Chapitre 21 : Jour de finale [Eleonora]

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15 juillet 2018, hôtel, Moscou.

PDV ELEONORA

Je me réveille la boule au ventre et pourtant le sort des bleus ne dépend pas de moi. Je prends consciencne que c'est la fin d'une merveilleuse aventure pour moi. J'ai fais mes premiers pas avec eux le 23 mai et ça n'a pas forcément bien démarré mais aujourd'hui je me sens totalement à ma place avec eux. J'ai appris à connaître ces garçons bien que je ne me sois pas forcement confié à eux j'ai beaucoup d'affection pour ces 23 hommes. Je n'espère qu'une chose, les voir soulever cette coupe du monde, les voir sourire, pleurer de joie, crier de bonheur et de rage. La rage du vainqueur.

Les bleus sont extrêmement concentrés avant cette finale face à la Croatie. Enfaite l'atmosphère est pesante, on comprends bien que ce qui va se passer est quelque chose d'important et à ne pas prendre à la légère. Olivier prend place à table et m'adresse un léger sourire.

Hier soir nous avons passé la nuit ensemble, je me suis éclipsée au petit matin afin de le laisser dans de bonnes conditions pour le reste de la journée

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Hier soir nous avons passé la nuit ensemble, je me suis éclipsée au petit matin afin de le laisser dans de bonnes conditions pour le reste de la journée. Je ne veux pas le déranger, je ne veux pas me mettre entre lui et la coupe. En tout cas hier soir était un soir spécial pour moi et une grande première surtout. Pour la première fois je me suis abandonnée à un homme. Avec Olivier tout s'est fait naturellement, j'ai baissé ma garde petit à petit sans jamais me demandé si cela était une bonne idée. Il a été très tendre et très doux, il y avait de l'amour entre nous. Jamais je me serrais livrée à lui si je ne ressentais rien.

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Les bleus ont une partie de l'après midi de libre avant de quitter l'hôtel pour rejoindre le stade de Moscou. Je suis tranquillement allongée sur mon lit et regarde un peu les réseaux sociaux. Cette ferveur qui s'empare des gens sur le réseaux est à couper le souffle, tout un pays est derrière leur équipe. Alors que je me perds dans toutes ces photos et ces messages d'encouragements, on frappe à ma porte. Je me lève et l'ouvre, je découvre Olivier tout souriant derrière celle ci. Il entre et m'embrasse le front puis me regarde tout en me souriant.

- Tu es partit bien vite ce matin. Dit-il en entrant dans la chambre.

- Je voulais te laisser tranquille. Tu as une grande journée qui t'attends.

- Tu avais peur qu'on refasse ça dès 9heure ? Il sourit sournoisement.

Je le regarde le sourire aux lèvres et le jeune homme me rejoint sur le lit.

- Tu es stressé ?

- Un peu mais c'est rien comparé à tout à l'heure. J'ai tellement peur de me rater et de revivre l'Euro 2016. Me réponds -t-il.

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