Chapitre 9 - "Bataille sans connaissances".

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C'est avec un bippement désagréable que je me réveille le lendemain. Exaspéré, je me redresse juste assez pour éviter de me déboîter l'épaule quand je tends le bras pour éteindre le réveil. Je tâtonne sur ma table de chevet, mollement. Mes doigts percutent ma lampe de bureau, mais rien d'autre. Je relève la figure hors de mon oreiller, surpris et interloqué.Je n'ai jamais eu de réveil.

Aussitôt, je bondis hors du lit et ne prends pas la peine d'allumer la lumière. Elle ne ferait que m'aveugler et perdre quelques précieuses secondes.
Mes yeux se baladent dans ma chambre à une allure frénétique, alors qu'une goutte de sueur coule le long de ma tempe.
- Maman !!
Enfin, je tombe sur ce que je cherche tandis que les pas de ma mère retentissent dans les escaliers, alertée par mon cri.
Il ne restait que trois secondes. Je cours vers la porte, juste au moment où la femme qui m'a mise au monde l'ouvre.
- A terre ! Je hurle.
Elle ouvre de grands yeux alors que je me jette sur elle, l'emportant dans mon élan hors de la chambre.
Jamais nous n'aurons le temps de descendre en lieu sûr.

BIP-BIP.

BIP-BIP

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C'est encore ensommeillée que je m'assieds à table, face aux céréales qui trempent dans du lait. Je souffle sur l'une de mes mèches blondes, qui s'envole devant mes yeux, avant d'y retomber.

Je grogne en la renvoyant sur mon crâne d'un geste de la main. Je me suis levée de mauvaise humeur ce matin pour deux raisons : La première, c'est que Grey est toujours malade, et la seconde, c'est que mon seul et autre unique ami m'a laissé en plan hier après-midi.

Je sens qu'aujourd'hui va être une journée d'enfer. Voyant que je suis déjà en retard, je mâchouille ma cuillère en rêvassant. Une minute de plus ou de moins...Quand, après une demi-heure à ne rien faire, je sors de table pour rejoindre mon havre de paix qui n'est autre que ma chambre.

Je prends mon portable qui affiche deux nouveaux messages de Grey, et y réponds rapidement avant de descendre la barre d'état. Ce qui devait être une simple vérification de la météo devint un véritable bouleversement.

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