[ Les guillemets : Texto du Professeur à Raquel. Tiret et guillemets : De Raquel au Professeur. ]—-
-« Bonjour Professeur. »
«Bonjour Inspectrice. Vous avez put prendre du repos ?»
-« Oui, je vous remercie. Et vous ? Vous avez un peu dormi ? »
« Suffisamment pour être en forme. Vous êtes matinale, il est à peine six heure. »
-« Ma fille est malade. Vous avez des enfants ? »
« L'inspectrice n'est jamais loin. »
-« Ça n'est pas ça. »
« Ah ? Et qu'est-ce-que c'est dans ce cas ? »
-« Vous me parlez en connaissant mon visage. Mon prénom. Ma famille. Ma vie. Je parle à un parfait inconnu. Je répond à vos questions. Répondez donc aux miennes. C'est le principe même d'un échange. »
« Je vois. Vous êtes du genre convaincante. »
-« C'est une demande légitime. Et vous le savez. »
« Ou bien, je pourrais simplement stopper cette conversation. »
-« Si vous l'arrêtez, Professeur, vous n'aurez jamais que l'inspectrice à l'autre bout du fils. »
« Je vois. Et qui ai-je ici ? »
-« Juste moi. »
« Et juste vous, ce n'est pas l'inspectrice ?»
-« Pas que non. Comme je ne crois pas que vous ne soyez que le Professeur. »
« Certes.
Je n'ai pas d'enfant non. Et je ne compte pas en avoir. »-« Je vous accorde que ce n'est pas un monde facile. »
« Qu'est-il arrivé hier Raquel ? »
-« Tant que je n'aurais pas de prénom par lequel vous appeler, dites Inspectrice. »
« Vous évitez ma question. Remarquablement mal. »
-« Une histoire familiale. En avez-vous une à me marchander en échange ? »
« Et vous voulez me faire croire que ce n'est pas l'inspectrice qui parle ? »
-« Ce n'est pas le professeur qui se renseigne ? »
« Non. C'est simplement que je suis curieux. De vous. Tout cela reste entre vous et moi. »
-« Je n'ai que votre parole pour garantie. »
« Ce braquage est l'idée de mon père. J'ai perdu ma mère jeune. À vous. »
-« Ma mère est à ma charge. J'ai perdue mon père jeune. »
« Ça ne répond pas à ma question. »
-« Vous parlez parents, je parle parent. »
« Vous êtes intraitable. »
-« Paraît-il. »
« Bien. Je n'ai jamais été marié. Je n'ai eu que quelques relation toujours courtes et sans fondements. »
-« Mon ex-mari a prit ma fille pour la journée sans autorisation et sans me prévenir. Je suis partie lorsque ma mère me l'a apprit. »
« Votre ex-mari violent. »
-« On ne peut rien vous cacher. »
« Je m'intéresse à vous. »
-« C'est tout à fait réciproque. »
« Pourquoi a-il fait ça ? »
-« Pour me faire passer pour une pauvre folle hystérique. À vous. »
« Je ne crois pas que vous le soyez. »
-« À vous. »
« Intraitable. »
-« Ça commence à sonner comme une qualité. »
« Ça commence à sonner comme du flirt.»
-« À vous. »
« J'étais un enfant timide. On me prenait souvent pour un idiot, tant je restais silencieux. »
-« Alors que maintenant, on ne vous arrête plus. »
« Me trouvez vous idiot ? »
-« Pas assez à mon goût. »
« C'est une réponse qui me plaît. »
-« Besoin d'être rassuré dans son intelligence ? »
« On veux l'estime de ceux que l'on considère comme ces égaux. C'est ce qui fait de l'admiration une passion. »
-« Il est sept heure Professeur. L'heure tourne. »
« Vous devriez vous dépêcher, Inspectrice. La tente vous attend. »
-« J'y serais dans une heure. »
« Je vous y attendrais. »
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De vous à moi
Fanfiction[ Bonjour, Cette histoire se déroule durant l'affaire de la fabrique, le jour après sa toute première rencontre avec le professeur, sous le nom de Salva. Dans cette version, je part du postulat qu'il ne l'a rencontré QU'UNE FOIS au bar. Cela aurait...