👑 Amalia 👑 La Vie Ne Connait pas de Fin Heureuse.

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Weakness.
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Ils veulent me faire péter les plombs ça s'est sûr.

Et je vais leur servir du spectacle.

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- C'est une blague ?

*silence*

- Je réitère ma question est-ce que c'est une putain de blague ?

Un bon ami présent dans la salle à coté de moi fais une légère pression sur ma cuisse gauche.

Marc : Je sais que le temps qui nous était imparti était assez s-

J'ai renversé la table avec tout ce qu'il s'y trouvait.

Ce qui a valu des cris de stupéfaction.

- Vous êtes une belle brochette d'idiots incompétents.  Je vous tire mon chapeau. 20 jours, 20 putains de jours pour préparer un projet de six jours. Franchement bravo. Aujourd'hui, c'est le dernier délai accordé par les Iraniens là et vous savez combien de millions d'euros que vous venez de me faire rater là ?

Félix : M-

- 143 MILLIONS D'EUROS !! VOUS VOULEZ QUE LA BOITE COULE C'EST ÇA ?

Je soupire en passant mains dans mes cheveux.

- Vous êtes tous suspendus jusqu'à nouvel ordre et encore heureux que je vous ai pas foutu à la porte.

Je rigole nerveusement. Si je rigole pas tête de ma mère qu'il vont manger le mur bêtement.

- Je me démerde pour trouver des investisseurs et vous...

Je prend mes effets et je sors en laissant la porte grande ouverte sous la pluie d'excuses occasionnée par mes employés.

Je rentre dans mon bureau et je me dirige vers le canapé où je me pose pour pouvoir faire passer la colère mais j'y arrivais pas alors mon téléphone y est passé, mon bureau aussi.

143 millions d'euros.

Putain.

Amalia.

C'est la première fois que je le vois se mettre en colère et faut dire que je suis bluffée.

Depuis ce matin qu'il s'est enfermé dans son bureau et que personne ne peut le joindre.

Je peux le comprendre vu la somme qui vient de leur filer entre les doigts.

J'avais entendu deux trois trucs se casser puis plus rien.

Là je suis prête à rentrer chez moi et toujours pas de trace de Chrys. Pourtant, l'écran de mon téléphone affiche 20 heures et 11 minutes.

Je ferme la porte derrière moi et je m'engage dans le couloir menant aux ascenseurs.

Quand j'entend des bruits venant du bureau de Chrys.

Je regarde la poignée de sa porte qui tourne et je le vois sortir du bureau avec une tronche de déterré.

Il avait les cheveux en bataille, sa chemise était à moitié ouverte et pas bien fourrée et les manches de celle-ci étaient retroussées comme d'habitude.

Ça lui faisait un putain de charme je vous jure.

Chrys : Pourquoi t'es encore là ?

- Je m' inquiétais pour mon patron ?

Il me fait un sourire tout mignon que je lui rend.

Faut dire que depuis le centre commercial avec les filles, le monsieur s'est considérablement adouci.