Chapitre 18 - "Etherias et Jēn"

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Nous terminons les cours avec anglais

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Nous terminons les cours avec anglais. Les notions sont vraiment moyennes et la seule qui pourrait en soit m'intéresser est terminée depuis quelques semaines. En ronchonnant, je rejoins Natsu qui m'attend devant la porte. Avant de partir, je câline Grey, et lui promets d'être prudente en chemin. J'entends Natsu râler et souffler au fur et à mesure de ma discussion. Quand -près ce qui paraît être une éternité à Natsu-, je lui emboîte le pas, il m'attrape le poignet. Son geste est doux. J'arque un sourcil mais ne commente pas. Aujourd'hui, il n'est pas dans son assiette. Je me retiens donc de le vanner.

Il me conduit vers l'arrêt de bus, direction Shinjuku.

Le souvenir de la bombe surgit dans ma mémoire, et je tire sur la manche de son pull.

- Dis...On va vraiment chez toi ?

Je me hisse sur la pointe des pieds. Il se penche vers moi, intrigué.

- Ce n'est pas dangereux ? Tu sais...A cause de la bombe, et tout...

Il tourne le visage vers moi. Un court instant, ses yeux s'attardent sur ma bouche, mais remontent à mes yeux. Il sourit doucement.

- Ça, pour être dangereux, ça l'est, Lu'.

J'ai la nette impression qu'il se moque de moi. Je me mords la lèvre, et me force à lâcher son pull. Pour un effet théâtral, je m'éloigne même un peu de lui. Même s'il ne m'a toujours pas lâché le poignet.

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Je n'ai pas peur, je dis simplement, menton haut.

Ce n'est pas l'exacte vérité, mais je n'en laisse rien paraître. Et croyez moi, quand je veux, je suis très forte à ce jeu.

Le bus nous dépose tout près de la maison de Natsu. Lorsque je la vois, un frisson me parcourt la colonne vertébrale. Un pan de la maison est couvert de bâches. À ses pieds se trouve plusieurs pierres, détruites. Comment peut-il vivre là-dedans ?

- Nous habitons derrière, en attendant, m'indique-t-il.

Il nous fait contourner la rue, et arrivons dans le quartier suivant. Une maison, plus modeste avec un terrain moins grand me fait maintenant face. Natsu s'approche du portail, et plusieurs grands chiens arrivent en aboyant. Je bondis loin de la clôture. Deux boxers, trois bergers-allemands, et plusieurs dobermans sautent en grognant. De la bave coule de leurs babines.

Natsu me lâche le poignet pour s'approcher et ordonne quelque chose aux chiens. Ça ressemble à une langue européenne du sud. Les animaux se calment très légèrement, et Natsu approche encore, en tendant un main vers eux. Il continue de leur parler. Je l'attrape par l'ourlet.

- Natsu, fais attention. Ils sont agressifs.

Il ne m'écoute pas et leur répète quelque chose plusieurs fois, parfois sur un ton plus dur lorsque l'un d'eux bouge. Il les fait asseoir.

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