Être la meilleure amie fort banale d'un grand génie -parfois du style intello- aussi canon que Kim Namjoon ne te rendait pas la vie simple. Oh non n'amour, tu devais plus le supporter et y survivre que le vivre. Evidemment que tous les moments passés en sa compagnie étaient parfaits d'autant plus que ces petites fossettes au même titre que lui tout entier ne te laissait pas indifférente mais les follasses qui le poursuivaient parce que "Oppaaaaaaaaaaaaaaaa", elles, ne semblaient pas te porter autant dans leur cœur, et puis, c'était d'une réciprocité aberrante.
Tes sentiments pour cette beauté de la nature dotée d'un cerveau évoluaient en même temps que son nombre incalculable de fans qui se délectaient à l'idée de te faire du mal et de te maltraiter. Tu t'en fichais pas mal en réalité, mais force est d'avouer que se faire cracher dessus, se faire parfois frapper et tout le temps insulter n'était pas l'idéale idée que tu avais de l'amitié depuis petite.
Vous étiez tous les deux à la faculté et tout le monde savait parfaitement que si votre emploi du temps n'était pas des plus chargés; niveau travail personnel, c'était submergeant. Vous travailliez sur un chapitre très compliqué et complexe que tu avais du mal à comprendre à cause de la dose de stress que ses soi-disant fans te provoquaient et ta fatigue qui durait depuis des semaines à cause de tes insomnies causées par ces mêmes femmes qui ne lâchaient visiblement rien.
— Y/N, ça va ?
Il n'était pas appelé un génie pour rien. Il avait bien compris que tu cachais quelque chose, se doutait de quoi mais se contentait pour l'instant de te poser la question fatidique tandis que tu répondis en souriant et en soufflant.
— Ouais, un peu fatiguée mais ça va.
Il remarqua très rapidement que ta voix avait quelque chose d'éteint. Il décida de faire abstraction et déposa sa main sur la tienne, faisant s'accélérer ton cœur.
— Ça te dirait de devenir travailler chez moi, ce soir ? te proposa t-il en souriant tout en te regardant droit dans les yeux.
— Pourquoi pas ! lui répondis-tu les yeux brillants, de fatigue ou d'amour.Il esquissa un sourire en coin, malgré lui, avant de se replonger dans ses cours et terminer la journée, avec un bon paquet de feuilles sur lesquels étaient griffonnés à base de mots en vrac les lassons du jour.
En sortant de l'amphithéâtre à moitié vide dès le quatrième mois, tu lui dis rentrer chez toi pour te changer et ne prendre que les affaires qui te seraient utiles pour la session révision que vous comptiez faire. Il acquiesça en souriant tout en te forçant à l'avoir à tes côtés que le trajet, préférant te raccompagner pour une raison qui t'était inconnue même si d'un certain côté, tu préférais. Au moins, tu étais certaine qu'aucune fille ne viendrait t'embrouiller s'il était à côté de toi.
— Allons-y !
Il te fit t'arrêter sur le chemin, achetant à un stand des gâteaux de riz chez la même dame que depuis bien longtemps.
— Les enfants ! vous salua t-elle joyeusement en vous voyant vous approcher d'elle en souriant. Vous êtes toujours aussi beaux !
Échappant des sourires cristallins à cause de ses remarques toujours adorables, son sourire s'élargit. Vous attrapâtes quelques gâteaux, payâtes puis partîtes en direction de chez toi.
Tu montas rapidement, lui demandant de t'attendre en bas mais il eut raison de toi et monta avec toi dans ton appartement.
Tu partis dans ta chambre te changer et pris quelques secondes pour regarder les nombreux hématomes sur l'ensemble de ton corps. C'était douloureux à voir et à toucher. Tu poussas un long soupir puis attrapas un pull simple et commenças à l'enfiler quand la porte s'ouvrit à la volée, dévoilant un Namjoon impatient.
Tu te dépêchas de baisser ton pull et détournas les yeux, comprenant bien la raison pour laquelle il s'approchait de toi en fronçant les sourcils, d'un air mécontent.
— Qu'est-ce que c'est ?
— De quoi tu parles ?
— De ça, dit-il en essayant de relever un peu ton haut mais tu attrapas son poignet pour l'en empêcher.
