CHAPITRE TRENTE - Le début de la fin

2.9K 124 44
                                    

Vendredi seize janvier – douze jours plus tard.

Drago avait été insupportable le lendemain. Arithmancie étant le premier cours de cette nouvelle année, ils s'étaient installés l'un à côté de l'autre et n'avaient pu cacher le sourire qui leur mangeait le visage. Le plus dur avait été de cacher leur nuit à leurs amis. Elle s'était félicitée le soir même qu'ils n'aient rien devinés sur ses traits. Entre grands sourires, regards en coins, mains baladeuses et sous-entendu pervers, ils avaient pourtant été servi.

Après une première fois quelque peu douloureuse, elle lui avait demandé à ce qu'ils recommencent directement après. Elle ne pouvait pas laisser cette nuit d'amour sur de la douleur. Ils n'avaient fait que ça toute la nuit. Quand sonna les quatre heures après minuit, elle avait pu ressentir les vibrations tout le long de son être. Elle avait tellement aimée ça.

Tess et Avalon lui avaient jetés de multiples regards mais Hermione les avait ignorées en détournant la tête. Cependant la brune n'avait pu nier les faits, lorsque le couple avait été pris en flagrant délit se chevauchant, à moitié dénudés sur le canapé de la salle commune des Préfets-en-Chef. Ils ne se souvenaient pas qui de Hermione et Drago ou Avalon et Théodore étaient les plus gênés dans la situation. La Gryffondor avait senti ses joues la brûler et son juron avait résonné dans sa tête comme le son du tonnerre. Le couple de Serpentard c'était éclipsé aussi vite qu'il était entré.

Par la suite, le cadet des Zabini devina et d'une manière inconnue le nouveau dans la relation de son aînée. Il lui avait alors sortit son discours du frère protecteur qui frapperait le petit-ami de sa sœur si ce dernier lui faisait du mal. La brune lui avait ri au nez avant du lui dire qu'il l'avait déjà dit et que Drago était son meilleur ami. D'un air théâtral il lui avait répondu :

- « Et alors ?! »

- « Blaise, ce qui se passe entre Drago et moi, reste entre Drago et moi. »

- « Mais-mais vous couchez ensemble maintenant ! »

- « Et tout le temps ! » avait-elle pensée en le gardant bien au fond de sa mémoire.

Il n'avait pas besoin de le savoir. Oh ça oui.

Quelques jours après cette rentrée riche en émotion, Hermione reprit ses cours avec Jane bien que celle-ci soit perturbée. Elle et Millicent ne s'adressait plus la parole si ce n'est par des regards furibonds et dégoûtés.

- « Qu'est-ce que Daphné en dit ? » avait demandé Hermione pendant leur cours du jeudi.

- « Le problème avec Daphné c'est qu'elle ne sait pas haïr ou détester. Et pourtant je lui répète qu'elle devrait détester ma sœur. »

- « Sauf que ce n'est pas le cas. »

- « Exactement. Elle ne comprend pas que j'ai besoin qu'elle la déteste avec moi. Ce n'est pas comme si, elle n'était pas là pour moi en ce moment mais c'est compliqué. »

- « J'espère que Millicent n'a pas été la voir... » avait-elle commencée.

- « Oh non, ça ne risque pas. Millicent à bien trop peur de nous approcher, nous les lesbiennes et d'attraper cette maladie. »

- « Jane... »

- « C'est ce qu'elle a dit à Tess. »

- « C'est pas vrai ! »

- « Tess n'a rien dit. » avait marmonné la plus jeune. « Je peux comprendre Tess, Millicent est son amie, elles sont vraiment proche. Surtout depuis que cette salope de Parkinson se servait d'elle comme d'un bouche trou. J'ai envie d'en vouloir à Tess mais je préfère la tourner vers ma sœur. Tess n'a rien fait. C'est Millicent. »

HERMIONE ZABINI, Tome I - RenaissanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant