Cher Professeur

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[ Bonjour
En relisant, je me rend compte des erreurs et des difficultés de ce format ; alterner entre leurs messages et leurs réactions. C'est plus compliqué encore que ce que j'imaginais ; j'espère néanmoins que ça sera claire. N'hésitez pas à me faire savoir si un format autre pour cette histoire vous paraîtrait plus pertinent !

Le dernier message garantissait à Raquel que les otages étaient tous vivant et en sécurité : elle ne l'a pas vue, endormie avant. ]

Raquel se réveilla les yeux dans le vague, à une heure du matin qui n'avait rien de décente. Ciel elle avait mal à la tête.
Son esprit reconstruisit les évènements de la veille, et elle se redressa en cherchant le téléphone dans les draps tièdes.

Elle lut le message d'une traite et ferma les yeux un instant.
Cette affaire commençait à prendre des proportions incroyables même dans le cadre privée ; et ça ce n'était pas le genre de chose qu'elle laissait faire en règles générales.

Sauf que.

Sauf que c'était une occasion unique
Elle répondit au message de la veille, puis effaça. Réécrivit. Recommença.

«Je vous crois. Vous n'auriez aucun intérêt à me mentir là dessus. »

Elle eu à peine le temps de se lever et d'appuyer sur la machine à café qu'une réponse s'affichait déjà.

Perplexe, et toujours en pyjama, la jeune femme but une gorgée en ouvrant son téléphone.

« En effet. »
Un deuxième message suivait aussitôt.
« Bonjour Inspectrice.»

La jeune femme médita un instant sur la meilleure manière d'aborder le problème qui était le Professeur ; mais chaque façon lui paraissaient comme une ébauche grossière. L'intelligence de son correspondant sautait aux yeux.

Elle répondit finalement.
«C'est prévenant de votre part. Une raison particulière ?»
Puis elle en renvoya un aussitôt.
«Bonjour Professeur. »

Le temps de monter se changer, deux messages lui étaient arrivés.

«Ces derniers jours ont été difficile pour vous.»
Puis :
«C'est un mal nécessaire, mais un mal que je peux vous alléger dans la mesure du possible. »

Devant ces mots, Raquel eu une exclamation entre amer et amusée, étouffée par le crayon qu'elle tenait entre ses lèvres, en boutonnant sa chemise.
C'était étrange. Il parlait comme un vieil ami perdue de vue.

-« Un mal nécessaire. Bien sûr. Je vais vous en donner du mal nécessaire Professeur. » grommela-elle de manière incompréhensible en rejetant ses cheveux en arrière.

Elle répondit néanmoins presque aussitôt.
« C'est mon travail. J'aurais fait autre chose si je n'avais pas été en mesure d'encaisser. »
Une phrase simple qui ne forçait pas la direction de la conversation. C'est vous qui avez commencé ça. Pourquoi. Parce que vous pensez me convaincre de quelques chose. Parce que vous croyez en apprendre sur mes réactions. Parce que vous voulez me tester. Parce que je vous intéresse.
Oui. J'ai pour vous un intérêt professionnel. Vous n'êtes pas psychologue, mais vous aimez disséquer les gens. Et pour l'instant, je suis le spécimen le plus intéressant que vous ayez trouvé.

Une réponse arriva vite.
« Ce qui n'empêche pas l'épuisement physique et moral que cela entraîne. Vous êtes humaine. »

Allons bon, se fit-elle levez les yeux au ciel elle même. Allez-y. Faites moi croire que vous en aviez quelques chose à foutre.

Elle répondit néanmoins.
«Merci de cette attention. Vous êtes plus polie que mes interlocuteurs habituel. Mais vous ne devez pas dormir beaucoup non plus. »

De vous à moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant