Chapitre 15

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_____ 27 Décembre 2006. 12h30. Jules et Zoé descendirent de l'avion qui venait à l'instant d'atterrir à l'aéroport de Paris Roissy-Charles de Gaules. Les hôtesses leur souhaitèrent un bon séjour, et « a bientôt » et « bonne continuation » et Bla, Bla, Blaaa...

Bien entendu, son frère ne put s'empêcher de faire un sourire charmeur à l'une d'entre elles, qui, bien sur, rougit aussitôt. Ils avancèrent dans la passerelle en verre et se dirigèrent vers l'endroit approprié pour retirer leurs bagages. 

Enfin, il serait plus juste de dire qu'ils suivaient surtout les passagers parce que ni Jules ni elle n'avait un sens de l'orientation très développé. Et dans l'un des plus grands aéroports du monde, cela pouvait vite s'avérer dangereux, très dangereux même. 

Une fois, leurs deux énormes valises récupérées, il leur fallut trouver leur père dans la grande foule de gens qui attendaient impatiemment devant les portes du Terminal, et ça, ce n'était pas non plus une mince affaire ! 

Mais, rapidement, Jules finit le repéra au loin, derrière un couple de chinois fasciné par une carte, leur faisant des grands signes brassant l'air de ses bras. Zoé baissa les yeux, elle avait de rejoindre cet individu et d'ainsi montrer à l'ensemble des passagers, que oui, elle connaissait cet homme. 

- Mes enfants ! sourit-il avant de les embrasser chacun leur tour. Vous avez fait bon voyage ?
- Normal, Normal... répondit évasivement Jules.
- Ah ! S'exclama leur père. Je suis content de vous voir, ça fait longtemps. Malheureusement, je n'ai pas pu prendre de vacances mais on s'arrangera pour manger ensemble parfois...

_____ C'était leur père tout craché, dans toute sa splendeur. Ils venaient peut-être 3 fois par an mais non, lui il travaillait. Il bossait en tant que producteur de musique et c'était un boulot qui lui accaparait énormément de son temps. Ça n'embêtait pas Zoé plus que ça mais dans la forme, si.

- Mais bon. Soupira-t-il. Vous trouverez de quoi vous occupez, comme toujours. Zoé, ta cousine est là finalement. Elle n'est pas partit aux sports d'hiver lorsque je lui ai annoncé que tu venais. 
- Ouais je sais, elle m'a appelé... répondit Zoé.
- Alors c'est cool. Bon, on y va ? Vous devez avoir faim. Je suis garé au parking. Tiens chérie, donne moi ta valise.

_____Zoé la lui tendit avec plaisir et se retourna vers Jules. Elle lui fit un grand sourire niait et son frère écarquilla les yeux. Lui, il était obligé de porter son sac, super lourd qui plus est.

- Eh ! protesta-t-il. Et moi, je pue ?
- Non, mais ta sœur n'a pas beaucoup de force... rétorqua leur père
- Genre moi j'en ai. Tu m'as bien regardé papa ? Je suis qu'un gringalet, une petite chose fluette. Matte mes bras. Rien, nada, zéro !

_____ Il rigola et Zoé ne tarda pas à le rejoindre. Puis, ils partirent devant, laissant Jules se plaindre et implorer un peu d'aide et d'amour derrière eux. 

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_____ 28 Décembre 2006. 3h30 du matin. Zoé était dans sa chambre, dans l'appartement haussmannien de son père, allongée telle une loque sur son lit, sa cousine Romane à ses côtés. 

Les deux jeunes filles avaient exactement le même âge, à vrai dire Romane était née deux jours avant Zoé, le 27 Juin. Elle était la fille du frère de son père, son oncle Antoine, et petites elles étaient toujours collées ensemble. 

Elles n'avaient ensuite jamais perdu le contact et dés que Zoé revenait à Paris, Romane s'arrangeait pour être là et elles passaient l'ensemble de leurs journées ensemble. Elles avaient passé la soirée chez des amis à elle et étaient rentrées il y avait déjà quelques heures ; mais c'était inévitable, elles n'avaient pu s'empêcher de parler, parler, parler...

"Elle rêve de Lui"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant