BTS Imagines

Kim Taehyung

Commande de minchantae345

Oui, moi, du haut de mes vingt ans et de mon incapacité à faire du sport, avais décidé de me rendre à la plage pour aller faire du surf. Alors, déjà que j'avais du mal à nager et à garder l'équilibre, ça promettait d'être drôle. C'était donc la raison pour laquelle mon frère, Jung Hoseok, avait gentiment et innocemment accepté de m'accompagner, fidèlement accompagné de son téléphone pour garder les bons souvenirs. Ses bons souvenirs.

Nous nous rendions sur une plage bien aménagée entre les restaurants et les hotels. Nous avions déposé nos affaires dans l'hôtel que nous avions réservé pour quelques jours, exactement cinq.

Étaient prévus plusieurs stages de surf avec formule cours plus démonstration dont un, aujourd'hui pour dix-sept heures, après que le soleil soit plus ou moins couché ou, au moins, qu'il y ait du vent pour éviter que ce soit étouffant.

Nous avions enfilé nos combinaisons et nous nous avancions vers le petit groupe. Il y avait le moniteur qui semblait être de notre âge environ et deux autres personnes. Tant mieux, moins de personnes allaient me voir ridicule.

En nous approchant et après avoir salué, je remarquai la beauté surnaturelle du moniteur.

— Je suis Kim Taehyung, votre moniteur pour la semaine.

Il expliqua ensuite le programme mais comme j'étais pendue à ses lèvres, je n'avais pas compris grand chose. Arrivait le moment des présentations. Je me présentais donc, moi, Jung Y/N, qui ne savait pas nager.

Notre cher Monsieur Kim Taehyung haussa un sourcil, un semblant amusé. Je l'aimais bien lui mais qu'il ne me fasse pas de coups de douce pour s'amuser.

Il nous apprit donc la base sur les planches, à même le sable. Je louchais de temps à temps -je me devais de l'avouer haut et fort- sur les abdominaux en bétons de notre moniteur qui se contractaient quand il se relevait.

— On se fait plaisir ?

Évidemment, c'était sans compter sur mon imbécile de frère qui me donna un coup de coude en riant avant de se re-concentrer. C'était obligatoire de dire ça, comme ça, aussi soudainement ?

Je répétai les mouvements du moniteur, visiblement plutôt mal puisqu'il arriva derrière moi.

— Rallongez-vous, je vais vous aider.

Sa voix grave près de mon oreille me procura certains frissons agréables le long de l'échine et je me rallongeai. J'avais défait le haut de ma combinaison : j'avais trop chaud et c'était surtout que Dame Nature m'avait gâtée au niveau de la poitrine.

Je riais intérieurement de ma connerie et de mon envie de me faire remarquer. J'avais l'impression d'avoir douze ans mais avec des techniques plus adultes.

Allongée, je sentis ses mains délicatement descendre le long de mon dos, effleurant ma peau de ses doigts chauds. Il me demanda de me mettre ensuite accroupie et il passa ses mains sur mon bassin. Il en profitait quand même beaucoup je trouvais, mais ça ne me déplaisait pas, loin de moi cette idée absurde.

Debout, il remonta légèrement ses mains sur mes hanches et je sentis le regard fortement en colère de mon grand frère. Un brin protecteur, quand même.

Finalement, il était temps de mettre le tout en pratique et c'était là que je paniquais. Si je tombais dans l'eau, ce qui allait certainement arrivé vu mon équilibre à en faire jalouser ceux qui marcher sur des fils au cirque, j'allais me noyer. Un bel homme m'aurait au moins touchée avant ma mort, précisons-le.