CHAPITRE CINQ - Détestable Hermione

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Le matin du premier jour du huitième mois de l'année, alors que le soleil se levait, un corps dépourvu de masculinité se réveillait. Elle n'avait pas mis beaucoup de temps avant de sombrer dans un long sommeil mais celui-ci c'était écourté aux alentours de quatre heures du matin. Elle n'avait pas cauchemardé, non... C'était juste son cerveau qui n'avait pas voulu se calmer le reste de la nuit. Il avait cogité et encore cogité. Elle lui avait demandé à plusieurs reprises de se taire mais il n'en avait fait qu'à sa tête.

Elle avait même pensé aux Granger...

Hermione se leva et partit directement prendre une douche, comme si l'eau pouvait lui faire oublier sa nuit épouvantable. Une illusion bien sûre. L'eau suffit simplement à la réchauffer. Elle soupira en voyant son visage fatigué dans le miroir et passa un nouveau coup d'eau, cette fois-ci froide.

La brune enroula son corps dans une serviette et appela d'une voix fluette son elfe de maison.

- « Miss. »

- « Je... Est-ce que tu aurais quelque chose pour que ma fatigue soit moins voyante ? Je ne veux pas que ma famille croie des choses. »

- « Bien sûr Miss, Pomï revient tout de suite. » promit l'elfe.

- « Attend ! » cria-t-elle.

- « Pomï a fait quelque chose de mal, miss ? »

- « Non non... » dit-elle avant de s'agenouiller « Pomï écoute je... Est-ce que mes parents et Blaise te traite bien ? Toi et les autres elfes de maison ? »

- « Comment ? » demanda l'elfe comme choqué.

- « Je ne supporte pas la violence faite aux elfes de maison. Je serais prête à te libérer toi et les autres s'ils ne vous traitaient pas comme il le faut. »

- « Dame Harmonie et Monsieur Zabini ne sont pas comme tous les sorciers de leur rang miss. Ils nous traitent très bien et je vous prie de ne pas nous libérer maintenant. Je pense que vous le ferez miss. Vous avez un grand cœur mais nous aimons ce manoir. C'est notre chez nous. » se justifia Pomï en la regardant fixement.

Elle ne savait pas ce qui avait bien pu lui prendre. Comment avait-elle pu demander ça à un elfe de maison ? Elle était décidément vraiment fatiguée.

- « Tu... Tu peux y aller. Excuse-moi Pomï. »

- « Bien Miss. » acquiesça l'elfe avant de disparaître.

Elle profita de l'absence du petit être pour s'habiller et se rappela que sa mère lui faisait une surprise aujourd'hui. Elle se demanda ce que c'était jusqu'à perdre le sourire qui c'était collé sur son visage. Entre ses mains se tenait la robe qu'elle comptait porter le jour du mariage de Bill et Fleur. Elle n'irait jamais à présent. Elle en était sûre.

Elle grimaça et alla suspendre sa robe dans la grande penderie adjacente à son lit. Tout les vêtements qu'elle avait emmenés étaient rangés et il y avait encore beaucoup de place. Et dire que tous ses habits préférés étaient restés chez ses... chez ses parents moldus.

- « Miss ! Voici le flacon. »

-

Plus aucun signe de fatigue n'était visible sur son visage. Elle avait remercié Pomï et celui-ci était repartit. Elle avait tressé ses cheveux et mit une petite robe d'été couleur neige. Encore une fois accompagné par ses bottes noires à lacets.

Alors qu'elle allait ouvrir sa porte pour quitter sa chambre et descendre prendre son petit déjeuner, une main frappa contre celle-ci et la fit sursauter.

HERMIONE ZABINI, Tome I - RenaissanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant