On m'a vendu tellement de rêves, que j'ai plus sommeil. Frau Sakura
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- Pardon ? Me demande-t-il en me regardant de haut alors que j'arrête de défaire le nœud de mon peignoir.
Ses lèvres étaient dures, fermes et la sensation de les avoir sur les miennes étaient incroyable. Un feu d'artifice avait commencé à s'allumer dans tout mon corps alors qu'une sensation de bien-être s'émanait du sien. Mon corps n'est qu'envie et un feu commençait à s'allumer dans mon bas-ventre.
Il avait retiré ses lèvres des miennes d'un geste brusque, ses mains sur mes épaules. Son regard sombre semble se questionner ou bien, me questionner.
Il est sérieux là ? Cet homme a un don pour briser les moments. Je me sens soudainement honteuse, mais pourquoi suis-je là ?! Enfin ! Tout cela est ridicule !
- D-de quoi ? Balbutiais-je en arrêtant de bouger.
- Qu'est-ce que tu fais ici, Carlita ? Continue t-il, attentant toujours une réponse concrète de ma part.
Ce surnom, toujours ce surnom, mais d'où connaît-il ce surnom ?! Non pas que je ne supporte pas qu'il le dise, mais la façon qu'il a de le dire m'excite sexuellement et ce n'est clairement pas le moment.
- J-je... Je te l'ai déjà dit !
Je rattache le nœud de mon peignoir en rogne et essaie de le pousser de mon chemin. Je l'évite du regard et lève ma main bien droite pour lui dire de stopper tous mouvements alors que j'avance. Son torse de mannequin pour sous-vêtements bloque mon passage et ma main se cogne sur ses pectoraux musclés à souhait. Je relève la tête pour voir ses yeux s'assombrir de désir alors que le mien a disparu depuis belle lurette.
Je suis frustrée, mentalement et sexuellement. Surtout le dernier.
Jamais un homme ne m'avait donné autant envie de lui sauter dessus tel un loup affamé à la pleine lune. Il a une aura tellement mystérieuse, comme la boîte de Pandore que je veux ouvrir à tout prix pour y desceller les merveilles qu'elle pourrait contenir.
- Pousse-toi Alexeï, j'ai sommeil.
- Sommeil ? Il y a à peine cinq minutes, tu voulais autre chose...
Sa voix s'échappe de sa gorge comme un doux murmure. Sa voix grave s'acharne dans mon esprit alors qu'il place sa main sur la mienne, la resserrant au niveau de son torse. Son geste diffuse la chaleur de son corps dans tout mon bras et bientôt, dans tous mon corps.
- Carla, pourquoi m'as-tu fui ce jour-là ? Sa question sonne comme un reproche.
- Je ne te fuis pas, de quoi parles-tu !
Ma frustration me rappelle à l'ordre et sans prendre en compte la couleur rosée de mes joues, je le pousse un peu plus pour qu'il me lâche et que je puisse sortir d'ici.
J'ai honte, pour une fois qu'un excès de confiance coulé dans mes veines, il a fallu qu'il me rejette comme un pépin de pastèque.
Je n'ai jamais été quelqu'un de frivole, je ne pensais coucher qu'avec un seul homme dans toute ma vie, mon mari à l'évidence. Pourtant, ma virginité, c'est envolé avec un inconnu et me voilà en pleine nuit dans la chambre de cet homme avec pour premier objectif de passer la nuit avec.
Mais que m'arrive-t-il ?!
- Je suis fatiguée, nous avons eu une longue journée et ta lèvre saigne encore à ce que je vois. Il vaut mieux que j'y aille.
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2. Alcoolique et en fuite
Roman d'amourCarla Leroy est vraiment quelqu'un d'atypique. Grande, mince, des cheveux mauves, un piercing au septum, de grande lunettes qui lui couvre la moitié du visage et surtout un goût un peu trop prononcé pour l'alcool. Juste avant un baptême, dont ell...