J'aime les gens qui sourient quand il pleut.
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PDV Alexeï :
Les rayons du soleil s'invitent dans les grandes baies vitrées. L'odeur douce de vanille mêlé à celle si peu connue du monoï. J'écarquille les yeux et mon cœur s'emballe devant l'image de Carla, encore endormie.
C'est fou comment une simple odeur peut vous rendre de bonne humeur !
Je ne veux pas la quitter des yeux, j'ai tellement peur qu'elle disparaisse une nouvelle fois. Et surtout, que je réalise que tout ne soit qu'un rêve. Le plus beau de toute mon existence.
Je tends une main vers ses cheveux et les caresse tendrement. Cette femme est forte et n'a même pas fléchi quand je lui ai dis que mon grand-père était un mafieux.
Elle se met à froncer des sourcils, signe de son réveil imminent.
- Bonjour princesse.
Elle me sourit et je dépose mes lèvres sur les siennes. Je me lève du lit et ne la quitte pas des yeux. La voir me regarder sous cet angle réveille en moi mes instincts primitifs.
- Bonjour.
- Ne bouge pas, je t'apporte ton petit-déjeuner.
Je m'élance à l'extérieur pour rejoindre la cuisine où les employés de la maison prépare déjà le petit-déjeuner. Je les salue tous et les aident en ignorant leurs regards curieux.
- Laissez monsieur, nous allons le faire.
Je lui réponds non de la tête en souriant.
- C'est à moi de le faire, après tous, c'est ma femme.
Tous s'arrêtent pour m'épier sans retenue. Je casse les œufs, les bats et les lance dans la poêle avant de rajouter quelques ingrédients supplémentaires. Les cuisinières sourient en me voyant faire d'un air fière. C'est elles qui m'ont tout appris.
- Laisse-moi t'aider. Me souffle Himiko, notre cuisinière japonaise.
- Moi aussi je veux aider Alexeï ! s'exclame Ivana, notre cuisinière française.
Je leur réponds par un sourire discret et toutes deux me rejoignent, prenant part de chaque côté du plan de travail. Nous les Russes sommes très loyaux, même jusqu'à garder nos cuisinières les plus sympa.
Nous sommes aussi très jaloux et possessifs. Je ne partagerais Carla uniquement à nos enfants.
Je finis de placer les plats que nous avons cuisinés sur un plateau avant de me diriger vers ma chambre. Grâce à l'aide d'Himiko et d'Ivana, j'ai mis moins de temps à préparer notre petit-déjeuner et je compte bien mettre à profit ce temps pour faire des papouilles à ma tendre.
- Sérieusement ? Les hommes sont de vrais menteurs, c'est pas croyable ! Résonne la voix de Carla dans la pièce alors que je rentre les bras charger.
Je fronce des sourcils en l'entendant parler aussi familièrement au téléphone. Agrippe le plateau un peu plus fort et m'avance jusqu'à sa hauteur pour qu'elle me remarque. Son regard sévit de mon visage au plateau que je porte dans les mains et son visage s'illumine.
Cette femme a un estomac incroyable.
Elle pose son téléphone sur sa poitrine et m'invite silencieusement à l'embrasser, ce que je m'empresse de faire. Elle m'offre son plus beau sourire alors que je prends place à côté d'elle sur le lit. Elle raccroche enfin et se penche vers moi pour commencer à verser du chocolat dans sa tasse.
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2. Alcoolique et en fuite
RomanceCarla Leroy est vraiment quelqu'un d'atypique. Grande, mince, des cheveux mauves, un piercing au septum, de grande lunettes qui lui couvre la moitié du visage et surtout un goût un peu trop prononcé pour l'alcool. Juste avant un baptême, dont ell...