Kim Namjoon

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Vivre en colocation avec une personne que tu adores, c'est génial. En revanche, quand cette même personne s'avère être la plus maladroite au monde avec les réactions les plus adorables, c'est encore autre chose.

Toi, Y/N, étais dans cette situation ci. Kim Namjoon était ton colocataire. Évidemment, c'était un homme mais tu n'avais rien dit à tes parents, prétextant que c'était une fille un peu plus âgée.

Il s'en voulait mais tu lui ordonnais de ne rien faire si tu n'étais pas à côté : pas de ménage, pas de cuisine, rien. Pas même de déménagement soudain pour un meilleur aménagement des pièces.

Cet amour avait voulu te faire une surprise et te construire une jolie armoire pour ton anniversaire mais son attention avait détruit et l'armoire et ton lit. En rentrant de ton travail à temps-partiel, tu l'avais découvert sur ton lit penché avec un gâteau et des bougies allumées. Tu avais sourit en comprenant, mais son visage navré était tout simplement soft, comme jamais tu n'avais vu.

Tu avais fêté ton anniversaire avec lui en riant puis il t'avait offerte une jolie chaîne pour le cou, avec une pierre d'améthyste. Tu l'adorais tellement, tu le portais tous les jours. Votre relation était celle de frère et sœur, chien et chat, et meilleurs amis/confidents à la fois mais elle s'était dégradée il y a quelques semaines, pas plus de dix et la tension palpable à la maison te rendait mal à l'aise au quotidien et tu devenais anxieuse.

Tu cherchais une autre colocation ou un petit loyer étudiant pas cher pour que tu puisses subvenir à tes propres besoins en toute indépendance. Tu cherchais le soir sur ton ordinateur, enfermée dans ta chambre. Tu ne supportais plus de voir son visage parce qu'il te rappelait cette fameuse scène où tu l'avais vu allongée sur une femme à moitié nue sur le canapé.

Ton cœur s'était brisé et tes yeux remplis de larmes. Ce fut à cet instant que tu te rendis compte qu'il n'était pas que le "frère" que tu n'avais jamais eu ou ton meilleur ami et depuis ça avait été encore pire.

Tu restais dans ta chambre, tu mettais tes écouteurs et la musique à fond quand tu passais dans le salon et qu'il y était, tu ne mangeais plus beaucoup, et encore moins avec lui, et tu refusais les contacts visuels.

Évidemment que Namjoon s'inquiétait. Cela faisait quelques semaines que le problème traînait mais il n'arrivait jamais à s'approcher de toi, et ce n'était certainement pas faire d'avoir essayé. Malgré ses nombreux tentatives rejetées, il ne perdait pas espoir et continuait.

Il ne comprenait pas d'où cela venait ni comment et quand ça avait commencé mais ça le peinait énormément. Il avait conscience que ce revirement de situation entre vous était sûrement de sa faute mais peu importe dans quel sens il cherchait, il ne trouvait que des murs sans réponse et ça le frustrait pas mal.

Il avait essayé de cuisiner pour toi. Tu étais sortie devant le salon une fois pour le traverser et atteindre la salle de bain et il t'avait trouvée amaigrie. Pas au point d'en être anorexique ni trop fine mais tu avais perdu peut-être quatre ou cinq kilos et c'était plus que suffisant pour l'inquiéter profondément.

Aujourd'hui, tu rentrais un peu tard de l'école. Tu étais restée dans la bibliothèque pour chercher des livres sur le thème de ton nouveau projet à rendre pour dans deux mois et dire que tu n'avais que galéré était un euphémisme. Pauvre de toi, trois livres t'étaient tombés dessus, tu avais des bleus un peu partout parce que tu n'avais pas arrêté de te prendre des coins de table dans les hanches et pour finir la page qui aurait été la plus intéressante du libre le plus complet avait été arrachée.

Cette journée était là pire pour toi et tu sentais qu'elle n'était pas finie, et tu avais sacrément bien deviné. Devin la demoiselle.

Namjoon t'attendait de pied ferme pour discuter du problème. Il rentrait généralement plus tard que toi alors en voyant que tes chaussures n'étaient pas dans l'entrée, que ta porte de chambre était entrouverte et ton entre si mystérieuse ces deniers temps vide, sans oublier aucun message pour dire que tu rentrerais plus tard, il avait senti son sang bouillir, inquiet qu'il ait pu t'arriver quelque chose.

BTS ImaginesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant