12_She run away

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PDV KAYLA

Moi : Mais putain laisse moi !

Levi : Me parle pas comme ça et ouvre moi cette porte.

Vous devez sûrement vous demandez ce qui se passe ? Laissez-moi vous expliquer.

Alors qu'on se baladait après mon annonce, j'ai rencontré un vieil ami. Enfin façon de parler. Jean était mon collègue au bar gay. Il m'a menacé. Levi a voulu jouer les héros et je l'ai rembarré. Depuis il me casse les pieds pour rentrer dans la salle de bain et parler avec moi alors que je refuse.

Levi : Mais ouvre !

Je me lève, saoulée, et ouvre la porte, pour tomber sur un Levi légèrement énervé.

Levi : Va poser tes fesses sur ton lit.

Je ne cherche même pas à rétorquer, trop énervée mais aussi un peu stressée. Jean m'a menacée, mais ça doit être sérieux s’il a fait ça.
Levi se place que son lit face à moi.
Il me parle mais je n'entends rien. J'essaye de me rappeler.

À l'époque, au bar, on signait un contrat pour être embauché. Il stipulait qu'on ne devait jamais révélé qu'on y travaillait. Mince ! Ils savent que je l'ai révélé à Levi ?! Mais non c'est impossible. Je ne travaillais déjà plus pour eux. Mais alors… OH PUTAIN ! Je viens enfin de comprendre mais…. Mais… je peux pas faire ça ! Et puis

Levi : Oï je te parle gamine !

Moi : Désolée j'écoutais pas.

Levi : Tch. J'avais bien vu.
Maintenant deux choses. Qu'est-ce qu'il t'a dit le gars à la face de cheval ? Deuxièmement, c’était quoi ton problème à me rejeter ?

Autant lui dire la vérité.

Moi : Jean, et non « le gars à la face de cheval », est venu me prévenir. Je dois revenir travailler au bar. Si je t'ai rembarré, c'est que t'as pas ta place dans l'histoire.

Il se lève pour se mettre devant moi.

SHLACK

Le coup partit tout seul. Mon corps bascula hors du lit, et ma joue le picotais. Je ne me relève pas. Mon corps se fige. Mais c'est quoi son problème à me taper ? Je me relève et me rassois comme si de rien n’était.

Levi : Tu n’iras pas.

Moi : Ce n'est pas à toi de décider. Je tiens toujours parole, surtout lorsque je m'engage. Je dois tenir parole cette fois encore et tu ne m’empêchera pas.
Sans lui laisser le temps de finir, je sors en courant. Je descends les escaliers et me dirige vers la sortie. Je ne me tourne pas car je sais qu'il est derrière moi.

Dehors, il fait nuit. Je sais où retrouver Jean alors, je tourne à droite et continue de courir, toujours tout droit. Arrivée devant la façade des magasins, je tourne à droite, dans la ruelle. Une forme sombre y est déjà.

Moi : Tu vas rester là à te branler encore longtemps ?

Le forme s' approche de moi. Et sans prévenir me prends dans ses bras.

Jean : Tu m'as manqué petite.

Je le serre.

Moi : Toi aussi tu m'as manqué l'équidé.

On se relâche et il me regarde. Malgré la nuit, je peux encore voir ses traits du visage. Il est triste.

Jean : J'aurais tellement aimé te revoir, mais pas dans ces conditions.
Moi : Moi de même. On y va ? J'ai été suivie et j'ai pas envie de m'éterniser ici.

Jailed (LeviXoc) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant