Vous saviez ce que ça faisait de vivre une gêne constante sur votre lieu de travail parce que lors d'une soirée entre collègues un peu trop arrosée, vous aviez, malheureusement et pour une raison qui vous ait encore et toujours inconnue, fini dans le lit de votre supérieur dont la beauté dépassait l'entendement même ? Vous apprécieriez probablement que je vous dise que non, mais la vérité était tout autre.
Parce que la vie avait toujours semblé un peu trop clémence envers toi, avec tes grandes études de médecin, ton entrée dans un grand hôpital en ville développée, un très joli appartement, un bon salaire, je pense qu'elle a craqué et trouvé injuste d'offrir un sale karma à des gens innocents et t'offrir une vie aussi douce et parfaite.
Il n'était pas courant de pouvoir faire des sorties comme ça pour aller boire un verre entre collègues médecins, c'est quelque chose que je vous accorde, mais c'est arrivé. Tu te souviens, c'était assez festif, tout le monde s'était bien amusé et vous aviez fini en boîte de nuit.
Entraînée par le courant des gens autour de toi à cause des deux immenses bières que tu avais bu précédemment, tu bus quelques verres d'alcool puissant jusqu'à te faire arrêter par ton supérieur alors que tu comptais en enchaîner un autre. Sur le moment, tu avais eu l'envie de le gifler ce pauvre con, pour t'empêcher de « t'amuser » à ta façon mais aujourd'hui, force est d'avouer qu'il avait bien raison.
Parce que tu étais une pauvre fille têtue qui ne changeait jamais d'avis quand elle était bien décidée à faire ce qu'elle voulait, rien ne t'arrêtait, pas même ton supérieur. Pourtant, il avait essayé, un peu trop même puisqu'en s'approchant de toi, la douteuse envie de goutter à ses lèvres roses et pulpeuses t'était venue en tête. Grossière erreur étant donné que tu étais ivre.
Vous aviez fini à l'hôtel, à vous occuper d'une certaine manière que tu compris très rapidement en te réveillant le lendemain nue à ses côtés; enfin, lui était à la douche. Tu avais donc pensé judicieux d'attraper tes vêtements, les enfiler puis partir à pas de loup. Ce fut donc quand tu t'apprêter à ouvrir la porte qu'il t'appela de derrière.
Tu t'étais retournée en te maudissant de ne pas avoir été assez rapide avant de tomber face à un ange dont la taille était simplement entourée d'une serviette et dont le torse dénudé était encore luisant et humide. Tu souhaitais t'arracher le visage pour avoir couché avec ton supérieur mais le fait était que c'était déjà fait.
Tu l'avais salué et avant de pouvoir lui dire que tu rentrais, il t'avoua que le petit-déjeuner allait rapidement arriver et t'avait invité -ordonné- à le partager avec lui, donc, en accompagnant ton acquiescement d'un sourire assez forcé, tu t'étais rassise sur le lit, droite comme un piquet tout en fermant les yeux alors qu'il se rhabillait sans complexe devant toi.
Donc, évidemment, depuis, au travail, dès que tu te retrouvais dans la même pièce que lui, ta gorge s'asséchait, ton estomac se nouait et tes yeux partaient dans tous les sens, sauf là où ton beau supérieur était.
Lorsque durant ta pause du midi qui ne durait qu'une vingtaine de minutes, tu avalais une salade dans la salle des médecins, tu remarquas pas loin ton supérieur avec deux médecins du sports qui avaient été élus "docteurs les plus sexy du service" par l'ensemble du personnel féminin de l'hôpital, j'ai nommé Hoseok et Jimin. Tous les trois semblaient plutôt bien s'amuser et tu passas devant eux pour aller déposer ton plateau.
— Y/N ! Cela fait longtemps, t'appela Hoseok.
Jung Hoseok, soit ton premier amour. Enfin, lui ne le savait pas, du moins pas que tu saches. Vous étiez assez proches au lycée, vous savez, ces meilleurs amis fille-garçon qui finissent toujours par une relation ambiguë et un amour à sens unique.
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BTS Imagines
FanfictionJuste un recueil sur le groupe a tendance médiatique mondiale BTS. [Commandes Fermées]