin en main, elle mit de côté sa protection et ouvrit le papier qui était plié en deux.

Ses pupilles s'écarquillèrent.

Hermione ma chérie,

A cet instant où tu liras cette lettre, ton père et moi seront sûrement mort. J'espère de toute cœur que non, qu'il s'en soit au moins sortit, mais si ce n'est pas le cas, je suis désolé. Et si c'est toi qui la lie, alors cela signifie que tout ce que nous avons fait pour te protéger à réussit.

Je ne veux pas te parler de cette guerre, si je t'écris ceci, c'est parce que Drago nous a fait part de certaine chose et tu aurais dû me prévenir, mais ne lui en veux pas, ce garçon veut te protéger. Il t'aime.

Je sais ce que tu as vécue au cours de cette année avec l'esprit malin, je l'ai moi-même vécue, mais Hermione, ne lui fais pas confiance. N'oublie pas qui il est, de qui il vient. Si Voldemort à tant chercher à l'avoir c'est pour une bonne raison. Je devine qu'a vôtre rencontre, il avait ton apparence, qu'il t'a ressemblé. C'est un piège.

HERMIONE ZABINI, Tome I - RenaissanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant