Chapitre 13 : Confidences

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3 juillet 2018, camp de base, Istra.

PDV OLIVIER

Je rejoins mes coéquipiers sur le terrain d'entraînement. Nous sommes à quelques jours du quart de finale qui nous opposera à l'Uruguay. La pression commence à monter tout de même. Je passe devant le staff, devant Eleonora donc et lui fait un petit clin d'oeil. En guise de réponse la jeune italienne me sourit. Le coach nous ordonne de faire quelques tours de terrain pour nous échauffer. La température a lourdement chuté alors l'échauffement est primordial pour eviter toutes blessures. Nous nous executons avec sérieux. Ce n'est plus le moment de rire, la compétition devient un peu plus sérieuse match après match.

Didier m'installe à l'atelier des coups francs et corners

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Didier m'installe à l'atelier des coups francs et corners. Ma grande taille est un sérieux avantage dans cet exercice.
Les frappes s'enchaînent et les buts aussi. Je suis un peu plus en forme que d'habitude, espérons que ce sera aussi le cas pour le prochain match. Pour le moment on peut pas dire que je sois en grande réussite dans ce mondial. J'ai très peu de ballons et donc très peu d'occasions.

- Plus aux duels les défenseurs ! Ordonne Didier.

Mes coéquipiers prennent ces ordres très au sérieux et les duels s'intensifient énormément. Jusqu'à ce tacle. Je m'écroule dans la surface tout en me tenant le genou.

- Aux duels ça veut pas dire vous entre-tuez ! S'énerve le coach.

Je crie de douleur et pause ma main sur mes yeux.

- Mec ça va ? Me demande Samuel l'auteur du tacle.

Je sens que tout le monde se réunis autour de moi. Je reste allongé pendant que les médecins s'occupe de moi. Je regarde le ciel et vois toutes ces têtes penchées au dessus de moi. Eleonora est là un peu en retrait.

Le médecin ausculte mon genou et je cris lorsqu'il touche le point sensible. Je grogne de douleur mais aussi de rage. Je m'imagine déjà le pire et ça c'est pas bon.

- Bon allez terminé l'entraînement pour toi tu retournes aux vestiaires. Me dit le coach.

- Quoi ? Non non coach ça va le faire je vous promet.

Je m'assoie et essaye de convaincre le coach mais rien n'y fait.

- Tu ne discutes pas Olivier !

Presnel et Lucas m'aident à me relever. Accompagné de Gregory je rejoins le vestiaire en prenant appuie sur lui. Je peine à marcher mais ne m'en fait pas je préfère garder espoir que de me voir à moitié foutu.

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