— Qu'est-ce que tu fais ? lui demandas-tu, en colère qu'il ne veuille pas respecter tes choix.
— Non, toi, qu'est-ce que tu fais ? Tu ne devrais pas m'en parler ?!En hurlant, te déstabilisant, il réussit à soulever ton pull et dévoila à la lumière tous les bleus de tes côtes, ton ventre et ton dos. Tu grognas quand tu sentis la palme de ses doigts effleurer les parties sensibles.
Ses yeux perdirent de leur colère avant de suinter une profonde inquiétude et même une déstabilisante tristesse. Il relâcha ton vêtement qui tomba tandis que ses mains vinrent se déposer sur tes joues trempées de tes larmes que tu n'avais pu retenir plus longtemps.
Ses lèvres s'entrouvraient puis se refermaient sans jamais qu'aucun son ne se dégage. Même ses yeux s'embuèrent.
— Comment n'ai-je rien vu ?
Sa voix craquelée te brisa le cœur donc tu répliquas d'une petite voix :
— Je ne voulais pas t'inquiéter...
Ses doigts se crispèrent sur ta peau avant qu'il ne s'approche, liant vos lèvres dans un baiser délicat. Ton cœur explosa à cet instant, sentant vos sentiments s'emmêler, s'entrechoquer et surtout parvenir à l'autre après tant de temps à vous cacher, à vous mentir à vous-mêmes.
Lorsque vos bouches se décrochèrent, il te souleva dans ses bras et vint te déposer sur ton lit délicatement comme un objet un verre en faisant attention à ne pas te blesser.
Allongés dans ton lit en souriant dans un silence pas du tout pesant contrairement à ce qu'il pourrait être pensé, il effleurait ta peau et jouait avec tes cheveux. Tu savais que derrière ce sourire se cachait quelque chose que tu n'arrivais pas à desceller. Pour la première fois de votre relation, tu ne savais pas ce à quoi Kim Namjoon pensait.
Le lendemain au réveil -personne ne savait où était passé la session révisions, mais très certainement plus dans vos esprits- tu eus le droit à un petit déjeuner au lit, un peu cramé certes, mais l'attention te fit sourire et te mit du baume au cœur. Ce dernier insista aussi pour que vous preniez votre douche ensemble. Tu n'étais pas trop du genre à partager ce genre de moment mais en voyant cette lueur d'espoir tu te résignas :
— Pourquoi pas.
Il te sécha les cheveux après te les avoir démêlés. Il embrassa ta nuque pendant que tu enfilais ton chemisier et son petit rire te faisait entièrement fondre.
Était-il réellement possible d'avoir une telle dualité en soi ?
Il attrapa ta main dans la sienne et entrelaça vos doigts. En passant le portail de la faculté, ce geste ne passa pas inaperçu et tu reçus de nombreux regards mauvais des étudiantes ici présentes. Ton copain le remarqua et s'empressa de t'embrasser avec ardeur devant tous, faisant applaudir tous les garçons.
Dans l'amphithéâtre, re-belote ! Les filles ne jetaient des regards haineux. De toute façon, elles ne t'avaient jamais vraiment aimée.
Assis à côté de lui en silence, préparant tes affaires, tu sursautas lorsque tu le sentis se lever d'un coup. Tu plissas les yeux lorsqu'il se racla la gorge.
— J'ai une annonce à faire ! déclara t-il, attirant l'attention de tous. Y/N et moi sommes officiellement en couple, alors je demanderais aux filles qui m'admirent ou peu m'importe le verbe que vous emploierez d'arrêter de l'harceler ou de la blesser. Elle représente énormément pour moi.
Il se rassit ensuite l'air de rien après avoir planté un silence dans l'amphithéâtre jusqu'à ce qu'un élève claque des mains, suivi d'un autre et plus encore. L'histoire se finit par un amphithéâtre bruyant comme jamais qui se calma lorsque l'intervenant entra.
Tout le long du cours, un sourire idiot s'était peint sur tes lèvres, tandis que tu sentais la main chaude de Namjoon que ta cuisse.
Tu étais juste comblée.
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BTS Imagines
FanficJuste un recueil sur le groupe a tendance médiatique mondiale BTS. [Commandes Fermées]