Back in time

Les pochards

Encore une fois merci pour tous ces commentaires ^^

C'est réellement motivant pour écrire vous savez. Voir à quoi les gens réagissent est toujours marrant (surtout quant il s'agit de comparer Nadja à Satan lol. En réalité elle n'est pas le diable –car lui il reste en enfer- mais l'incarnation de l'antéchrist lui-même.)

Bref, ce chapitre est un peu moins mouvementer que les autres (enfin, ça dépend des points de vue évidemment).

Sinon je n'ai pas grand-chose à vous dire à part vous souhaiter une bonne lecture et espéré avoir des réponses positives.

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Chapitre 12

La forêt bordant les terrains d'entrainements de Konoha était, généralement, un endroit où il faisait bon se promener.

Les oiseaux gazouillaient, quelques écureuils et autres mammifère pouvaient être entraperçus entre les buissons, et les arbres laissaient passer suffisamment de lumière pour donner à l'endroit une ambiance tamisée.

En clair, il était toujours agréable d'y venir s'y balader.

Du moins, la journée.

La nuit, c'était une toute autre histoire : Les branchages se changeaient en bras décharnés, les animaux devenaient de simple paire d'yeux brillants dans la pénombre, et les hululements des hiboux se transformaient en cris à glacer le sang.

Hashirama frissonna.

Pourquoi diable Madara devait-il avoir choisi de vivre dans un endroit aussi effrayant ? S'il tenait tant que ça à s'isoler, ne vaudrait-il mieux pas qu'il se soit installé dans un des quartiers inhabités du village ?

Non. Il fallait, après tout, que son ami fasse tout le contraire de ce que ferait une personne normale, et décide élire domicile au fin fond d'une forêt enténébrée, ou personne ne mettait les pieds.

Parfois, Hashirama ne pouvait s'empêcher de trouver l'autre homme un peu extrémiste, voir même dramatique.

Avec un soupir qui répandit une bouffé de vapeur dans l'air froid, il s'emmitoufla davantage dans son écharpe, et continua à marcher en espérant apercevoir au plus vite la maison de Madara. La température devait avoisiner les moins cinq degrés, et il ne sentait quasiment plus ses doigts.

Pendant plusieurs minutes, il avança péniblement dans la neige, maudissant mentalement son ami jusqu'à qu'une lueur jaune apparaisse enfin au loin.

Soulagé, il s'y précipita, gravis les quelques marches du perron, et posa une main sur la poigné de la porte pour se figer lorsque des éclats de voix parvinrent à ses oreille. Intrigué, il se colla contre le battant de bois dans le but d'épier la conversation.

Si Madara, et son mystérieux invité, qu'il soupçonnait d'être Uzumaki Mito, n'avaient pas remarqués son chakra à deux pas d'eux, alors ce qu'ils se disaient devait être important.

-Arrête de fouiller dans mes placards !

L'explosion de Madara le prit au dépourvu.

-Mais j'ai faim ! Geignit aussitôt une seconde personne.

C'était une femme. Surement la princesse des Uzumaki, en déduit Hashirama avec un certain degré d'étonnement. Mito s'était-elle toujours exprimée d'une façon aussi ouverte avant ?

Il n'eut pas le temps de s'attarder sur cette pensée : La discussion reprenait.

-Je me fiche que tu ais faim ! Tu n'avais qu'à manger avant !