Dieu du Carnage

Chapitre 6

La dernière génération qu'ils appellent ça. Un super bombardier, unique au monde. Pourtant son existence est déjà problématique, il peut raser une région entière. Avec ses 18 tonnes de bombes il est le bijou d'une humanité décadente. Et il est tout près de Linva et Red, là-bas, 2 kilomètres derrière cette clôture électrifiée et gardée. La sécurité des bases militaire deviens plus importante aux yeux du gouvernement que celle des civils.

Ils parviennent à rentrer avec l'aide de la chance, la garde étant momentanément distraite par un autre groupe de citoyen tentant d'entrer dans la base.

Très vite il volent un véhicule et atteignent le gigantesque hangar où le super bombardier prends toute la place. Mais l'accès est rempli de militaires, aussi les couloirs sont rapidement jonché des corps évanouis de ses derniers. Pourtant il ne cesse d'en revenir, toujours plus armés, toujours plus déterminés à les coincer. Tant et si bien que lorsqu'ils arrivent dans la grande salle du hangar Lin et Red finissent entourés. Si près du but, de ce gros avion blindé aux allures d'obèse, ils sont mains en l'air et se regardent en exécutant les ordres d'un gros militaire. Lin est paniqué, ça ne peux pas finir comme ça, si près de sauver des milliers de vies. Avant de se mettre face contre terre comme on-le lui demande elle s'approche de Red et lui vole un baiser emplit de peur de ne plus le revoir.

« - Lin, fait le jeune homme avant qu'ils ne se séparent, ils vont nous tuer. Mais j'ai un plan. Je vais les distraire, sauve toi ! »

Lin s'écarte, encore plus prise par la peur. Le laisser ici ?! Alors qu'il viens de dire qu'il vont les tuer ?!

« - C'est hors de question, tu m'as promis de ne pas mourir, de ne pas me laisser ! »

Derrière eux le gros militaire répète en hurlant ses ordres aux deux amoureux et toute la troupe pointe ses arme sur eux, les tenant en joue, prêt à tirer.

« - Va-t'en toi ! murmure Lin. Continue ce qu'on a commencé, rassemble les gens et détruisez cette horreur.

- Je ne te laisserai pas Lin, je refuse de vivre sans toi.

- Nous allons faire feu, hurle le gros militaire.

- Tu doit penser aux vies que tu sauvera, ne sois pas égoïste !

- Feu !!! »

Alors on les coups de feu résonnent dans le hangar. Lin ferme les yeux et se met en boule au sol protégeant sa tête. Quand quelques secondes après elle ne ressent aucune douleur des balles censées la transpercer elle ouvre les yeux et découvre tout les militaires au sol des fléchettes plantés dans le dos.

« - Des tirs de fléchettes somnifères ! » s'exclame la jeune fille en serrant Red dans es bras.

« - Regardez ce qu'on a là !, déclare un homme baraqué, une des armes en mains. Les destructeurs de guerre ! »

Tout un groupe d'hommes et de femmes l'entoure, tous armés d'armes de poing ou de lances fléchettes.

Red se relève et tends sa main à Lin. Le groupe s'approche des deux jeunes gens pour les prendre dans leurs bras.

« - C'est génial de vous rencontrer, s'exclament certains.

- Vous êtes plus jeunes que je pensais, déclarent d'autres. »

Puis l'homme qui semble être le chef prend la parole : « Alors ? On se le fait ce super bombardier ? ».

Lin se tourne vers Red et sourit. Elle ne pensait plus qu'ils s'en sortiraient et les voilà aidés de tout un groupe.

Pendant que des membres du groupe surveillent les entrées, les autres posent des explosifs et très vite ils sont sur le départ prêts à tout faire sauter. Mais à ce moment là, le gros militaire réveillé, pointe son arme et tire. Red se précipite pour protéger Lin et s'effondre dans un silence de mort.

« - Red... »

La jeune fille se jette sur le garçon encore conscient, le visage tordu par la douleur. Le groupe, d'abord surprit et désemparé se met à chercher l'origine du coup de feu. Red rit, c'est un comble pour le dieu du carnage de mourir en sauvant une vie.

« - Tait-toi ! Tu n'es plus le dieu de carnage, et tu n'a pas à mourir en me sauvant pour te faire pardonner, c'est injuste, Red Wood, n'a pas à faire ça ! »

Un deuxième coup est tiré, Lin ressent une douleur cinglante dans son ventre.

« - Non ! Lin ! »

la jeune fille regarde son ventre et y voit une tache grandissante sur son vêtement. Pas de doute on lui a tiré dessus, et vu le sang qu'elle perd, elle va y rester. Elle se penche alors sur Red toujours au sol, tentant d'ignorer la douleur et le serre une dernière fois dans ses bras. Au moment où la jeune fille s'évanouit un homme donne un coup dans la tête du gros militaire en déclarant qu'il est si gros que même la dose cheval l'a pas assommé.