En rentrant du restaurant où Robert, Jean Delaporte, travaille, il voit des journaux avec des photos d'Anna. Il s'approche du magasin de presse et en achète un.
- « Sale affaire que cette histoire avec cette petite !
- Oui, oui...effectivement... Ils ont du nouveau ?
- Je dirai que ça piétine pas mal!
- Ah oui... dommage pour elle alors!
- Et pour la famille !
- Ah oui... Bien sûr... Pour la famille aussi ! Bon après-midi Monsieur !
- Merci ! De même pour vous!
- Merci ! »Et Jean sort de la presse. Il est nerveux. Mais se dit qu'il lira l'article quand il arrivera à la maison... au calme! Et justement, il y est maintenant ! Judith attendra pour son déjeuner ! Et il commence à lire:
" L'enquête avance ! La petite Anna âgée de 14 ans, bientôt 15, a probablement été enlevée par un homme se faisant appelé Robert Friton. Mais il s'avère qu'il s'agit certainement d'un pseudonyme. Il se faisait passer pour un écrivain. La jeune fille avait fait des recherches pour retrouver un homme qui fut le premier Amour de sa grand-mère, Marguerite. Cet homme se nomme Robert Fritton. L'un avec un T et le second avec deux! Le kidnapper a loué une voiture en se créant de faux papiers. La police recherche activement le réseau de trafiquants de faux papiers. « Si l'on retrouve celui qui a fait les faux de notre ravisseur, on aura une chance de retrouver Anna! », nous a confié l'inspecteur Berenger, en charge de l'affaire à Montpellier. Un espoir renaît pour la petite Anna et sa famille ! Nous sommes de tout cœur avec vous! "
Grrrrr.... Jean jette le journal ! "Ils veulent me sortir de l'ombre ! Non, non, et non!.. Je ne les laisserai pas faire !.. Je dois agir! Pour Judith et pour moi! "
- « Tu dois le faire...
- Maman... Non... faire quoi?
- Tu dois retrouver ce gars et faire ce que tu as à faire ! Ou alors, je serai obligée de m'occuper de ta "Judith "!
- Non!... Je vais m'occuper de lui!
- Ce ne sera pas ta première fois!
- Tu sais bien que c'était un accident ! Je vais porter son repas à ma "Judith"... Va-t-en! Tu vas lui faire peur ! »Jean réchauffe le déjeuner d'Anna. Et descend le lui porter. Anna a très faim. Elle n'est pas heureuse de le voir mais commençait à avoir envie que cette porte s'ouvre !
- « Je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai beaucoup de choses à faire aujourd'hui ! Mange car je ne sais pas à quelle heure je pourrais revenir ce soir pour le dîner.
- D'accord.
- À plus tard!
- À plus tard! »Anna mange avec appétit. Elle pense à Robert. Il avait l'air stressé. "Que lui arrive-t-il ? Est-ce qu'ils ont trouvé mon mot? Non, si c'était le cas, il aurait été fâché contre moi. Et je n'aurais pas eu droit à ce repas... ça n'a certainement rien à voir avec moi. "
Après le déjeuner, Anna s'occupe au mieux. Elle étudie. Dessine. Et finit par regarder un film. Après le film, elle prend son journal intime et commence à écrire. Elle raconte son histoire. Anna parle de sa mère, de son père et de sa petite soeur. Des larmes coulent le long de ses joues. Elle raconte sa peine et imagine la leur. Elle parle aussi de Mamie Aquarelle. Elle regrette de lui avoir menti. Les mots défilent. Elle raconte Robert Friton. Sa mère dans sa tête! La "fête" qu'il avait organisée. Ses larmes virent à la colère ! Elle parle de son nouveau nom qu'elle déteste ! Et la porte s'ouvre. Il est 23:30. Anna cache le journal intime.Pendant ce temps, Jean arrive chez le trafiquant. Il se cache et observe. Le type sort et Jean le suit. Il va dans un bar. Reste un peu et retourne chez lui. À ce moment-là, Jean accélère son pas et se retrouve juste derrière lui quand il entre dans sa maison de ville. Il ouvre la porte et Jean le pousse à l'intérieur. Il a à nouveau sa barbe et porte un béret. Le type tombe par terre et semble surpris !
- « Oh! Que faites-vous chez moi?
- Je suis désolé mais je dois le faire ! »Jean attrape une énorme lampe et assomme l'homme. Celui-ci perd connaissance et Jean continue le travail. Il le poignarde à plusieurs reprises en lui disant qu'il n'a pas le choix ! Qu'il le fait pour Judith ! Et il demande pardon ! L'homme ne bouge plus depuis longtemps !
- « Voilà ! Tu es contente ? Je me suis débarrassé de lui !
- Ça va être de ma faute maintenant !
- C'était lui ou elle!
- Et bien, voilà ! Je n'ai rien à voir là-dedans... et qu'est-ce que tu vas faire de lui?
- Oui... c'est vrai ! Merde! J'en fais quoi maman ?
- Va le jeter dans le Rhône ! Qu'est-ce que tu veux en faire ??? Le laisser là dans son bain de sang? Attend la nuit. Mets-le dans un drap et essaie de trouver des grands sacs en plastique et va le jeter!
- Oui, tu as raison... merci maman... »Jean attend . La nuit devient silencieuse. Le cadavre est prêt, bien emballé ! Il va chercher sa voiture. Ouvre le coffre et y met l'homme. Il regarde autour de lui et espère que personne ne l'a vu. Il roule jusqu'à un endroit où la voiture peut s'approcher le plus possible d'une rive et balance le corps qui coule. Enfin débarrassé ! Et Jean rentre pour s'occuper d'Anna, enfin, pour la nourrir !
- « Je t'ai préparé un sandwich. Désolé mais je n'ai pas eu le temps. J'espère que tu aimeras!
- Merci.
- Bonne nuit Judith. Je suis épuisé !
- Bonne nuit. »Jean sort de la pièce. Anna a eu très peur. Il avait du sang sur la nuque. Que s'est-il passé ? Est-ce qu'il a recommencé à tuer? Mais qui a-t-il tué? Anna mange son sandwich. Se met en tenue pour se coucher. S'allonge mais ne trouve pas le sommeil. Sera-t-elle la prochaine ? "Petit ange gardien , si tu m'entends, protège-moi... Je ne sais pas si tu existes mais je l'espère de tout mon coeur ! ". Plusieurs heures après, elle finit par s'endormir. Mais pas du tout sereinement ! Son sommeil est inondé de cauchemar où Jean se promène avec un couteau et la suit partout ! Heureusement qu'elle se réveille et qu'elle découvre qu'elle est toujours vivante.
Elle allume la veilleuse et écrit ce qu'elle ressent et ses craintes par rapport à ce qui s'est passé (le sang, son changement d'humeur). Le sommeil la regagne enfin. Anna chasse tout ça de sa tête et pense très fort à sa famille !
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Mamie Aquarelle
Misterio / SuspensoSi c'était une histoire qui devait commencer par « Il était une fois... », elle commencerait comme suit: « Il était une fois Marguerite et Raymond. Ils se rencontrèrent à la soierie familiale du père de Raymond. D'abord employée comme ouvrière, el...