[ À partir de ce moment là, Angel a un micro dans ses lunettes ! La conversation se déroule juste après qu'il ai appelé Raquel complètement saoule. ]
Sergio était resté silencieux. Écoutant le bip d'un téléphone raccroché.
Il était en colère.
En colère ; fou de rage même.
Cet imbécile de Lieutenant. Elle dormait trois heures par nuit. Etait responsable de plus de cinquante vie. Gérait son ex-mari cretin comme ses pieds, et ses collègues a peine mieux.
Il soupira en essuyant ses lunettes, et se rallongea. Mains croisées sur le buste.Il les croisa. Les décroisa. Les croisa à nouveau.
Nouveau soupir.
Il sortit son téléphone.
Il savait qu'elle ne dormait pas.« Je me suis toujours demandé ce que j'aurais fait. Si je n'avais pas eu ce plan. »
- Écrivain.
« C'est décidé comme réponse. »
- Avec une imagination pareil, j'en suis certaine.
« Je ne suis pas très doué avec les mots quand il s'agit de les prêter aux autres. »
- D'accord. Alors. Laissez moi une minute pour y réfléchir.
« Avec joie. »
Elle avait répondu vite. Il l'imaginait dans sa chambre. Encore secouée par cet imbécile de détective à lunette pas fichu d'être malin.
- Professeur.
« Oui ? »
- Vous auriez été professeur.
« Ah. Je suis Professeur. »
- Vous êtes un criminel, ne confondez pas tout.
« C'est comme ça que vous me voyez ? »
- C'est ce que vous êtes au yeux de la loi.
« Et aux vôtre inspectrice ? »
La réponse tarda quelques secondes de trop.
- Vous êtes un criminel. Mais vous n'êtes pas mauvais.
« Ça me toucherais presque. »
- Ça n'est pas une opinion définitive.
« Comment ça ? »
- Ne posez pas de question stupide pour me faire parler, ça me fait grincer des dents.
« Mes excuses. L'habitude des idiots. »
- Ne recommencez pas.
« Vous ressemblez à une femme qui vient de me donner un ordre. »
- Vous ressemblez à un homme qui vient de me prendre encore une fois pour une très grosse conne.
« Je ne vous pensais pas du genre à jurer.»
- Je ne vous pensais pas du genre à juger.
« Vous êtes douée à ça. »
- Vous n'êtes pas mal non plus.
« Il est tard. Vous devriez aller dormir. »
- C'est devenue un luxe.
« Je suis bien d'accord. »
- Vous regrettez parfois ? D'avoir lancé tout ça ?
« Non. »
- Je crois que vous mentez.
« Je ne regrette pas. »
- Tant mieux.
« Raquel. Allez dormir. Je ne compte pas appeler cette nuit. Ne vous tuez pas pour cette affaire, ça n'en vaux pas la peine. »
- Ne m'appelez pas Raquel. Je n'ai pas de prénom par lequel vous rendre là pareil.
« Vous n'avez qu'à m'appelez, je ne sais pas. Comme vous voulez. Trouvez un prénom. »
- Et vous n'avez qu'à m'appelez Martine. Je ne veux pas d'un pseudonyme. Et vous ne me donnerez pas de prénom. Alors, ne dites pas «Raquel».
« Dans ce cas. Bonne nuit inspectrice. »
- Bonne nuit Professeur.
Il ne sût pas pourquoi. Mais il s'endormit amer.
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De vous à moi
Fanfiction[ Bonjour, Cette histoire se déroule durant l'affaire de la fabrique, le jour après sa toute première rencontre avec le professeur, sous le nom de Salva. Dans cette version, je part du postulat qu'il ne l'a rencontré QU'UNE FOIS au bar. Cela aurait...