OS (Avalon & Théodore) - La fin de la solitude

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Théodore Nott, préfet-en-chef et Serpentard était à ce moment ci dans sa chambre où il y régnait une ambiance tendue. Le jeune homme nouait de ses deux mains le nœud afin de maintenir la cape qu'il allait porter pour le bal d'Halloween. Celui débutant dans une petite heure. Il avait les mains poisseuses et il entendait son cœur battre dans ses oreilles. Il avait chaud et il se tortillait sur ses pieds. Le brun prit sa baguette, qu'il avait posé sur le bord de son bureau, prêt de lui et se jeta le sort qu'il avait réussi à trouver dans un livre de sortilège épatant. Et enfin, il releva les yeux vers son reflet face à lui.

Il était fier de lui. Son idée de costume était vraiment excellente ! Il passa une main dans ses cheveux court de couleur brune et ses yeux se bloquèrent sur la fine cicatrice qu'il avec à la base de la nuque, dans le cou. Il se souviendrait toujours du comment elle était apparue. Instinctivement, elle lui rappela la manière dont sa cavalière lui avait demandé de l'accompagner.

C'était un mercredi en fin d'après-midi, Avalon et lui faisait leurs devoirs dans un des rayons de la bibliothèque. Section astronomie. Pendant qu'il grattait sa plume sur son parchemin en relisant ses notes, elle avait relevé la tête soudainement et était allé chercher un épais livre avec pour couverture, des planètes. Quand elle était revenue, il terminait son parchemin et relisait cette fois ci ses notes d'Histoire de la magie. Avalon c'était ensuite assise et c'était mise à le regarder. Son regard était véritablement insistant et elle savait particulièrement bien qu'il ne supportait pas cela. Il avait fait comme si ce geste ne le dérangeait pas mais une gêne c'était installé en lui. Il était clairement mal à l'aise.

- « Qu'est-ce que tu regardes comme ça ? » lui avait-il finalement dit.

- « Je n'avais jamais remarqué que tu avais une cicatrice dans le cou. »

Le brun posa sa main droite dessus et il la vit sourire.

- « J'avais sept ans. Blaise voulait essayer le balai de son père. Drago et moi sommes passé ensuite et j'ai fait une chute. C'est comme ça que j'ai découvert que j'avais le vertige. » avait-il avoué.

Elle posa sa main sur la sienne, un peu sous son oreille et effleura la fine peau boursouflée. Directement, un frisson parcouru sa colonne vertébrale et il se dit qu'elle était vraiment belle ainsi penché vers lui. Ses pupilles fixèrent un instant ses lèvres rosées et il se rendit compte une seconde trop tard qu'elle l'avait vu. Ses joues rougirent sans qu'il ne puisse les retenir et elle lui sourit. Elle se moquait de lui ! Elle se moquait ouvertement de lui ! Est-ce qu'elle savait qu'il l'aimait un peu trop pour son propre bien ?

- « Tu voudrais venir avec moi au bal, Théodore ? » l'avait-il entendu lui demander.

Il eut tout à coup la tête qui tourne et sa propre voix hurla dans son crâne : « PUTAIN !!! »

Sans attendre de réponse, elle se leva et il la regarda ranger ses affaires de cours et ses livres.

- « Il est presque l'heure de manger, je descends à la salle commune et on se retrouve à table ? » avait-elle dit alors qu'il ne savait pas où il était. « Je te laisse réfléchir. » avait ajouté Avalon en lui souriant.

Il l'a regarda s'avancer vers la sortie de la section astronomie. Il se leva sur ses jambes et se rendit compte soudainement qu'il était déjà devant elle, à la câliner dans ses bras. Elle émit un petit cri de surprise et il lui embrassa la joue avant d'accepter son offre. Ses pupilles bleues vagabondèrent sur le cou pâle et lisse d'Avalon. Quelles sensations aurait-il s'il le lui embrassait ? Les joues de la brune rougirent et il la laissa ensuite partir, laissant ses yeux regarder la chevelure foncée qui rebondissait dans son dos.

HERMIONE ZABINI, Tome I - RenaissanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant